JUSTICE ET VERITE POUR LA FAMILLE MAHE

A 10h ce lundi 27 octobre 2014, Jacques DAHOU[1] sera en audience publique devant la CNDA (Cour Nationale du Droit d’Asile) suite au rejet de sa demande d’asile par l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides) au 35 rue Cuvier de MONTREUIL Métro Saint-Mandé Ligne 1 ou Robespierre Ligne 9.

Comme vous le savez peut-être Jacques DAHOU est arrivé en France à la fin de la première semaine du procès  des assassins de son frère Firmin Mahé, ce jeune plombier ivoirien étouffé par un sac poubelle le 13 mai 2005 dans un char de l’Armée française[2].
Tout d’abord nous insistons sur l’abus de faiblesse dont est victime Jacques DAHOU depuis bientôt 2 ans qu’il est arrivé en FRANCE dans le cadre de l’affaire MAHE[3]. Il est hospitalisé discontinuer et sans aucune perspective de soins réels ni accès à son dossier médical que nous réclamons en vain depuis le 10 décembre 2012 hormis un cour séjour dans la rue qui a failli lui être fatal en janvier 2013 alors qu’il souffre d’une grave maladie respiratoire qui est connue des 9 hôpitaux où il a été souvent maintenu pour ne pas dire détenu au secret (avec plus de 20 AR entre ces derniers). Notre plainte pour abus de faiblesse a été classée sans suite et il a même été agressé par un ASH d’origine burkinabé à SAINT-MARTIN DU TERTRE, agent couvert par sa hiérarchie contre lequel une plainte a été difficilement déposée sans suite jusqu’à présent.
9 ans et demi après ce drame, ses assassins sont en liberté après la parodie de procès d’Assises de PARIS à laquelle il nous a été donné d’assister fin 2012[4], où il n’a jamais été question de justice et de vérité, juste d’opération de communication des autorités françaises pour essayer de redorer leur blason en faisant croire que l’impunité n’existerait pas y compris quand l’Armée française est en cause tout en occultant les massacres de la force Licorne survenus du 6 au 9 novembre 2004 à ABIDJAN devant l’Hôtel Ivoire notamment comme l’attestent de nombreuses  vidéos publiques (attention contenu choquant)[5], sans oublier le bombardement de BOUAKE du 06 novembre 2004 honteusement attribué à Laurent GBAGBO à l’époque alors que tout le monde s’accorde aujourd’hui à reconnaître que c’est CHIRAC qui a monté l’affaire de toutes pièces pour avoir un prétexte pour anéantir la flotte aérienne de la République souveraine de CÔTE D’IVOIRE et ainsi empêcher la réunification du territoire en passe d’être gagnée par l’Armée régulière du pays. Quand au neuf soldats français victimes de cette tragédie[6], ils ont servi la campagne de diabolisation de Laurent GBAGBO, notamment HOLLANDE qui l’a déclaré infréquentable et l’Internationale Socialiste qui a exclu son parti le FPI (Front Populaire Ivoirien), alors qu’ils ont été sacrifiés par le Gouvernement français sur l’autel des intérêts françafricains court-termistes. Ces victimes collatérales d’une politique néocoloniale réclament justice comme celles 10 fois plus nombreuses des événements qui ont suivi notamment la fusillade de l’Hôtel Ivoire du 9 novembre 2004 précitée. Au 09 novembre 2014, nous aurons atteint la date de prescription décennale pour engager une action sans savoir si les procédures annoncées par le passé contre l’impunité de ces crimes barbares sont en cours ou non[7] :
Sauf que dans l’affaire MAHE, seules des peines de prisons avec sursis ont été prononcées  bien que 3 des quatre accusés  aient  été reconnus coupables[8].  A noter que le Général PONCET le donneur d’ordre a bénéficié d’un non lieu[9].. L’indemnisation des victimes se fait attendre et  la dépouille de Firmin se trouverait toujours à la morgue de l’IVOSEP[10] alors  que la Justice française vient de refuser d’en prendre en charge les frais d’entretien dans un jugement du 6 mai 2014 (ces derniers s’élèveraient à plus de 100 000€). Après l’autoproclamé Maître Fabien NDOUMOU, le pseudo panafricain Maître Norbert TRICAUD[11]  a déclaré forfait en abandonnant la famille au milieu du gué, lui qui avait pourtant promis il y a plus d’un an d’engager la responsabilité de l’Etat français devant les juridictions compétentes et même de faire requalifier le crime barbare de Firmin MAHE en crime contre l’Humanité ce qui le rendrait imprescriptible. Mieux, il avait laissé entendre qu’il était possible d’engager une action collective sur la base de l’ensemble des crimes de l’Armée française en Côte d’Ivoire de 2002 à aujourd’hui en invitant publiquement les victimes à lui confier leurs dossiers. Ce que malheureusement la famille de Désiré OUE[12]  ce journaliste assassiné le 14 novembre a fait et nous déplorons qu’aujourd’hui près d’un an plus tard, rien n’a été fait maître Norbert TRICAUD n’ayant même pas eu la décence de déposer la plainte qu’il devait déposer depuis décembre dernier, pas plus que de se renseigner sur le lancement d’une procédure en Côte d’Ivoire, encore moins de restituer son dossier à la famille. En ce qui concerne Jacques DAHOU, lui-même et 6 autres parties civiles représentées par Maitre Norbert TRICAUD (notamment ses 3 sœurs, sa belle soeur et représentante légale du fils de Firmin MAHE, ce dernier et le petit neveu en ligne paternelle), non seulement Maître TRICAUD les a abandonnés depuis la mi juin 2014, mais il refuse de répondre aux demandes légitimes de la famille de restituer le dossier et surtout de les informer sur l’existence d’un pourvoi en cassation qu’il avait reçu mandat de la famille de faire, tout en ne daignant pas plus leur dire s’ils peuvent ou non percevoir les seuls 30000€ qui ont été obtenus par son fils au titre de la  réparation de son préjudice économique.


Pour essayer d’étouffer définitivement l’affaire MAHE, les autorités françaises s’ingénient à rejeter toutes les demandes des parties civiles, notamment en ce qui concerne le demandes d’asile de Jacques DAHOU et de Basile GNINION, les seuls en mesure d’empêcher le classement de ce dossier noir de la Justice néocoloniale française.
Ainsi l’OFPRA et la CNDA ont produit  un rapport complètement fictif sur la base d’une mission effectuée fin 2012 en Côte d’Ivoire[13] et dont l’objectif était tout sauf de témoigner de la réalité mais bien de « sauver le soldat OUATTARA ». Ce rapport se fonde en grande partie sur le rapport de HRW : « Ils les ont tués comme si de rien n’était » d’octobre 2011 dont on connaît le parti pris anti-GBAGBO. 
Parce qu’il est toujours plus facile de partir d’exemples concrets surtout en matière de droit d’asile où chaque cas est unique par delà les similitudes entre frères d’exil, nous commencerons par évoquer Inzatta, cette jeune femme Dioula qui arrivait profondément traumatisée en France en 2004 après avoir vu son frère et sa mère se faire assassiner sous ses yeux. La lettre d’appui qu’elle reçut de la CIMADE joua un rôle décisif dans le regroupement familial qu’elle sollicitait en janvier 2011. En revanche, le premier demandeur d’asile « pro-GBAGBO » qui nous fut adressé peu après par une Assistante Sociale française qui connaissait notre engagement pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et craignait qu’il ne subisse de mauvais traitements y compris de la part de ceux qui étaient supposés lui venir en aide. A tort ou à raison, elle a préféré nous envoyer ce jeune pour que nous l’aidions à faire ses démarches plutôt que de l’adresser aux organismes précités. Lors des audiences publiques auxquelles nous avons assisté devant la CNDA nous avons pu constater qu’aujourd’hui un demandeur d’asile pro-GBAGBO modeste militant du FPI ou du COJEP est systématiquement requalifié en milicien ou mercenaire criminel. Nous en voulons pour preuve l’audience du prénommé Daouda qui se revendique Dioula ayant grandi chez un père adoptif cadre du FPI dans le Nord du pays, ne peut pas pour l’OFPRA avoir été victime des rebelles de OUATTARA qui l’ont laissé pour mort en 2009 au point qu’il s’est réfugié en « zone libre » dirigée par le régime légal de Laurent GBAGBO jusqu’en 2011 où il a fui vers la France  pour se protéger des exactions des anciens rebelles maintenant au pouvoir. Daouda  a été débouté de sa demande d’asile au motif qu’un Dioula ne pouvait pas avoir été violenté et même laissé pour mort par des militants du RDR car c’était les « miliciens » du FPI  qui étaient xénophobes et qui assassinaient les étrangers.  Il en va de même pour Basile petit neveu de Firmin MAHE[16] qui a été exproprié de ses terres natales, pourchassé et qui a la chance de s’en sortir contrairement à une grande partie de ses parents[17], amis et voisins Wé[18], de BANGOLO et dans tout le pays où ils avaient pu se réfugier avant le 11 avril 2011[19]


A ceux qui n’ont pas encore compris que l’OFPRA et le HCR ne sont absolument pas les organismes publics bienveillants qu’ils devraient être, nous les renvoyons au Rapport de mission en République de Côte d’Ivoire du 26 novembre au 7 décembre 2012. Ce rapport est aux demandeurs d’asile pro-GBAGBO ce que les rapports de HRW dont celui précité sont à la déportation de Laurent GBAGBO à la CPI : une vaste entreprise de falsification de l’Histoire en cours de la CÔTE D’IVOIRE, la négation des crimes de la rébellion et l’inversion des victimes et des bourreaux. En effet, non seulement ce rapport accrédite la victoire de OUATTARA aux élections présidentielles de 2010, mais il reprend tous les faux procès qui ont servi à diaboliser Laurent GBAGBO, à justifier sa chute à coup de bombes franco-onusiennes et tout ce qui en a découlé, à commencer par son transfèrement à LA HAYE : charnier de YOPOUGON, escadrons de la mort, assassinat d’opposants, d’allogènes, de journalistes (Robert GUEI, Guy André KIEFFER, Stéphane di RIPPEL, Yves LAMBLIN,…), milices tribalistes,… Ce rapport occulte totalement le régime de Terreur qui s’est abattu sur la CÔTE D’IVOIRE depuis le 11 avril 2011 avec sa cohorte de victimes antérieures dès la rébellion de 2002 bien identifiées elles contrairement aux victimes pro-OUATTARA souvent anonymes ou imputées à tort aux camp GBAGBO.
A noter que cette négation de la souffrance du camp de la légalité constitutionnelle s’accompagne d’une entreprise d’accumulation de fausses preuves concernant les crimes abusivement imputés au camp GBAGBO telle que l’affaire emblématique de la « tuerie » des femmes d’ABOBO du 3 mars 2011 relayée par ce rapport (cf. un article consacré à ce médiamensonge) [14]. Tandis qu’au pays, on fabrique des témoignages et des faux aveux à coup de monnaie sonnante et trébuchante, de tortures et/ou de pressions en tous genres, les administrations françafricaines et leurs « milices » associatives au-dessus de tout soupçon[15], sans oublier leurs relais médiatiques complaisants, sont à l’œuvre pour fabriquer des récits de victimes qui ne contredisent par leur parti pris surabondant pro-OUATTARA antérieur. C’est donc à l’OFPRA et à la CNDA que sont fabriquées sans en avoir l’air les « armes de destruction massive » de la vérité historique de la Côte d’Ivoire libre et indépendante avec des tonnes et des tonnes de dossiers tous auréolés du sceau de l’apparente « vérité » puisque les victimes elles-mêmes contribuent à valider ces récits falsifiés de leur propre souffrance, prisonnières de la nécessité de ne pas déplaire à cette France, éternelle POMPIER PYROMANE qui a le pouvoir d’une main de les sauver du régime sanguinaire et liberticide qu’elle a de l’autre installé en Côte d’Ivoire !

Pour en revenir à ce jeune Daouda né en 1980, musulman et Dioula qui a donc introduit un recours devant la CNDA suite au rejet de sa demande d’asile initiale par l’OFPRA, il est important de noter que, pour une raison inexpliquée, il était absent à sa propre audience de comparution. Naturellement, la CNDA et même son avocate commise au titre de l’aide juridictionnelle avaient beau jeu de l’incriminer en son absence, puisqu’il n’était pas là pour se défendre… C’est tellement facile de taper sur un demandeur d’asile qui souvent sait à peine lire et écrire, n’a pas de toit, n’a aucun revenu, pas même l’ATA (Allocation Temporaire d’Attente) interrompue sans raison au gré des instructions et/ou incompétences de Pôle Emploi (bizarrement l’organisme gestionnaire des demandeurs d’asile traités comme des Demandeurs d’Emploi alors qu’ils n’ont même pas le droit de travailler !). Bref, Daouda qui demande l’asile politique, n’est pas présent à l’audience de son recours devant la CNDA… Mais cela n’empêche pas la comédie humaine de se poursuivre. Un rapporteur/instructeur de l’OFPRA résume le récit que le jeune Daouda est supposé avoir fait (lui a eu au moins la chance de bénéficier d’un entretien avec l’OFPRA avant la décision de rejet, ce qui est loin d’être le cas de tous les demandeurs d’asile et nous nous tenons à votre disposition pour évoquer des cas concrets : ceux de Jacques et Basile justement!). « Il prétend avoir été adopté à l’âge de 14 ans par un cadre du FPI […] Il prétend avoir lui-même milité activement au sein de la « milice » du Front Populaire Ivoirien […] Il dit avoir été emmené par des militants du RDR en 2009, battu et laissé pour mort […] Il aurait ensuite trouvé refuge à ABIDJAN zone pro-GBAGBO jusqu’à la chute du régime en avril 2011 avant de réussir à venir en France. » A ce récit très tendancieux du parcours de notre jeune demandeur d’asile, succède un « débat » pour le moins surréaliste –répètons-le en l’absence du principal intéressé- avant cette décision lapidaire des 3 « juges » de la CNDA. Le rejet est confirmé et motivé de la sorte – lisez attentivement s’il vous plaît et mesurez la portée négationniste, voire criminelle des décisions apparemment fondées du tandem OFPRA/CNDA – d’abord parce qu’il paraît que culturellement, il n’est pas possible qu’il ait été lui un garçon musulman adopté à l’âge de 14 ans ; ensuite parce qu’il n’apporte pas la preuve de son appartenance aux « milices » FPI (j’insiste sur le terme car c’est celui là même répété par les juges dans ce cas précis mais pour plusieurs autres dossiers traités en audience publique, alors que les faits sont supposés avoir eu lieu en 2009 soit après la caravane de la paix où les partis politiques ivoiriens, surtout celui au pouvoir avait de nombreux militants, mais point de miliciens à notre connaissance, contrairement aux rebelles qui occupaient le territoire par la force). Et motivation décisive finale tautologique : ce jeune Dioula musulman ne peut pas avoir fait partie des « milices » du FPI car les militants pro-GBAGBO sont réputés s’en prendre aux Dioulas et autres allogènes du Nord. Donc l’OFPRA et la CNDA n’accordent aucun crédit aux récits des victimes qu’ils sont supposés protéger –tout au moins en ce qui concerne la CÔTE D’IVOIRE. Seul compte le «storytelling» qu’il faut à tout prix valider pour justifier la politique étrangère franco-ivoirienne. De la « France d’asile » à la « France cimetière d’exil », il n’y a jamais eu bien loin…Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Le maintien en détention de Laurent GBAGBO et de tous les autres prisonniers politiques sur fond de légitimation du valet local OUATTARA ne passera pas par nous. A bon entendeur salut !
 « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais elle doit en prendre sa part » avait dit Michel ROCCARD dont la formule a souvent été tronquée de sa deuxième moitié. Et nous osons ajouter : « surtout quand c’est elle qui est allée mettre à feu et à sang tout un pays pour installer un seul homme plus servile au pouvoir » !




[1] Interview de Jacques DAHOU, le frère de Firmin MAHE depuis un des hôpitaux dans lequel il  est « détenu » depuis près de deux ans http://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ ; Interview de Jacques DAHOU parue dans Billets d’Afrique de Survie Mai 2014 : http://survie.org/auteur/jacques-dahou  
[17]  Voir liste des victimes identifiées d’un massacre de DAH en annexe 1
        Voir liste des victimes identifiées des massacres de 2002/2003 en annexe 2 et les 
        liens suivants : 
        http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/03/la-deuxieme-tragedie-de-duekoue-en.html ;
         http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2011/05/duekoue-comme-oradour-sur-glane-nest.html ;
         http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/06/duekoueloradour-sur-glane-d-alassane.html 
[19]  Mémorandum en images non exhaustif sur la tragédie ivoiriennes depuis 2002 :



ANNEXE 1 :
LISTE DES VICTIMES DE MASSACRES DE DAH EN 2003

ANNEXE 2 :
LISTE DES VICTIMES DE MASSACRES DE DUEKOUE ET BANGOLO FIN 2002 DEBUT 2003
Villes et villages martyrs de l’ouest de la Côte d’ivoire : Duékoué, Bangolo, Bagohouo, Guéhiébly, Guinglo-Zia, Baoubly, Tao-Zéo, Pona-Vahi, Yrozon, Diahon, Bahé-Sébon, Gozon, Fengolo, Gohouo-Zagna, Zaodrou, Petit-Pin, Grand-Pin, Diédrou, etc. Entre le 20 décembre 2002 et le 26 février 2003, trois-cent soixante-huit (368) civils aux mains nues y ont été tués par les rebelles de tout acabit qui ont attaqué la Côte d’ivoire le 19 septembre 2002, avec pour mission d’installer Alassane Dramane Ouattara au pouvoir par un coup d’Etat. Les détails de la comptabilité macabre sont les suivants : Duékoué : deux cent cinquante-trois (253) civils tués et quatre-vingt-sept (87) disparus. Bangolo : cent quinze (115) civils tués. A ces morts et disparus, presque tous de l’ethnie des autochtones Guérés, il faut ajouter des milliers de blessés dont beaucoup ont dû mourir faute de soins. Pour Bangolo, une liste de parents ou d’amis susceptibles de témoigner accompagne celle des victimes du carnage des rebelles.
La terrible comptabilité, qui est loin d’être exhaustive, a été établie par le Comité départemental de gestion de crise de Bangolo, au cours d’une mission effectuée du 25 au 28 février 2003, sous la conduite d’Emile Goué Blesson, président du Conseil général de Bangolo et d’Aimé Guiri, le maire de la commune. Les résultats de cette mission d’évaluation des crimes de la rébellion ont été publiés par le quotidien ivoirien Notre voie dans ses parutions des mardi 04 mars et mercredi 05 mars 2003.
Depuis le 11 avril 2011, Alassane Dramane Ouattara et les rebelles auteurs de crimes qui heurtent la conscience humaine sont à la tête d’un régime de terreur en Côte d’Ivoire, sous la protection de l’impérialisme international. Tous les chefs militaires et les représentants politiques de la rébellion ont été nommés par Ouattara, en guise de récompense, à de hautes fonctions dans l’administration et dans les armées. Ces nominations achèvent de convaincre que les structures de la rébellion déclenchée le 19 septembre 2002 sont des démembrements du Rassemblement des républicains (Rdr), le parti dont Ouattara est le président. En voici quelques exemples édifiants :
-Soro Kigbafori Guillaume, chef du Mouvement patriotique de Côte d’Ivoire (Mpci) sorti des entrailles de la mafieuse Cosa nostra et rebaptisé Forces nouvelles (Fn) avec ses démembrements à Linas-Marcoussis, figure de proue de la rébellion, président de l’Assemblée nationale, dauphin constitutionnel de Ouattara ;
-Koné Tiémoko Meyliet, gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (Bceao), la banque dont les agences ont été cambriolées et pillées par les rebelles à Bouaké, Korhogo et Man en 2003 ;
-Koné Mamadou, président de la Cour suprême ;
-Soumaïla Bakayoko, chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), nouveau nom de baptême des Forces armées des forces nouvelles (Fafn), l’aile militaires de la rébellion, en vertu d’une ordonnance signée par Ouattara, le 17 mars 2011 ;
-Moussa Dosso, gestionnaire de la Centrale, la caisse noire de la rébellion, ministre de l’Industrie ;
-Chérif Ousmane, adjoint au commandant du Groupement de la sécurité présidentielle (Gspr) ;
-Issiaka Ouattara alias Wattao, adjoint au commandant de la Garde républicaine (Gr) ;
-Koné Zackaria, responsable de la police militaire et grand chef de la confrérie des dozos, force supplétive criminelle des Frci ;
-Ousmane Coulibaly alias Ben Laden, préfet de la région de San Pedro ;
-Messamba Koné, préfet de la région de Guiglo;
-Tuho Fozié, préfet de la région de Bondoukou.
L’installation par les armes d’Alassane Dramane Ouattara à la tête de l’Etat ivoirien par les troupes françaises et onusiennes le 11 avril 2011 apparaît indéniablement comme l’achèvement du coup d’Etat commencé le 19 septembre 2003.
La justice ivoirienne et la Cour pénale internationale (Cpi) aux ordres ferment les yeux sur les massacres de masse commis en Côte d’Ivoire et dont les auteurs jouissent d’une totale impunité. Duékoué, Bangolo et toutes les régions de Côte d’Ivoire couvertes de sang par la rébellion depuis plus d’une décennie attendent les enquêteurs de la Cpi mille fois annoncés et jamais vus.
Ci-après les listes des civils tués et disparus telles qu’elles ont été publiées par Notre voie, sous le titre « Massacres à Bangolo et Duékoué. » (Notre voie, mardi 04 mars 2003, page 9 et Notre voie, mercredi 05 mars 2003, pages 8 et9).
Une contribution de Deuxer Céi Angela L’œil du juste
Nota bene. Internationalistes d’Afrique et du monde, pour briser la conspiration du silence, diffusons partout ces listes des victimes de l’impérialisme et de ses valets en Côte d’Ivoire.
Listes non exhaustives des civils tués par les rebelles entre le 20/12/2002 et le 26/02/ 2003
Listes non exhaustives des civils disparus entre le 20/12/2002 et le 26/02/2003
Département de Duékoué
Guinglo-Zia. Sous-préfecture de Bagohouo.
Dix-huit (18) civils tués
Minzon Yéhé Sévérin : planteur. Tué le 21/12/2002
Tchingnin Monlé François : planteur. Tué le 21/12/2002
Zapé Bli Denis : planteur. Tué le 21/12/2002
Koué Roger : planteur. Tué le 28/12/2002
Oula Léhon Ernest : planteur. Tué le 28/12/2002
Dié Tchéhé Hélène : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Dié Témoho Ernest : planteur. Tué le 28/12/2002
Tia Monnéhé Robert : planteur. Tué le 28/12/2002
Gbahouo Gnahé André : planteur. Tué le 30/12/2002
Dibaté Goré Emile : planteur. Tué le 30/12/2002
Guélapoholé Célestin : planteur. Tué le 05/01/2003
Bouhou Bla : ménagère. Tuée le 07/01/2003
Vao Aimé : planteur. Tué le 09/01/2003
Maégnon Gnémémin Germain : planteur. Tué le 09/01/2003
Zibé Boniface : instituteur. Tué le 14/01/2003
Liblédé Pauline : ménagère. Tuée el 14/01/2003
Pomoin Ernest : planteur. Tué le 13/02/2003
Gnokpahi Zéba Marie : ménagère. Tuée le 13/02/2003
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Département de Duékoué
Baoubly. Commune de Duékoué
Dix-sept (17) civils tués
Bohi Théodore. Tué le 26/12/2002
Djinhingoué Lucien. Tué le 26/12/2002
Doho Gnonséa Amani. Tué lé 26/12/2002.
Doué Monnéhan Gaston. Tué le 26/12/2002
Duhon François. Tué le 02/01/2003
Fohoké Minsébon Germain. Tué le 02/01/2003
Gnou Serge. Tué le 02/01/2003
Goho Anicette. Tué le 26/01/2003
Kanouan Christian. Tué le 26/01/2003
Kéhanla Estelle. Tuée le 26/01/2003
Oulouaka Gaha Paul. Tué le 26/01/2003
Woulihi Jeannette. Tuée le 26/01/2003
Yékouia Agnès. Tuée le 26/01/2003
Yoralé Vincent. Tué le 02/02/2003
Zahi Macoura. Tuée le 06/02/2003
Zohé Monsio Benjamin. Tué le 06/02/2003
Zou Marie. Tuée le 08/20/2003
Trente-et-un (31) civils disparus
Bahou André
Béhé Platini
Dibaté Douhohou François
Dibaté Madeleine
Dié Cécile
Dié Mankoura
Djion Sida
Doué Lambert
Fampé Asserne
Fonké Yéha Kadi
Gboho Agnès
Gnahé parfait
Goulin paul
Konvléhi Fampé
Koulapoho Madeleine
Kpaé Guéi Bernard
Mahoua
Malamin Patrice
Néoulou Gaspard
Oula Tia Joseph
Oulaé Marguerite
Oulé Hélène
Ouloidé Jean
Séa Benoît
Sémakpa Bertine
Tié Hou Lambert
Yoyo
Zébo Téhé Hélène,
Zébo Zou Marie
Zigléhi Hélène
Zio Madeleine
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Département de Duékoué
Tao-Zéo. Commune de Duékoué
Vingt-et-un (21) civils tués
Tahé Rosalie. Tuée par balles le 21/12/2002
Gnahou Sidonie. Brûlée le 21/12/2002
Tienouhin Gilbert Egorgé le 21/12/2002
Bahé Téhé félix. Egorgé le 21/12/2002
Nonzi Thérèse. Egorgée le 26/12/2002
Anoké Louis. Tué le 26/12/2002
Houhimin Clémentine. Tuée le 26/12/2002
Toh Ouégoué Blanchard Tué le 26/122002
Goho Bohi Paul. Tué le 05/01/2003
Féahézaï Joseph. Tué le 12/01/2003
Ziahou Kohic. Egorgé le 12/01/2003
Lidéhi Patricia. Tuée le 06/02/2003
Sébon Firmin. Egorgé le 08/02/2003
Poa Sonia. Brûlée le 08/02/2003
Oubiha Adèle. Tuée le 08/02/2003
Guéhi Viviane. Brûlée le 09/02/2003
Fouégnan Joséphine. Brûlée le 09/02/2003
Kouassi Kouamé Pascal. Tué le 11/02/2003
Koulahi Koulanaho. Tué le 11/02/2003
Tinhé Gbohé Hortense. Tué le 15/02/2003
Sénan basile. Egorgé le 15/02/2003
Un (01) civil disparu.
Kouinérou Sia. Disparu le 08/02/2003
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Département de Duékoué
Blody. Commune de Duékoué
Douze (12) vils tués
Blé Lahoyéhé : planteur. Tué le 21/12/2002
Daha Goho Martine : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Danébo Gaspard : planteur. Tué le 28/12/2002
Bah Thérèse : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Zah Eugène : planteur. Tué le 02/01/2003
Blohi Goh Marie : ménagère. Tuée le 02/01/2003
Djédéha Zi Rachelle : ménagère. Tuée le 05/01/2003
Gbahou Bohé Maurice : planteur. Tué le 09/01/2003
Yaha Oulaï Gaston : planteur. Tué le 14/01/2003
Tahé Goué Gaspard : planteur. Tué le 16/01/2003
Tinhé Hortense : ménagère. Tuée le 12/02/2003
Gnonkpaï Zéba : ménagère. Tuée le 14/02/2003
Neuf (09) civils disparus
Oula Dié Lambert : planteur. Disparu le 21/12/2002
Gloho Colette : ménagère. Disparue le 21/12/2002
Dié Olga : ménagère. Disparue le 21/12/2002
Monhiéhi Jean : planteur. Disparu le 21/12/2002
Gui Bléhi Jean : planteur. Disparu le 28/12/2002
Pénan Jean : planteur. Disparu le 28/12/2002
Fihi Denis : planteur. Disparu le 28/12/2002
Fiho Zoh Edith : ménagère. Disparue le 28/12/2002
Fiho Pin Pierre : Elève. Disparu le 28/12/2002
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Département Duékoué
Pona-Vahi. Sous-préfecture de Bagohouo
Huit (08) civils tués
Kouassi M’Gbéman : planteur. Tué le 21/12/2002
Songo Norbert : planteur. Tué le 21/12/2002
Déhuily Solange : ménagère. Tuée le 28/12/2002
Djézion Benoît : planteur. Tué le 04/01/2003
Guéi Robert : planteur. Tué le 09/01/2003
Zéba Bertine : ménagère. Tuée le 11/01/2003
Djéhi Thérèse : ménagère. Tuée le 12/02/2003
Bah Marcelline : ménagère. Tuée le 14/02/2003
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Département de Duékoué
Sibably. Sous-préfecture de Bagohouo
Deux (02) civils tués
Podé Drou Yahi : planteur. Tué le 21/12/2002
Guéhou Kohon : élève. Tué le 21/12/2002
Cinq (05) civils disparus
Néhin Maurice
Yadé Victor
Gouhé Hélène
Guéhi Georges
Douh Emile
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Département de Duékoué
Nidrou. Sous préfecture de Bagohouo
Six (06) civils tués
Baha Zouhou : tailleur. Tué le 21-12-2002
Guéyé Konhonbo Rachel : planteur. Tué le 21-12-2002
Bah Ninsémon Gabriel : planteur. Tué le 21-12-2002
Téhé Boué Paul : planteur. Tué le 21-12-2002
Guy Aubain : planteur. Tué le 21-12-2002
Dohi Suzanne : ménagère. Tué le 21-12-2002
Neuf (09) civils disparus
Lao Gao Paul : planteur. Disparu le 26-12-2002
Baha Gabriel : planteur. Disparu le 26-12-2002
Zouh Koulaï Maurice : planteur. Disparu le 26-12-2002
Béhé Joseph : planteur. Disparu le 26-12-2002
Koua Yéhan Benoît : planteur. Disparu le 26-12-2002
Zahé Suzanne : ménagère. Disparue le 26-12-2002
Veuve Glazaï Gahon : ménagère. Disparue le 26-12-2002
Guy Innocent : planteur. Disparu le 26-12-2002
Kouéhé Zréhoué : planteur. Disparu le 26-12-2002
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Département de Duékoué
Yrozon. Sous-Préfecture de Bagohou
Vingt (20) civils tués
Kuiéhou Gbohou Ernest : planteur. Tué le 26-12-2002
Téhé Monlah Hervé : élève au CM2. Egorgé le26-12-2002
Gougnon Thien Joseph : planteur. Tué le 26-12-2002
Oula Sébohi Vincent : planteur. Tué le 29-12-2002
Mahé Moubohi Robert : planteur. Tué le 30-12-2002
Ghéha Tchèhè : planteur. Egorgé le 30-12-2002
Gninhi Séan Denis : planteur. Egorgé le 03-01-2003
Séan Gnéhi Suzanne : ménagère. Egorgée le 03-01-2003
Oula Vincent : planteur. Tué le 08-01-2003
Gnahoré Edy : Planteur. Tué le 08-01-2003
Pahou Levry : planteur. Tué le 08-01-2003
Loho Lao Alain : planteur. Tué le 13-01-2003
Gouléï Baho Joseph : planteur. Tué le 17-01-2003
Kémaé Monnéhé Jean : agent commercial. Tué le 24-01-2003
Téhé Maho Georges : planteur. Tué le 24-01-2003
Gui Tiérou Gabriel : planteur. Tué le 27-01-2003
Gnahé Ouli : ménagère. Tuée le 27-01-2003
Bah Héblétchin Micheline : 4ans. Tuée le 29-01-2003
Bah Naho Emile : Pensionnaire. Tué le 29-01-2003
Yéan Etienne : planteur. Egorgé le 09-02-2003
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Département de Duékoué
Sous-Préfecture de Guéyébly
Dix-sept(17) civils tués
Loh Méo Georges : planteur. Tué le 22-12-2002
Taha Déhonhi Vincent : planteur. Tué le 22-12-2002
Gossio Gnonlé Eric : élève. Tué le 05-01-2002
Oulaï Djéziao : ménagère. Tuée le 22-12-2002
Nao Pierre : planteur. Tué le 22-12-202002
Siéhi Amani : planteur. Tué le 22-12-2002
Dié Pahou : Planteur. Tué le 22-12-2002
M. Jerôme : Instituteur. Tué le 22-12-2002
Tchémou Jorès : Maçon. Tué le 22-12-2002
Bernus Wonnebo : Ag.P/BAD-ouest. Tué le 22-12-2002
Mme Touré : ménagère. Tué le 22-12-2002
1 Lobi non identifié : planteur. Tuée le 22-12-2002
Pao Madeleine : ménagère. Tuée le 09-01-2003
Gbahou Agnès : ménagère. Tuée le 29-01-2003
Tiémoko Zou Pélagie : ménagère. Tuée le 05-02-2003
Mme Guéi née Yéhi Cécile : ménagère. Tuée le 22-12-2002
Souhou Omblé Jules : planteur. Tué le 30-12-2002
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Département de Duékoué
Diéhiba. Sous-Préfecture de Guéhiébly
Neuf(09) civils tués
Oula Bah Léon : planteur. Tué le 01-01-2003
Sompléhi Taha Jeannot : planteur. Tué le 01-01-2003
Lébahi Zéhon André : planteur. Tué le 01-01-2003
Taha Bientôt : planteur. Tué le 01-01-2003
Mme Oula Tahé née Djéhoulou : ménagère. Tuée le 06-01-2003
Oula Guéhé Denis : planteur. Tué le 12-01-2003
Mme Pléhi Sinan : Ménagère. Tuée le 17-01-2003
Mme Téhé Zati : Ménagère. Tuée le 19-01-2003
Témonahin Viviane : Ménagère. Tuée le 23-01-2003
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Département de Duékoué
Séouin-Guiglo
Quatre (04) civils tués
Péhé Glonh Sylva. Tué le 20/12/2002
Yaho Mondouho Mathurin. Tué le 21/12/2002
Klah Makoula. Tuée le 21/12/2002
Yaho Monséguéla Honoré. Tué le 21/12/2002
Trois (03) civils disparus
Oula Zoh Séraphin. Disparu le 24/12/2002
Bahi Fidèle. Disparu le24/12/2002
Zoh Sahira. Disparu le 24/12/2002
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Département de Duékoué
Diourouzon
Quatre (04) civils tués
Siba Jonas Hervé. Tué le 31/12/2002
Glahou Laurent. Tué le 14/12/2003
Gougnan Kla Georges. Tué le 06/02/2003
Iro Vahou Gabriel. Tué le 14/02/2003
Deux (02) civils disparus
Tchéa Noël
Monéan Anicet

Nota bene concernant Diourouzon : « Cette liste n’est pas complète car depuis la guerre qui a commencé le 22 décembre à Diourouzon jusqu’à cette date du 18/02/2003, c’est ce qui a été constaté. Mais les assaillants continuent de parcourir les villages. A Diourouzon, toutes les maisons sont pillées. » Seguei None
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Département de Duékoué
Bagohouo. Sous-préfecture de Bagohouo
Seize (16) civils tués
Tia Narcisse : planteur. Tué le 21/12/2002
Kahié Oula Gérard : planteur. Tué le 21/12/2002
Tahé félix : planteur. Tué le 21/12/2002
Vaho Minhin pascal : planteur. Tué le 25/12/2002
Bah Glou Laurent : planteur. Tué le 25/12/2002
Yrié Gaspard, planteur : Tué le 25/12/2002
Déhé Joseph : planteur. Tué le 25/12/2002
Gnahé Georges : planteur. Tué le 12/01/2003
Nigbéi Madeleine : ménagère. Tuée le 14/01/2003
Boby Jean : planteur. Tué le 14/01/2003
Mondjibi Philippe : planteur. Tué le 25/01/2003
Bah Dié Denis : planteur. Tué le 05/02/2003
Yrié Timobli Marie-L. : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Djéhi Zognéhon Jeanne : ménagère. Tuée le05/02/2003
Iyé Sébo Thérèse : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Zibo Jeannette : ménagère. Tuée le 06/02/2003
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Département de Duékoué
Tissongnéné
Sept (07) civls tués
Guéi Kpaï Jean. Tué le 29/12/2002
Diézon Dié Adolphe. Tué le 07/01/2003
Gningni Roger. Tué le 17/01/2003
Oula Séba Denise. Tuée le 11/01/2003
Kpaï Bohou Jeannne. Tuée le 11/01/2003
Séhé Mélanie. Tuée le 23/01/2003
Bohé Denis. Tué le 23/01/2003
Quatre (04) civils disparus
Bah Gaspard
Gaha Cilette
Zionin Pascal
Yéhé Jeannette
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Département de Duékoué
Fengolo
Vingt-et-un (21) civils tués
Selai Robert. Tué le 27/12/2002
Gnohou Domouhi Denis. Tué le 27/12/2002
Kpandré Hilaire. Tué le 27/12/2002
Kpandré Mireille. Tué le 27/12/2002
Kpandré Judith. Tuée le 27/12/2002
Tahé Alphonse. Tué le 27/12/2002
Laho Djihi. Egorgée le27/12/2002
Diéto Thiery. Egorgé le 27/12/2002
Gnombléhé Prosper. Torturé à mort le 27/12/2002
Kahou Zoé Téhé jean. Tué le 27/12/2002
Oulassié Raphaël dit Gbako. Tué le 27/12/2002
Gayé Taha Alfred. Tué le 31/12/2002
Kohé Joséphine. Tuée le 31/12/2002
Bah Benoît. Tué le 31/12/2002
Zoé Paul. Tué le 06/01/2003
Féongboha Perrot. Tué le 06/01/2003
Zéba Siéhi. Tué le 19/01/2003
Doho Wilaumez. Tué le 19/01/2003
Djiaya Antoine. Tué le 04/02/2003
Monsio Bruno. Tué le 07/02/2003
Monsio Zahonhwombou Fl. Tué le 07/02/2003
Huit (08) civils disparus
Bahia Zou
Ouongninion Bientôt
Klazion Kouiti
Tayé Joseh
Zaesson Gabriel
Bly Tchara maurice
Toulo Eugénie
Doho Zéba colette
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Département de Duékoué
Débobly
Sept (07) civils tués
Yoka René (46 ans)
Wonsio Odette (28 ans)
Séhé Natacha (19 ans)
Doué Estelle (2ans)
Zia Kouty (75 ans)
Téhé Gabriel (72 ans)
Djah Simone (63 ans)
Cinq (05) civils disparus
Djiha Lucie épouse Mané Gba Fredinand
Gba Cyrile
Yéoula Blandine
Séguié Ema
Guéi Hélène
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Département de Duékoué
Bahé-Sébon. Sous-préfecture de Guéhiébly
Dix-sept (17) civils tués
Zoé Augustine : ménagère. Tuée le 01/01/2003
Glahou Tahé Paulette : ménagère. Tuée le 01/01/2003
Yébo Ricardo : planteur. Tué le 01/01/2003
Kéhi Doh Colette : ménagère. Tuée le 01/01/2003
Oula Blé Joseh : planteur. Tué le 06/01/2003
Diallo : commerçant. Tué le 12/01/2003
Glahou Goué Juliette : ménagère. Tuée le 17/01/2003
Téhé Michel : planteur. Tué le 19/01/2003
Gniolélé Denis : planteur. Tué le 23/01/2003
Gboho Minsé Pierre : planteur. Tué le 23/01/2003
Bah Zou Robert : planteur. Tué le 29/01/2003
Glahou Yéhi Honoré : planteur. Tué le 31/01/2003
Pléhi Sinan Pauline : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Zouh Thérèse : ménagère. Tuée le 05/02/2003
Ziaé Soki : planteur. Tué le 08/02/2003
Nahia Richelle : ménagère. Tuée le 10/02/2003
Glaou Kéhi Ines : ménagère. Tuée le 14/02/2003
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Département de Bangolo
Liste des civils tués par les rebelles du 20 décembre 2002 au 26 février 2003
Noms cent quinze (115) civils tués et de leurs villages
-Gnénézéhi Fahé Jean Gohouo Zagna
-Yoro Guéi Georges Gohouo-Zagna
-Déhou Taha Jean Gohouo-Zagna
-Klao Gboho Emile Gohouo-Zagna
-Guéhou Gilbert Gohouo Zagna
-Lytho Bah Simone Gohouo-Zagna
-Tiérou T. Jules Gohouo-Zagna
-Guéhé Bertine Gohouo-Zagna
-Doué Taha Taouaké-Tably
-Néampohi Gilbert Baïbly
-Koa Sécoulé Douékpé
-Sré Elysée Douékpé
-Bah Bruno Zaodrou
-Zaé Kouity Zaodrou
-Gohi Gaston Zaodrou
-Jimmy Zaodrou
-Toh Victor Diéouzon
-Taho Emma Péhai
-Mon Yaï Thérèse Diédrou
-Loho Marie Diédrou
-Sohou Joseph Diédrou
-Bla François Péhai
-Oulouamaho Martine Péhai
-Dji Emiel Gloubly
-Ziao Gloubly
-Guéhi Sioto Gloubly
-1 Baoulé Fhing béoua
-Blao Colette Kahen
-Gnahé Goho Zola Petit-Pin
-Zéba Henriette Petit-Pin
-Gnahé B. Robert Petit-Pin
-Boua Hélène Petit-Pin
-Douhou Lazare Guéhouo
-Guéi Vincent Guéhouo
-Dabo Oula Félix Bangolo Carrefour
-Dabo D. Blaise Bangolo Carrefour
-Goué Mayéré Bangolo Carrefour
-Douho Smith Ganzon
-Oulaï Joseph Ganzon
-Wonyé Cécile Ganzon
-Oula Emilienne Ganzon
-Djéla Poka Casimir Ganzon
-Son Gbaléhé Alexis Ganzon
-Oula Banhié Paul Ganzon
-Gouézao Ganzon
-Drouho Taha Martine Ganzon
-Taï Sylvain Ganzon
-Paho Monique Bangolo-ville
-Zeh Kouity Bangolo-ville
-Zio Téhé Kevin Bangolo-ville
-Zio Alain Wilfred Bangolo-ville
-Gbaï Pierre Bangolo
-Kouamé Kouamé Bangolo
-Koué Barthélémy Bangolo
-Abdoulaye Bangolo
-Déhégnan Mathias Bangolo
-Beh Cyrille Bangolo-ville
-Blé Naya Gouégui
-Gui Djégnon Christophe Yably-Guinglo
-Yah Ouloua C. Yably-Guiglo
-Keh Landry Gouégui
-Goué Alain Gouégui
-Tagouyia Jean-Luc Gouégui
-Djédéa Odilon Basile Gouégui
-Zion Tah Constant Gouégui
-Bah Agnès Gouégui
-Kanhan Maurice Gouégui
-Laissiobé M. Paul Gouégui
-Keh Pierre Gouégui
- Gninion Patrice Gouégui
-Zoé Honoré Guézon-Binao
-Yao Yaléhi D. Mat Guézon-Binao
-Kéï Kla Juliette Guézon-Binao
-Zaha Monan Colette Guézon-Binao
-Téhé Lébohi Kéï R. Grand-Pin
-Koula Thérèse Grand-Pin
-Oula Z. G. Vincent Grand-Pin
-Rahou Roland Grand-Pin
-Tchinhi O. Michel Grand-Pin
-Péhéhili Jacqueline Grand-Pin
-Nahi D. Morgan Grand-Pin
-Gonhi L. Faustin Grand-Pin
-Gbohouo Bah Jean Gohouo Zagna
-Djéla Kagne Thérèse Gohouo Zagna
-Douaho Didier Kahen
-Mézon Jean-Marie Kahen
-Baho Omer Kahen
-Bloho Sogbè Kahen
-Lognonon Rosalie Kahen
-Bia Guézohou Kahen
-Gbléï Victor Kahen
-Yoro Bientôt Pinhou
-Yoro Victor Pinhou
-Bégnégnénon Suzanne Pinhou
-Tayou Gnohouéi M. Pinhou
-Douohou Thérèse Pinhou
-Gohou Yougan Paul Pinhou
-Gnayo Colette Pinhou
-Vlonhou Joseph Pinhou
-Kao Macoura Pinhou
-Péhé Jules Banguéhi
-Touyao Hilaire Banguéhi
-Teya Victor Banguéhi
-Clé Suzanne Banguéhi
-Moho Jeannette Banguéhi
-Tahi Sian Benoît Grand-Pin
-Taha Zahi Jean Grand-Pin
-Sanhin Jeannette Grand-Pin
-Mme Kora Matoma Grand-Pin
-Yékoula Dié Géné Grand-Pin
-Kohou Tahi Grand-Pin
-Guéhi Kohon Ed. Grand-Pin
-Zon Gnao-Diéou
-Gnéo Soun Guéi Ponan
-Tahi Germain Dia Pléan
Départements de Duékoué etde Bangolo
Tableau récapitulatif provisoire des civils assassinés et disparus (20/12/2002 au 26/02/2003)
Blody. 12 tués. 09 disparus
Tao-Zéo. 2 1 tués. 01 disparu
Fengolo. 21 tués. 08 disparus
Baoubly. 17 tués. 31 disparus
Tissongnéné. 07 tués. 04 disparus
Diahoun. 18 tués. 03 disparus
Guéyébly. 17 tués
Débobly. 07 tués. 05 disparus
Diéhiba 09 tués
Bahé Sébon 17 tués
Gozon 15 tués 04 disparus
Sropan 14 tués. 03 disparus
Diourouzon 04 tués 02 disparus
Sehon-Guiglo 04 tués 03 disparus
Bagohouo 16 tués
Guinglo-Zia 18 tués
Yrozon 20 tués
Nidrou 06 tués 09 disparus
Sibably. 02 tués 05 disparus
Ponan-Vahi 08 tués
Duékoué. Total des civils tués : 253
Duékoué. Total civils disparus : 87
Bangolo. Total des civils tués : 115

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