MOCARES KOUASSI NGUESSAN : POUR L’AMOUR ET LA MEMOIRE DES SIENS !
Soyons nombreux à le soutenir les mardi 12 et mercredi 13 novembre 2019 au Palais de Justice de PARIS à partir de 13h Porte de Clichy chambre 33.
Après avoir perdu sa première femme et ses 3 enfants assassinés
par les rebelles de OUATTARA en 2002, Mocarès dit «
Momo la caresse de GBAGBO » comparaîtra devant le Tribunal Correctionnel de
PARIS Porte de Clichy les 12 et 13 novembre.
Mocarès est injustement et arbitrairement incarcéré depuis plus d'un an
pour avoir essayé de permettre à des exilés Ivoiriens fuyant la dictature
criminelle de OUATTARA de venir en Europe via la LIBYE. Il avait lui-même pu
venir en France par ce biais et en a témoigné devant des fidèles de son Eglise
qui lui ont demandé son aide pour faire sortir des proches retenus en otages et
en esclavage dans des prisons libyennes et libérables contre rançons.
Il a lui-même survécu à la traversée de la Méditerranée fin 2015. Sa
compagne est aussi arrivée en France à bord d'un bâteau de sauvetage de SOS
Méditerranée le 02 février 2017 après avoir subi l'enfer de l'esclavage en
LIBYE. Malheureusement deux jeunes hommes qui avaient rejoints leur groupe au
MAROC pour l'un et en LIBYE pour l'autre ont péri en mer lors d'une traversée
le 08 mai 2017. Mocarès est présenté comme un des responsables de cette
tragédie. Le seul chef d'accusation qu'il assume pleinement est celui
d"aide à l'immigration clandestine". Après près d'un an d'écoutes
téléphoniques, le juge d'instruction a admis qu'il n'avait jamais perçu
d'argent et qu'il avait juste répondu à des demandes de familles désemparées
par la disparition d'un des leurs dans l'enfer libyen.
Après près d'un an d'écoutes téléphoniques, le juge d'instruction a admis
qu'il n'avait jamais perçu d'argent et qu'il avait juste répondu à des demandes
de familles désemparées par la disparition d'un des leurs dans l'enfer libyen.
Aujourd'hui, nous appelons toutes celles et ceux qui
le peuvent à le soutenir massivement que ce soit en assistant à son procès les
mardi 12 et mercredi 13 novembre, en l'aidant à financer sa défense (1800€ rien
que pour les frais d'avocat devant le Tribunal Correctionnel). Si vous
souhaitez participer à cet élan de solidarité, un seul numéro, celui de sa
fidèle et courageuse compagne de tous les jours, dans le bonheur comme dans la
tourmente : Stéphanie Christelle Koffi[3] au 07 53 86 39 52.
Mocarès Kouassi Nguessan est l'une de ces centaines de
milliers de victimes ivoiriennes[4] particulièrement touché par les crimes impunis de
OUATTARA par rebelles sanguinaires interposés. Sa femme Blanche et ses 3
enfants ont été sauvagement assassinés au camp de gendarmes de Bouaké le 6
octobre 2002[5]. 17 ans après, ces crimes demeurent impunis. Les noms
de ses proches ne figurent même pas sur la liste des victimes telle qu'elle a
pu être présentée dans les médias avant de sombrer dans l'oubli le plus
total... Mocarès comme des milliers de familles endeuillées ne dispose même pas
d'une sépulture sur laquelle se recueillir. Le lieu d'ensevelissement de sa
femme et de ses 3 enfants reste inconnu.
A noter que ce n'est pas parce qu'Amnesty
International reconnaît une partie des crimes de la rébellion que les prétendus
massacres qu'elle relaie pour établir un certain équilibre entre les deux camps
ont bien eu lieu. D'autant qu'après avoir dénoncé les exactions réelles et
largement documentées de la rébellion, Amnesty International ne fera rien pour
que les victimes puissent témoigner. 17 ans plus tard, les auteurs de ce
massacres n'ont pas été punis (Guillaume SORO en tant que chef du MPCI
notamment) voire ont été récompensés. Quant à Gaetan MOOTOO chercheur Afrique
de cette organisation, il se serait suicidé il y a plus de 2 ans, emportant
avec lui une grande partie de tous ses macabres secrets[6].
Mocarès avait annoncé son intention de remplir un
formulaire de demande de participation aux procédures et demande de réparations devant la CPI pour les victimes - personnes physiques[7]. Est-ce une pure coïncidence si son arrestation
musclée est intervenue une semaine après le dépôt du recours de sa femme devant
le Conseil d'Etat[8] ?
Pour justifier le maintien en détention de Mocarès qui
n'a même pas pu assister à la naissance de sa fille BB KEYLA, la Procureure de
la République a invoqué le risque de non présentation, le fait que Mocarès
risquait de se soustraire à la Justice. Pourtant Mocarès n'a jamais cherché à
dissimuler son identité, encore moins son soutien au Président Laurent GBAGBO.
Les vrais trafiquants opèrent rarement à visage découvert. Au contraire Mocarès
n'a jamais hésité à se mettre en avant dans le combat pour la libération du Président
Laurent GBAGBO.
L’histoire de Mocarès KOUASSI NGUESSAN illustre
parfaitement l’un des principes les plus courants de la domination néocoloniale
sur fond de médiamensonges tels que théorisés par Michel COLLON : l’inversion
de la victime et du bourreau[9]. Comme dans beaucoup de procès où il s’agit de
défendre la France postcoloniale, on nie les massacres voire les génocides
perpétrés dans la zone d’influence de l’ « ex » puissance tutélaire
et on perpétue des faux procès pour essayer de redorer son blason de pays dit
des droits de l’Homme. Ces principes fonctionnent aussi bien à l’échelle
internationale (on le voit avec la parodie de procès intenté à LA HAYE à
Laurent GBAGBO depuis 2011 qui –après acquittement[10]- continue d’être maintenu à distance du pouvoir lui
et ses fidèles compagnons à l’instar de Charles Blé Goudé[11]) mais aussi à l’échelle locale selon les bons
sentiments que l’on veut promouvoir ou dissuader. Les tenants du système
néocolonial avaient déjà bien manœuvré avec les manipulations autour du
charnier de Yopougon, la disparition de Guy André KIEFFER toujours non élucidée,
le bombardement de BOUAKE, l’affaire de Firmin MAHE, le dossier des femmes d’Abobo,
la disparition d’Yves LAMBLIN, Stéphane DI RIPPEL et de leurs collaborateurs,… Autant
de crimes bien réels pour la plupart, mais dont il s’agit souvent d’inverser la
victime et le bourreau. Pendant ce temps les auteurs, complices et
commanditaires de la tragédie ivoirienne dont le génocide Wé coulent des jours
heureux au pouvoir en Afrique comme en Europe quand ils ne sont pas récompensés[12] !
Dominique OUATTARA s’apprête même à venir inaugurer le
salon du chocolat ce mardi 29 octobre 2019 au profit de son ONG sorossienne « Children of Africa » en
dépit de tous ses crimes réels ou dissimulés[13] ! Soyons nombreux à dénoncer cette imposture néocoloniale imposée au peuple ivoirien depuis avril 2011.
Photos de Mocarès avec des personnalités du combat pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes :


Avec le Ministre Koné KATINAN Devant la prison SCHEVENINGEN
Avec Abou GALLIET Avec Serges KASSY
Avec Maître Habiba TOURE Avec le Pr SAKO GERVAIS Avec une des filles de LG
Avec Steve BEKO Avec Stéphane KIPRE Avec Pablo U-wa
Avec Alexis CORBIERE Avec Guy LABERTIT
Avec Ephrem Kobri Boda Avec l'équipe du CRI PANAFRICAIN
Avec le collectif de soutien à Marcus (suite à manif contre Bolloré) Porte de Versailles
MOCARES DANS DIFFERENTES MANIFESTATIONS PANAFRICAINES
[2] Igor le fils de Mocarès victime
des rebelles à Bouaké. A noter qu'à ce jour, Mocarès ne dispose d'aucune des photos de ses deux filles Bellevida et Philanne tombées dans les oubliettes de l'Histoire pour que la FRANCE dirigeante n'ait pas à rougir de son soutien aux rebelles qui ont ensanglanté et continuent d'endeuiller la Côte d'Ivoire
[3] Christelle mieux que
quiconque connaît les souffrances de l’exil et pire l’enfer libyen elle qui a
passé plusieurs mois en Libye réduite à l’esclavage et en proie à toutes sortes
de violences entre les mains des Asma boys : https://blogs.mediapart.fr/christine-tibala/blog/151217/esclavage-en-libye-dictature-en-cote-d-ivoire-l-ofpra-indifferente-ces-crimes
[6] Du 6 octobre à
décembre 2002, une tragédie humaine impunie a eu lieu à la prison du IIIème
bataillon d’infanterie de BOUAKE. Entassés, privés de soins, de nourriture,
exécutés sommairement, forcés à enterrer leurs camarades, les dix rescapés
rencontrés par la mission d’Amnesty International à leur arrivée en 2002 ont
livré des témoignages accablants sur la barbarie des rebelles du MPCI de
Guillaume SORO. http://www.ladepechedabidjan.info/Massacre-des-gendarmes-par-les-hommes-du-chef-rebelle-Soro-Guillaume-a-Bouake-Le-rapport-d-Amnesty-international-qui_a6306.html
; http://dialoguonns.over-blog.com/2014/04/liste-des-enfants-et-pupilles-des-gendarmes-tues-en-2002-par-le-mpci-et-soro-guillaume.html
; http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr/article-cote-d-ivoire-crimes-contre-l-humanite-voici-les-preuves-dont-a-besoin-la-cpi-100194543.html
[11]
Interview de Charles Blé Goudé de 2007 dans laquelle il
démonte très bien l’inversion de la victime et du bourreau qui sévissait déjà
pour arriver à faire passer le FPI et le COJEP comme les bourreaux quand les
rebelles continuaient leurs exactions en toute impunité https://www.youtube.com/watch?v=K5MpPMrxs1g
; https://www.facebook.com/watch/?v=1122733921449338
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