UN AVEU DE POIDS : MAÎTRE BENOÎT AVOCAT DE OUATTARA

Jean-Paul BENOÎT admet que les partisans du Président Laurent GBAGBO ne sont pas dangereux pas même avec l'avocat de leur bourreau OUATTARA.
Depuis des années que nous manifestons devant l'ambassade de Côte d'Ivoire sise en FRANCE au 102 avenue Poincaré 75116 PARIS, nous rencontrons régulièrement Maître Jean-Paul BENOÎT un des deux avocats qui représente l'imposteur OUATTARA à la CPI. Hier encore dimanche 15 septembre 2018, il n'a pas hésité à traverser notre rassemblement au bras d’une femme pour vaquer à ses occupations comme il l'avait fait à de nombreuses reprises auparavant[1] .

Quand on pense que les partisans de Laurent GBAGBO continuent d'être taxés de "miliciens sanguinaires" dans la plupart des rapports des ONG et des jugements des juridictions françaises, que la CPI refuse d'accorder la liberté à Laurent GBAGBO en prétendant que ses partisans seraient dangereux et séditieux, on est en droit de s'interroger sur leur rapport à la vérité à moins que cela ne soit sur leur santé mentale. Dans nos rassemblements, il n'y a pratiquement aucun participant qui n'ait pas directement ou indirectement souffert dans sa chair, à travers les arrestations, expropriations, tortures et assassinats commis par les chiens de guerre de OUATTARA. Donc le fait même que cet avocat aux ordres de OUATTARA se sente en sécurité au milieu des "GBAGBO OU RIEN" au point de se pavaner parmi nous alors que nous ne cessons de pleurer nos parents, proches ou amis en proie aux exactions de son riche client et ami OUATTARA est en soi un aveu que les partisans de Laurent GBAGBO ne sont ni violents, ni haineux. Ne faut-il pas beaucoup de maîtrise de soi, de respect de l'intégrité physique et morale d'autrui pour se contenir lorsque l'on croise un des principaux artisans de l'installation et du maintien de OUATTARA au pouvoir en 2011 tel que Jean-Paul BENOIT ?
N'oublions pas également que Maître BENOÎT n'est pas que l'avocat de l'Etat ivoirien dans le cadre de la parodie de procès qui se déroule à LA HAYE, mais également celui de Guillaume SORO dans l’affaire de la plainte de Michel GBAGBO pour enlèvement, séquestration et traitement inhumain et dégradant[2]. A 15 jours de la reprise du procès devant la CPI, je vous invite notamment à relire les brûlots mensongers de cet avocat aussi infatué que son criminel d'ami OUATTARA. En 2017, il affirmait  par exemple dans une interview[3]  qu’"Aucune pression n’est faite sur la CPI par le gouvernement ivoirien. Les juges de la CPI sont soucieux de leur indépendance, comme ils sont soucieux de la garantie rigoureuse des droits de la défense. À La Haye, Laurent Gbagbo est jugé de manière sereine et équitable, à travers une procédure impartiale et d’une rare minutie." ou encore que "Je peux dire qu’Alassane Ouattara est un homme d’État qui veut faire de son pays une démocratie moderne, économiquement développée, socialement juste et apaisée. De la même manière, la CPI ne se mêle pas de politique, son indépendance et sa neutralité sont totales. Il est injurieux de la considérer comme inféodée à des intérêts partisans ou comme le « bras armé » d’une justice au service des grandes puissances contre l’Afrique. Laurent Gbagbo n’est l’otage de personne ; il n’est l’otage que de lui-même.



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