TRAHISON, CORRUPTION ET/OU DISSUASION, LA FAMILLE MAHE SE RETROUVE ENCORE SANS AVOCAT !

Après Maîtres Fabien NDOUMOU (voir deux articles qui parlent de sa forfaiture : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/05/quand-on-un-tel-avocat-plus-besoin.html ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/02/affaire-mahe-quand-la-justice-francaise.html, Feu Gaspard DE GONZALES, VERRIELE et ALII, la famille MAHE à nouveau abandonnée par « son » dernier  avocat.
Nous sommes au regret de vous annoncer que Maître Norbert TRICAUD a déclaré forfait en abandonnant la famille au milieu du gué, lui qui avait pourtant promis il y a plus d’un an d’engager la responsabilité de l’Etat français devant les juridictions compétentes et même de faire requalifier le crime barbare de Firmin MAHE en crime contre l’Humanité ce qui le rendrait imprescriptible. Mieux, il avait laissé entendre qu’il était possible d’engager une action collective sur la base de l’ensemble des crimes de l’Armée française en Côte d’Ivoire de 2002 à aujourd’hui en invitant publiquement les victimes à lui confier leurs dossiers. 

Ce que malheureusement la famille de Désiré OUE ce journaliste assassiné le 14 novembre a fait et nous déplorons qu’aujourd’hui près d’un an plus tard, rien n’a été fait maître Norbert TRICAUD n’ayant même pas eu la décence de déposer la plainte qu’il devait déposer depuis décembre dernier, pas plus que de se renseigner sur le lancement d’une procédure en Côte d’Ivoire, encore moins de restituer son dossier à la famille. 

En ce qui concerne Jacques DAHOU, lui-même et 6 autres parties civiles représentées par Maitre Norbert TRICAUD (notamment ses 3 sœurs, sa belle soeur et représentante légale du fils de Frimin MAHE, ce dernier et le petit neveu en ligne paternelle), non seulement Maître TRICAUD les a abandonnés depuis la mi juin 2014, mais il refuse de répondre aux demandes légitimes de la famille de restituer le dossier et surtout de les informer sur l’existence d’un pourvoi en cassation qu’il avait reçu mandat de la famille de faire, tout en ne daignant pas plus leur dire s’ils peuvent ou non percevoir les seuls 30000€ qui ont été obtenus par son fils au titre de la  réparation de son préjudice économique.

Mail envoyé à Maître TRICAUD le 10 septembre  2014 et resté sans réponse :

 « Bonjour Maître,

En tant que porte-parole de Jacques DAHOU qui comme vous le savez sans doute -même si vous n'avez pas pris la peine de l'appeler ou de répondre à mes appels et mail- a été transféré manu militari à POISSY avant d'être ramené il y a environ une semaine à PONTOISE - nous restons sans nouvelle de vous depuis votre intervention du 27 juin à la conférence organisée par Les Amis de Laurent GBAGBO. Merci de répondre urgemment à nos sollicitations légitimes sur la preuve d'un pourvoi en cassation que vous aviez mandat d'effectuer à la demande de la famille, mai également sur le versement des 30 000€ à Gaël que vous représentiez ainsi que sa représentante légale ou encore sur la suite à donner à l'affaire que vous vous êtes publiquement engagé à mener jusqu'au Tribunal Administratif en vertu des lettres de désignation de 7 parties civiles que nous vous avons communiquées à votre demande depuis plus de 6 mois.

Je reste d'ailleurs en attente du RDV que vous deviez me fixer depuis plus de deux mois pour récupérer le dossier, ou tout au moins le peu que vous ayez en votre possession car -si j'ai bien compris vos propos téléphoniques- vous n'avez rien pu ni voir ni retirer à l'occasion de votre consultation du dossier d'Assises. Si vos problèmes de santé ne vous permettent pas de vous acquitter de vos obligations dans cette affaire, merci de bien vouloir mandater quelqu'un pour ce faire, dans la mesure où 6 des 7 parties civiles que vous représentez sont curieusement domiciliées à votre cabinet, seul Basile ayant une domiciliation propre (Comme vous le savez, l'aide juridictionnelle lui a d'ailleurs été tout aussi curieusement refusée au motif que le BAJ n'aurait pas reçu le dossier complémentaire que vous lui aviez adressé par fax, les autres dossiers ayant été remis et acceptés en main propre par votre serviteure).

Sans nouvelle de votre part sous huitaine, nous nous verrons dans l'obligation de médiatiser cette affaire, tant nous sommes convaincus qu'une action judiciaire à votre encontre serait vaine, la Justice française étant dans cette affaire MAHE totalement solidaire de toutes les entreprises concomitantes d'étouffement de la vérité... Nous regrettons d'avoir cru en vous et en vos engagements en vous confiant ce dossier, certes pas facile à reprendre surtout après toutes ces années de traitement mensonger, mais il eut été plus honnête de nous signifier clairement vos limites et votre "abandon", voire de nous faire part des pressions que vous subissiez plutôt que de vous enfermer dans un silence assourdissant en refusant de répondre à nos demandes et de restituer le dossier à vos clients. Quand je pense que nous avions remis la vie de dizaines de personnes entre vos mains et que vous vous étiez concrètement engagé à faire venir Gaël et sa mère ainsi que le fils de Jacques pour leur sécurité, je dois vous avouer que je suis non seulement déçue, mais également très en colère, pas seulement contre vous qui vous êtes payé de nous et de la famille MAHE pour une raison que j'ignore encore, mais surtout contre moi-même qui ai cru en vos beaux discours. Certes, vous parlez bien Maître TRICAUD, mais- pardon de le dire- vous avez brassé du vent et nous avez fait perdre un temps précieux avec enjeux vitaux, au moins en ce qui concerne l'affaire MAHE.
Petit rappel de vos engagements publics à travers quelques vidéos ci-dessous (heureusement d'ailleurs que les Ivoiriens n'ont pas répondu appel en vous livrant leurs témoignages sur les exactions dont ils avaient été victimes, car Dieu seul sait ce que vous en auriez fait ou pas fait d'ailleurs !) :
Souhaitant que ce mail vous trouve en meilleure santé que Jacques et que toute sa famille que vous avez décidé de laisser broyer par la raison d'Etat, recevez mes tout juste cordiales salutations.
Christine COLIN-TIBALA »

Courrier précédent du 26 juin 2014 adressé à Maître TRICAUD également resté sans réponse  :
« Cher Maître,
Suite à nos échanges sur les suites à donner à l'affaire MAHE que j'ai relayés auprès de sa famille à travers Jacques et Basile, je reviens vers vous avec leurs questions auxquelles ils attendent impatiemment que vous ayez la bienveillance de répondre :
- Y a-t-il quelque chose de plus rapide et efficace que le pourvoi en cassation opposable au refus de prise en charge des frais funéraires au motif fallacieux qu'il leur appartenait de récupérer le corps et de l'inhumer en février 2006 alors que Maître NDOUMOU a récupéré l'original de l'ordonnance aux fins d'inhumation en invoquant que la dépouille étant une preuve matérielle en elle-même ne pourrait être récupérée qu'à l'issue du procès. Je me demandais notamment s'il ne serait pas judicieux d'engager la responsabilité civile professionnelle de NDOUMOU sur la base d'une perte de chance. Le cas échéant quelles démarches doivent-ils engager pour ce faire ?
- Avez-vous pu vérifier depuis le mois dernier si le pourvoi en cassation qu'ils vous avaient demandé de faire en leur nom le jour même du prononcé du jugement (merci de leur en adresser une copie) a un effet suspensif sur les 30000€ d'indemnités dues au titre du préjudice économique à Gaël dont la mère est la représentante légale ? A défaut, quelle est la procédure à suivre pour que l'enfant puisse bénéficier rapidement de cette manne certes en-deça des espoirs et des normes habituelles, mais tellement vitale au regard de sa situation et de celle de ses proches ?
- Le jugement stipule que des organismes spécialisés en matière d'assistance aux victimes sont susceptibles d'intervenir si dans les deux mois qui suivent la date où ce jugement est devenu définitif, les sommes dues n'ont pas été versées (sous réserve que le pourvoi en cassation n'ait pas l'effet suspensif susmentionné en la matière). Est-ce à vous ou à eux de les saisir le cas échéant ?
- Jacques n'a toujours pas réussi à se faire rembourser des 500€ d'ambulance pour ses deux comparutions de décembre 2013 et de février 2014 au motif qu'il aurait fallu une injonction et non une simple convocation, ce qui contredit toutes leurs informations antérieures. Sur la base des deux factures que je vous remets en fichiers joints et des convocations à son nom en votre possession, vous est-il possible de faire quelque chose dans la mesure où Jacques ne perçoit plus aucun centime depuis début janvier 2014 ?
- Lors de l'audience publique de Basile devant la CNDA du mardi 24 juin dont je vous ai fait le CR oral, les juges nous ont reproché de n'avoir aucun document original tant des convocations que des jugements dans l'affaire MAHE. Tout en vous remerciant de les avoir domiciliés à votre cabinet, vous serait-il possible de leur remettre un exemplaire chacun de l'original du jugement comme vous avez dû le recevoir ou à défaut au moins un exemplaire certifié conforme au chef de famille, soit Jacques DAHOU ?
Vous m'avez expliqué -et j'ai relayé vos propos- qu'étant intervenu dans l'urgence et tardivement dans cette affaire, vous n'aviez pas pu accéder à grand-chose du dossier. Tout en vous remerciant de votre aide, Jacques et Basile souhaiteraient savoir ce à quoi il vous a été possible d'accéder, notamment concernant les photos des crimes abusivement attribués à Firmin MAHE, des photos de ce dernier supplicié quelques heures avant son décès ou encore la carte professionnelle de Prince DIE (la fameuse carte de sécurité remise par la CEDEAO) mentionnée dans le courrier de la juge MICHON de fin 2006 et évoquée à de nombreuses reprises par NDOUMOU comme preuve à charge contre les soldats de la Licorne.
Dans la mesure où pour expliquer votre difficulté à engager de suite les poursuites contre l'Etat français pour lesquelles la famille vous a désigné depuis septembre dernier, vous avez évoqué votre surcharge de travail, vos problèmes de santé et votre moins bonne maîtrise du droit administratif que des autres branches du droit dans lesquelles vous excellez, nous vous remercions de bien vouloir nous indiquer le nom d'un ou plusieurs confrères qui seraient susceptibles de les représenter dans cette procédure qui aurait dû être entreprise de longue date par NDOUMOU et sur laquelle repose leur maigres mais déterminés espoirs que justice et vérité puissent être faites dans cette tragédie familiale qui est emblématique de la tragédie humaine qui frappe tout le pays et qui se poursuit jusqu'à aujourd'hui.
Pour finir, nous vous remercions de nous faire parvenir le communiqué que vous avez diffusé dans la presse judiciaires suite à ce jugement du 06 mai 2014 qui les éclairera quant aux tenants et aboutissants de cette décision inique, voire perverse qui les a déboutés de la plupart de leurs demandes légitimes.
Excellente réception, sincères salutations surtout meilleure santé car ça conditionne tout le reste
Christine COLIN TIBALA

LRAR de Jacques DAHOU envoyée à Maître TRICAUD et restée sans réponse depuis la mi-septembre :




Commentaires

  1. 25.01.2015 , 20h11 Madame COLIN TIBALA,
    Ainsi que je vous en ai averti à de multiples reprises, en raison de graves soucis de santé, en accord avec l'Ordre des Avocat, j'ai suspendu totalement mon exercice professionnel, avec retrait de mon nom à l'annuaire de l'Ordre à compter du 15 mai 2014.
    J'ai le plaisir de reprendre enfin mon activité d'avocat à compter de demain 26.01.2015.
    Je vous serai donc reconnaissant de bien vouloir supprimer vos écrits diffamatoires à mon égard quant à une prétendue « trahison » de ma part pour une cause judiciaire que j'ai plaidée gratuitement jusqu’au bout, dans l’intérêt de de la famille de feu Firmin MAHE, par devant la Cour d’Appel de Paris, alors que j’étais déjà très affaibli et sans demander un centime d'euro à qui que ce soit.
    Je constate que la grande " juriste " que vous êtes confond cas de force majeure avec trahison; ce alors qu'en raison de mon état de santé, dès le mois d'avril 2014, je vous ai oriente sur une consœur et un confrère très compétents.
    Je préférerai avoir à vous recevoir à nouveau dans un cadre amiable dans mon cabinet plutôt que de m'en remettre à la sagesse de la 17ème chambre correctionnelle du T.G.I. de Paris, compétente en matière de délit de diffamation par voie d'Internet.
    A vous lire,
    Cordialement.
    Norbert TRICAUD
    Avocat à la Cour de Paris

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