LIBEREZ ANTOINETTE MEHO DU FPI DE LAURENT GBAGBO
L’arrestation et l’inculpation de dame Antoinette Meho était préparées depuis le mois de juin. En voici la preuve
https://eburnienews.net/larrestation-et-linculpation-de-dame-antoinette-meho-etait-preparees-depuis-le-mois-de-juin-en-voici-la-preuve
Tout porte à croire que le pouvoir Ouattara la décision d’arrêter madame Antoinette Meho a été prise depuis le mois de juin 2016, en témoigne la fiche de visite de son épox Gabriel Meho.
En effet, la fiche de visite délivrée le 16 Août 2016 démontre que le document lui-même a été rédigé depuis le 17 Juin 2016.
Le document, qui indique par ailleurs les des chefs d’accusations
retenues contre madame Antoinette Meho, donne l’impression qu’elle avait
déjà été condamnée avant même d’être arrêtée.
Rappelons que madame Antoinette Meho est originaire de Duekoué à
l’ouest du pays. selon des sources concordantes, elle serait la
cordinatrice des activités sur le terrain des équipes d’ONG et d’avocats
qui bataillent pour traduire devant la CPI les auteurs des massacres de
Duekoué lors de la crise postélectorale de 2010-11 en Côte-d’Ivoire.
Dame Antoinette Meho serait également témoin à décharge dans les procès du couple Gbagbo à Abidjan et à La Haye.
Son arrestation il y a quelques jours pour selon le régime ivoirien
“atteinte à la sûreté de l’État” aurait-elle un lien avec ses activité
au profit des victimes de la crise postélectorale de 2010-11? Tout porte
à le croire.
https://www.youtube.com/watch?v=CJJwTP9DWIUKIDNAPPING DE MAMAN Antoinette Meho
https://www.youtube.com/watch?v=B8OZTmD7M6E
16/08/2016
En savoir plus sur http://re.ivoire-blog.com/archive/2016/08/16/dame-meho-suite-468932.html#LqYGiJFGPmZP3aWE.99
famille Meho. L’époux et les enfants, tous furent molestés ;
des balles furent même tirées, dont les impacts sont encore
visibles sur le plafond de la maison. Mme Meho fut alors
emmenée manu militari vers une destination inconnue.
Revenu des émotions et coups engendrés par cette descente
musclée des forces de l’ordre (en réalité des sbires du
régime), l’époux de notre camarade entrepris en vain des
recherches dans tous les lieux de détention possibles, sans
avoir eu aucune nouvelle, ni de l’endroit où se trouvait
Antoinette Meho, encore moins de son état physique et
psychologique.
Finalement, la conjonction de plusieurs efforts ont permis
de la localiser, comme on pouvait le deviner, à la DST.
A ce jour, les motivations de cette détention arbitraire
demeurent toujours inconnues, car elle est interdite de
visites et isolée dans les locaux de cette police politique.
Ni sa famille, ni même son avocat, ne peuvent communiquer avec
elle.
NOTRE ANALYSE :
Il ne fait aucun doute que cette énième arrestation (que
dis-je ?), cet enlèvement d’une personnalité active du Front
Populaire Ivoirien resté fidèle au président Laurent Gbagbo,
participe de la même entreprise de musèlement par
l’emprisonnement de tous les « pro Gbagbo » susceptibles de
détenir une part de vérité sur la situation réelle de la crise
que vit la Côte d’Ivoire et des véritables responsables de ces
crimes commis, en lieu et place de ceux que l’on tente à tous
prix (et à tous les prix) de diaboliser.
La camarade Meho Antoinette est connue pour son activisme
en faveur de l’éclatement de la vérité sur le génocide Wè et
les nombreux charniers y afférant. Elle est de ce fait
pressentie par le conseil du président Laurent Gbagbo
injustement détenu à la Haye, pour dire sa part de vérité dans
le cadre du procès de la honte qui se déroule en ce moment à
la CPI.
De toute évidence, là se trouvent les raisons d’une
fébrilité qui n’a d’égal que la barbarie avec laquelle elle se
déploie.
Alors :
- Alassane Ouattara et les juges à sa solde ont-ils tant
peur que la vérité éclate ? Si peur, que cela les pousse à
violenter une pauvre femme et ses enfants, au mépris de toute
pudeur ?
- Si peur qu’ils ne peuvent attendre de la voir
éventuellement dans le prétoire pour lui porter la
contradiction ? Une contradiction vraie, claire, construite et
développée aux yeux de tous, qu’enfin, nous puissions voir
combien ce pouvoir est vrai et fort ?
Sans doute nous dira-t-on que là encore (tout comme pour la
saga des factures d’électricité pas encore à son terme), le
président de la République « ne savait pas »…
NOTRE POSITION :
En tout état de cause et encore une fois, l’Organisation
des Femmes du Front Populaire Ivoirien (OFFPI), par la voix de
la Secrétaire nationale Marie Odette Lorougnon :
• Condamne fermement cette nouvelle atteinte aux libertés
fondamentales ;
• Exige la libération immédiate et sans condition de la
camarade Meho Antoinette membre du BN de l’OFFPI ;
• Demande à toutes les femmes du Front populaire Ivoirien
de se tenir prêtes à agir où que de besoin pour que notre sœur
recouvre au plus vite la liberté qui vient de lui être si
lâchement ravie ;
• Exhorte toutes les femmes actives de gauche à se
mobiliser contre la dictature du pouvoir en place ;
• Appelle tous les militants et toutes les structures du
Front Populaire à se tenir en ordre de bataille pour exiger et
obtenir la libération de la camarade Meho Antoinette et de
tous les prisonniers d’opinion injustement détenus dans les
geôles du pouvoir en place.
Fait à Abidjan le 15 Août 2016.
Pour le Bureau Nationale,
La Secrétaire Nationale
Honorable Marie-Odette Lorougnon
Marie Odette Lorougnon Gnabry_______________________________
Lu sur la toile:
image: http://re.ivoire-blog.com/media/02/00/1879547587.png
SELON UN COMMUNIQUE DU RÉGIME D'ABIDJAN DAME MEHO
ANTOINETTE ÉTAIT RECHERCHÉE DEPUIS DES MOIS POUR "ATTEINTE A
LA SURETÉ DE L'ETAT" (SIC). ALORS QUE VOICI NOTRE BRAVE
CAMARADE -FIN JUILLET- A LA SORTIE DU TRIBUNAL DE YOPOUGON, EN
SOUTIEN AUX 03 JEUNES SIGNATAIRES DE LA PETITION
INTERNATIONALE POUR LA LIBÉRATION DU PRESIDENT_GBAGBO ! ELLE ETAIT DE TOUTES LES ACTIVITÉS DU FPI. JAMAIS ELLE N'A ÉTÉ UNE FUGITIVE. CAMARADES, CE GOUVERNEMENT
NOUS MENT !!!
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