QUAND LES AFFIDES DEMANDENT L'INTERVENTION DES FORCES DE OUATTARA POUR REPRIMER LEURS CAMARADES DU FPI
Retranscription de la lettre de Michel Amani N’Guessan, proche d'Affi N'guessan au Ministre Hamed Bakayoko
« Abidjan, le 04 mars 2015
Objet : Juguler la fronde au sein du FPI pour éviter une menace d'atteinte à l'ordre public
Monsieur le Ministre d’Etat,
Dans le cadre du règlement de la crise postélectorale, le président du Front Populaire Ivoirien, Monsieur Pascal Affi Nguessan et la direction du parti ont opté pour la négociation et le dialogue républicain. Cette option n'est pas partagée par une frange de militants, rentrés depuis en dissidence, provoquant ainsi une crise interne aigue. Nous constatons, dans les manifestations de cette crise que la dissidence défie l'autorité de la Direction du parti par des actes anti-démocratiques et anti-républicains.
Malgré l'attitude conciliante de la Direction et la volonté du Président du Parti de trouver des solutions internes et éviter autant que possible le recours à la force publique, les actes de défiance persistent et se multiplient. Il est de la responsabilité de la Direction du Parti de prévenir tout développement susceptible de porter atteinte à l'ordre public.
C'est pourquoi, nous venons solliciter par la présente, le soutien des Autorités publiques. De façon précise, nous sollicitions que, jusqu'à nouvel ordre, dans le respect des droits et libertés garantis par l'état, toute activité initiée sur l'ensemble du territoire national au nom du Front Populaire Ivoirien, obtienne au préalable une autorisation de la direction légale du parti, signée par la Secrétaire Générale, porte-parole du parti ou par une personne dûment mandatée par elle. Toute activité ne bénéficiant pas de cette autorisation n'engage pas le Front Populaire Ivoirien.
Dans l'espoir que notre requête vous agrée, monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Intérieur, et que la Direction légale du FPI obtiendra votre soutien à la normalisation de la vie politique nationale, recevez l'expression de nos sentiments distingués.
Nguessan Amani Michel »
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