Protège-moi de mes amis "altermondialistes", mes ennemis je m'en charge !
Avant toute chose, j’ai le plaisir de vous annoncer le
lancement d’un nouveau journal « antinéocolonialiste »,
A tous les sans voix,
les voix des sans voix,
les sans-toit,
les sans-vous,
les sans-nous,
les sans-gain
Contre les sans-voie,
les sans-vote,
les sang-notre,
les sent-rien,
les sang-sues
les sanguins,
Le Journal de l'Afrique N°1 vient de paraître et vous offre une
information alternative qui vous aidera à décrypter les médiamensonges qui
servent à tenter de légitimer des guerres d'occupation néocoloniales que l'on
déguise en guerres humanitaires. N'hésitez-pas à le consulter, à le partager et
même à y apporter votre contribution sur les liens suivants :
http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2014/05/le-journal-de-l-afrique-n-001-investigaction.html.
J’en viens maintenant à l’objet principal de cette contribution. Suite à quelques mails hostiles qui invitent à ne pas verser dans le
discours unilatéral après réception de la contribution d'Ahoua DON MELLO sur "l'impact
des conflits et des menaces sécuritaires sur le développement en
Afrique" relayée par Martine
BOUDET sur plusieurs listes de diffusion, je me permets d'apporter les éléments
d'appréciation suivants à nos détracteurs :
·
Sur leur rejet de toute contribution "unilatérale"
qu’ils estiment contraire à l'esprit "dialectique" qui
les anime et qui manquerait à certains de leurs "camarades",
je ne crois pas me souvenir qu’ils aient réagi, ni même rétabli l'équilibre par
des apports critiques lorsque certains de leurs autres "camarades"
accablaient Laurent GBAGBO de tous les maux de la terre allant même jusqu’à le
comparer à HITLER sans jamais apporter la moindre preuve de leurs allégations. Leur
respect du débat contradictoire semble donc être à géométrie variable (voir en
fichier joint ma dernière réaction écrite à la « contribution» d’un des leurs ainsi que les liens vers les
articles précédemment commis en réponse à leurs attaques jamais étayées de
preuves valables contre le régime GBAGBO :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/02/droit-de-reponse-la-desinformation.html http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/03/droit-de-reponse-tous-les-mediamenteurs_8.html).
· Sur leurs "accusations" d'angélisme d'Ahoua DON
MELLO concernant la LIBYE de KHADAFI visant à discréditer l'intégralité de son
analyse comparative sur les conséquences de plusieurs crises africaines
auto-entretenues, voire fomentées par l'Occident, véritable pompier pyromane au
service de ses seuls intérêts (la LIBYE n’étant qu'un des 5 exemples
cités dans son article), je trouve leurs arguments non seulement légers, mais
également à la limite du racisme le plus élémentaire qui consiste à dénier aux
intellectuels africains, fussent-ils des anciens ministres de Laurent GBAGBO,
le droit de comparer des crises africaines au motif qu'ils ne les auraient pas
vécues directement ou qu’ils ne seraient pas natifs des pays considérés. Cela
ne semble pas tant les gêner quand l’article émane d’un intellectuel français de souche qui lui a
le droit de faire toutes sortes de comparaisons comme si l’objectivité et la
vérité étaient des qualités génétiquement transférables. Sur le grief d’angélisme
proprement dit concernant le règne de KADHAFI, je constate en relisant le
passage d'Ahoua DON MELLO consacré à la LIBYE, qu'il n'en fait nullement
l'apologie et qu'il se borne juste à juxtaposer des éléments vérifiables sur le
fait que le régime n’était pas aussi monstrueux que ce qui a été prétendu pour
justifier son anéantissement bestial par la coalition occidentale (IDH, accès
aux soins,...). Comme beaucoup d'observateurs dont je suis, ce n'est pas parce
que le régime de KADHAFI n'était pas le plus démocratique du monde et loin de
là, que cela justifie la mise à feu et à sang du pays avec ses centaines de
milliers de victimes (http://www.youtube.com/watch?v=Jaws3ziCc7Y) à laquelle a abouti l'intervention militaire de l'OTAN sur fond de
partage de contrats pétroliers juteux au profit des Occidentaux. On peut en
effet -je corrige- on doit être critique sur le régime de KADHAFI et de tant
d'autres, mais est-ce pour autant que l'on doive s'aligner sur les guerres
économiques déguisées en guerres humanitaires que les médiamenteurs officiels
du monde entier nous vendent à longueur de journée sur la LIBYE, le MALI, la
CENTRAFRIQUE, la CÔTE D'IVOIRE,... pour ne parler que de l'AFRIQUE ? Sur
la LYBIE, je renvoie d'ailleurs à la lecture de quelques articles :
Bien entendu, libre à nos contempteurs de les critiquer, mais s’ils
pouvaient au moins le faire avec des éléments objectifs, vérifiables et qui
s'appuient sur de véritables enquêtes, cela nous changerait. Car en effet, ressortir
toujours la situation des Femmes sous KADHAFI pour justifier les bombes
franco-onusiennes sur des cibles civiles finit par lasser, voire même devenir
indécent dès lors que les victimes réelles et prétendues des crimes de KADHAFI
n’ont pas la moindre chance d’être
reconnues et indemnisées en tant que victimes dans le cadre de
procédures judiciaires légales et équitables, seul moyen de faire triompher la
justice transitionnelle, préalable indispensable au pardon et à la
réconciliation. Et si la situation des droits de la Femme ou plus largement des
droits de l’Homme était leur véritable préoccupation, ils n’auraient de cesse
de demander l’intervention de la Communauté internationale pour faire tomber l’Arabie
Saoudite et bien d’autres pays où les droits fondamentaux ne cessent d’être
bafoués.
Sur cette fâcheuse habitude qu’ont nos détracteurs de ne pas répondre sur
le nœud gordien de nos interpellations, à savoir l’absence de souveraineté
économique et militaire pour ne pas dire politique de la plupart de nos
anciennes colonies, cela ne fait que confirmer la vacuité de leurs arguments face
à nos graves mises en cause. De même, la diabolisation des « ennemis »
de l’Occident ou de ceux qu’il est de bon ton de considérer comme tels, n’est
pas sans nous rappeler la façon dont les médias occidentaux mettaient en
exergue l’amitié réelle ou supposée de CHAVEZ avec KADHAFI ou AHMADINEJAD pour
le dénigrer et le diaboliser, n’ayant rien d’autres à mettre en avant pour
justifier leurs contre-rebellions à son encontre.
· Il n'a jamais été
question d'occulter la qualité d'ancien ministre de GBAGBO d'Ahoua DON MELLO,
actuellement en exil au GHANA, juste de vous soumettre son analyse ainsi que
les parallèles qu'il établit avec d'autres pays du "pré-carré" françafricain
élargi à la LIBYE. L'extrait d'intervention d'un pro-OUATTARA revendiqué qu’un
de nos « camarades » se
permet de publier pour rétablir une sorte d'équilibre qui aurait été brisé par
le discours unilatéral du très pro-GBAGBO Ahoua DON MELLO est intéressant à
plus d'un titre. En effet, au lieu rédiger un texte lui-même ou de produire un
véritable article sur le thème des liens de causes à effet entre les conflits
et le développement de l’AFRIQUE d'un ministre de OUATTARA (ce n'est pourtant
pas ce qui manque), ce « camarade »,
George pour ne pas le nommer, nous donne à lire un galimatias de prose
anti-Ahoua DON MELLO qu'un certain… Ah bel exemple de respect du débat
contradictoire, George a "oublié"
de nous donner l'identité du "contradicteur"
d'Ahoua DON MELLO ! Alexis DIETH puisqu'il s'agit de lui, a bien pondu le
texte dont est extrait le passage repris par Georges, mais c'était en réponse à
des prises de position d'Ahoua DON MELLO d’octobre 2012 depuis son lieu d'exil
(voir lien suivant : http://blogs.mediapart.fr/blog/alexis-dieth/181012/les-raisons-secretes-de-la-diatribe-de-ahoua-don-mello-contre-le-presi). Georges, vous reprochez à votre camarade Martine de
vous avoir servi de la prose pro-GBAGBO unilatérale et offrez généreusement de
compenser par un peu de prose pro-OUATTARA comme s'il n'était question que de
ça ! Mais savez-vous que ce faisant vous insultez tout ceux qui souffrent de
leurs parents emprisonnés, exilés, tous les militants syndicaux dont les
revendications sont au mieux ignorées, au pire eux-mêmes incarcérés, torturés,
humiliés et même pour le plus connu d'entre eux, Mahan GAHE, assassiné et plus
largement une grande partie du peuple ivoirien qui subit toute sortes
d'exactions depuis 2002 ? [Lien vers un mémorandum en images sur les exactions
de la France et de Communauté internationale en Côte d'Ivoire via ses servants
locaux : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2012/12/memorandum-en-images-sur-la-cote-divoire.html] Vous ne cessez de prétendre que les crimes des
pro-OUATTARA contre les pro-GBAGBO que nous sommes ne seraient que la
conséquence de nos crimes impunis d'hier contre les pro-OUATTARA. Qu'il y ait
eu des victimes dans les deux camps et même au-delà, ce n'est un secret pour
personne, mais où sont les victimes et leurs familles ? Juste un exemple en
guise d'illustration, en 2001, votre "camarade" belge Benoît
SCHEUER nous gratifiait d'un film de propagande intitulé "Côte
d'Ivoire: poudrière identitaire". En 2004, Benoît SCHEUER accordait
une interview à Christophe BOISBOUVIER de 5 mn qui résume à elle seule la
manière dont on a diabolisé le régime sans aucune preuve concrète : http://www1.rfi.fr/actufr/articles/053/article_27869.asp. Ce véritable film de propagande au service de OUATTARA
a été diffusé par ATTAC, SURVIE, LES VERTS, la FIDH, et a donné lieu à une campagne
odieuse demandant à ce que Laurent GBAGBO soit traduit devant la CPI ... sans
aucune preuve ni même vérification des graves accusations portées contre le
régime de Laurent GBAGBO. 10 ans plus tard, le sieur SCHEUER et son ONG "Prévention
Génocide" ont totalement disparu de la circulation. Aucune plainte
concernant les 150 dossiers de victimes des dérives xénophobes prêtées aux
dirigeants de l'époque n'a été déposée. Et pour cause. Dans le film de
propagande précité, Abdou TOURE, le sociologue prétendument neutre qui
donne la caution intellectuelle à ce film de propagande révisionniste s'est
avéré être un cacique de OUATTARA, membre influent du RDR et a été nommé ambassadeur
plénipotentiaire de CÔTE D'IVOIRE au BURKINA FASO en 2011/2012 après
l'installation de son mentor à la tête du pays par bombes franco-onusiennes
interposées ; Jean-Philippe KABORE, le responsable d'une ONG visant à aider les
victimes burkinabés d’exactions imputées au régime GBAGBO n'est autre que le
fils d'Henriette DIABATE, la Grande Chancelière RDR du régime OUATTARA et le "petit juge" Epiphane ZORO BI BALLO a pris la tête de l'AICF (Agence
Ivoirienne de la Coopération Francophone) début 2012, sans doute en
remerciement de ses bons offices à la tête du MIDH (Mouvement Ivoirien
des Droits Humains) qu'il a dirigé pendant un temps et dont on connait le parti
pris anti-GBAGBO. A ce jour aucune véritable action en justice n’a été
introduite par Benoît SCHEUER avec de vraies victimes, mais il est plus actif que
jamais en 2014 au sein de deux nébuleuses européocentristes que sont : la
fondation « Ceci n’est pas une
crise » dont il est l’un des membres fondateurs (http://www.cecinestpasunecrise.org/fr/qui-sommes-nous)
et surtout verbatims (http://verbatims.org/fr/about.php)
dont l’une des deux actions phares sur financement de l’Union Européenne qui
porte sur l’installation de Forums de la Gouvernance Identitaires en CÔTE D’IVOIRE
présentés ainsi :
CADRE
GENERAL ET OBJECTIFS DU PROJET
« Les crises successives que la Cote d'Ivoire a connues ces
dernières décennies (boycott actif de 1995, coup d'Etat de 1999, élections
contestées de 2000, rébellion armée de 2002) ont atteint leur point culminant
avec le conflit post électoral de novembre 2010 à avril 2011. Le bilan de cette
crise est important : plus de 3000 morts, notamment à l'Ouest et à Abidjan.
Dans un contexte de sortie de crise, le Président Alassane Ouattara a pris une série d'initiatives en vue de la réconciliation.
La volonté politique est claire : mener de front l'apaisement identitaire, le rétablissement de la cohésion sociale et le redressement économique du pays.
Dans un contexte de sortie de crise, le Président Alassane Ouattara a pris une série d'initiatives en vue de la réconciliation.
La volonté politique est claire : mener de front l'apaisement identitaire, le rétablissement de la cohésion sociale et le redressement économique du pays.
Ainsi, en appui au processus de réconciliation et dans la philosophie du Programme National
de Cohésion Sociale et de réconciliation, le projet vise, en toute indépendance, à renforcer les capacités les leaders
d'opinion de tous bords à repérer et gérer les conflits à caractère identitaire
et à construire autour d'eux une citoyenneté ouverte en vue d'une cohésion
sociale durable.
Il sera
mis en œuvre en partenariat avec la Convention de la Société Civile Ivoirienne, la
CSCI et en synergie avec toute initiative de la
société civile ou des pouvoirs publics visant la réconciliation et la
construction d'une cohésion sociale durable.
Ce projet
d'une période de 24 mois, démarre en février 2014. Il sera mis en œuvre dans
deux districts du grand Ouest et dans le district autonome d'Abidjan.
Il est financé par l'Union européenne et une convention de subventions est en cours de finalisation avec le Ministère belge des Affaires étrangères. »
Il est financé par l'Union européenne et une convention de subventions est en cours de finalisation avec le Ministère belge des Affaires étrangères. »
Autrement
dit cette action 2014/2016 n’est autre qu’une vaste entreprise de soutien à la « réélection » de OUATTARA sur
fonds publics européens (voir http://verbatims.org/fr/coteivoirefgi).
Je
me permets également d’inviter nos détracteurs à travailler un peu plus leur
sujet quand ils souhaiteront à nouveau dénigrer une contribution bénévole qui
ne leur plait pas au seul motif qu’elle émane d’un Ministre de GBAGBO en exil
de surcroît et dont les avoirs sont toujours gelés sans raison sauf à empêcher
l’opposition critique et responsable de jouer son rôle en l’asphyxiant
financièrement. Si vous voulez rendre vos accusations crédibles messieurs les
censeurs du régime GBAGBO, commencez par nous fournir le plus petit
commencement de preuve des atteintes aux libertés fondamentales commises sous
GBAGBO. La CPI n’y arrive même pas, et ce ne sont pourtant pas les moyens, ni
le temps qui lui ont manqué pour tenter de fabriquer des preuves pour écarter
définitivement Laurent GBAGBO du pouvoir. En effet, le DCC (Dossier de
Confirmation des Charges) présenté par la procureur BENSOUDA a été jusqu’à
présent jugé insuffisant par la chambre préliminaire pour confirmer les charges
contre Laurent GBAGBO. Et là j’en viens au dernier motif de ma colère à l’endroit
de nos « camarades »
altermondialistes supposés partager le même idéal de Justice et de vérité pour
tous que nous, eux qui n’ont rien trouvé de mieux que d’aller chercher les
écrits de ce révisionniste notoire d’Alexis DIETH connu pour son ultra-libéralisme
économique primaire et son incarnation ivoirienne en la personne de OUATTARA. Un
cours extrait emblématique de cette allégeance tiré d’un de ses derniers
articles publiés sur le site Médiapart cité par George : « 2010 fut donc l’année de la victoire
de la face de lumière de la Côte d’Ivoire sur sa face d’ombre. La démocratie
fut conquise pour asseoir les conditions politiques d’un développement
endogène. L’enjeu ivoirien est alors de déployer, en ses ultimes conséquences,
le triomphe final de la face de lumière dont l’élection à la Présidence de la
République d’Alassane Dramane Ouattara, pierre d’angle de l’échiquier politique
auparavant rejetée, constitue le symbole éclatant. » (http://blogs.mediapart.fr/blog/alexis-dieth/261113/de-felix-houphouet-boigny-alassane-dramane-ouattara-2eme-partie-des-reformes-economiques-de-1990-l).
Pour leur gouverne et pour faire le lien avec les manipulations de
l’info précédemment évoquées à travers le film de propagande de Benoît SCHEUER,
sachez qu’Alexis DIETH est complice et ami de Franklin NYOUMSI pseudo
intellectuel africain connu pour son anti-GBAGBOISME primaire et qui vient
d’achever un documentaire à charge contre Laurent GBAGBO, film de propagande
qui s’inscrit dans le prolongement de celui de Benoît SCHEUER. Et si pour une
fois ils prenaient leur courage à deux mains et demandaient comme nous que tous
les crimes commis depuis 2002 en CÔTE D’IVOIRE soient enfin portés à la
connaissance d’une CPI véritablement indépendante comme le souhaite le
Président GBAGBO dont la reconnaissance de la CPI avec acceptation de l’effet
rétroactif de 2003 a été utilisée pour le déporter à la CPI en lieu et place
des véritables commanditaires et bourreaux de la CÔTE D’IVOIRE d’aujourd’hui ?
Contrairement à nos détracteurs, il nous tarde que justice soit
rendue et vérité soit faites sur le charnier de YOPOUGON de 2000, les
assassinats de Balla KEITA en août 2002 au BURKINA FASO, de Boga DOUDOU, Robert
GUEI, Marcellin YACE, Loula
DAGROU, Oble DALI, Yode GNOLEBA et de tant d’autres
dès les premières heures du coup d’Etat du 19 septembre 2002, des 60 gendarmes
de BOUAKE et de leurs enfants assassinés par les mêmes rebelles d’octobre à
décembre 2002, du journaliste Guy André KIEFFER dont on vient de commémorer les
10 ans de disparition depuis le 16 avril 2004, du journaliste Antoine MASSE le
4 novembre 2004, de la centaine de « Patriotes
aux mains nues » et des milliers de blessés de l’Hôtel Ivoire et des
alentours du 6 au 9 novembre 2004, et de
Firmin MAHE tous assassinés par la force française Licorne, du génocide
toujours en cours du peuple Wê avec les tragédies de Petit DUEKOUE, GUITROZON,
BLOLEQUIN, BANGOLO, DUEKOUE de 2002 à aujourd’hui sur fond d’expropriation et
de recolonisation de leurs terres à des fins d’exploitation économique certes
(Groupe DREYFUS) mais aussi de manipulation électorale (populations composées
majoritairement d’allogènes favorables à OUATTARA et plus facilement
manipulables), avec deux épisodes attestant de la réalité d’un plan concerté et
systématique d’élimination du groupe ethnique Wê pour son allégeance réelle ou supposée à
GBAGBO à DUEKOUE avec près d’un millier de mort en une seule nuit fin mars 2011
et à NAHIBLY le 20 juillet 2012 pour essayer d’éliminer les survivants, d’ANONKOUA
KOUTE en mars 2011, de Philippe REMOND enseignant chercheur français tué d’une
balle dans son hôtel par les rebelles le 29 mars 2011 à YAMOUSSOUKRO, de Stéphane di RIPPEL, Yves LAMBLIN et leurs compagnons
enlevés le 04 avril 2011 au Novotel d’ABIDJAN et retrouvés morts un peu plus
tard, de Désiré TAGRO ministre de l’Intérieur
assassiné d’une balle dans la bouche le 11 avril 2011 alors qu’il agitait le
drapeau blanc de la reddition après avoir obtenu des garanties de protection de
Jean-Pierre SIMON l’ambassadeur français, de Paul Antoine BOUABRE ministre du
Budget de Laurent GBAGBO, de Koudou DAGO député et de tant d’autres morts en
exil faute d’accès aux soins leurs avoirs étant gelés, de Basile Mahan GAHE,
grand leader syndicaliste décédé le 16 septembre 2013 des suite des
tortures subies après presque 2 années d’incarcération arbitraire, de Désiré GNONSIOH
OUE, journaliste assassiné le 14 novembre 2013 à son domicile par des hommes en
armes, de prisonniers politiques torturés et exécutés dans des circonstances
non élucidées à la MACA d’ABIDJAN, de Joël PEKOULA, prisonnier politique décédé
à la MACA(Maison d’Arrêt et de correction d’Abidjan) le 10/11/13 après
plusieurs refus de le transférer à l’hôpital ,d’Alex Saint-Joël GNONSIAN
témoin du massacre de NAHIBLY, assassiné par les FRCI le 31 décembre 2013
abandonné par l’ONUCI et la FIDH supposées le protéger, de l’Adjudant de gendarmerie Grégoire ADOBI membre de
la garde rapprochée d’Affi NGUESSAN et sa femme tués début mars 2014,… Sans
oublier naturellement la mort de milliers d’anonymes victimes de la politique
de recolonisation de la CÔTE D’IVOIRE par servants locaux interposés que les
bienpensants de tous bords cautionnent par leur révisionnisme concernant le
poumon de l’AFRIQUE DE L’OUEST qui consiste à renvoyer dos à dos GBAGBO et
OUATTARA sur fond de bilan falsifié des pertes de part et d’autre.
Je conclurai en renouvelant mon adhésion
totale à l’article d’Ahoua DON MELLO en y ajoutant son interview publiée sur
Equinoxe TV, véritable concentré de souverainisme et de légitimisme aussi bien
constitutionnel que populaire que vous retrouverez sur le lien suivant :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/05/contributions-dahoua-don-mello-sur-le.html?spref=fb
https://www.youtube.com/watch?v=_q2yQizrdN4
INVITE DU JOUR A EQUINOXE TV LE 28 AVRIL 2014,AHOUA DON MELLO PARLE DE LA CRISE IVOIRIENNE
https://www.youtube.com/watch?v=_q2yQizrdN4
Petit correctif toutefois : Ahoua
DON MELLO esquisse dans cet interview un beau projet de sortie pacifique de
crise via la justice transitionnelle en s’appuyant sur le modèle réussi de l’Afrique
du Sud, mais se trompe lorsqu’il avance que la France n’a pas reconnu la
compétence de la CPI. Là où je le rejoins entièrement toutefois, c’est que bien
qu’ayant signé et ratifié le traité de ROME et reconnu la compétence de la CPI,
la France a assorti cette reconnaissance de toutes sortes de dispositions qui l’assurent
en l’état de ne jamais être attraite devant cette cour aux ordres qu’elle
impose aux autres (pour preuve par exemple la fusillade de l’hôtel Ivoire par
la force Licorne en novembre 2004 qui n’a toujours pas donné lieu à la moindre
mise en examen).
Quant à mon parti pris pro-GBAGBO, je persiste
à penser que dans ce monde hypocrite où le politiquement correct le dispute à l’individualisme
le plus mercantile, la plus grande objectivité consiste peut-être à parler du
haut de sa subjectivité plutôt que de se prévaloir d'une objectivité de façade vite
mise à mal sous le vernis d’un discours faussement dialectique.
Christine COLIN-TIBALA
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