Mahan GAHE témoigne au Congrès de la CGT de la dictature installée en Côte d'Ivoire !
http://youtu.be/PZPt_CDJyGw
Le syndicaliste ivoirien Basile Mahan Gahé durant son intervention au 50ème congrès de la CGT à Toulouse qui a eu lieu du 17 au 20 Mars dernier, raconte la solidarité de ses camarades syndicalistes du monde durant sa détention dans les geôles du dictateur Ouattara. 22 Mois d'emprisonnement sans jugement, juste afin d'éviter que le syndicat DIGNITÉ dont il est le secrétaire général ne conteste la politique dictatoriale envers les travailleurs ivoiriens du régime Ouattara...
jeudi,
23 août 2012
QUAND LE CITOYEN ET SYNDICALISTE MAHAN GAHE RIDICULISE LE JUGE QUI
L’INTERROGE
Mahan
Gahé, Secrétaire Général de la Centrale syndicale DIGNITE, enfermé par le
pouvoir Ouattara
Le juge
qui prend la parole le premier dit à Mahan Gahé : « Monsieur Mahan vous
êtes accusé d’avoir lancé un contre-appel aux travailleurs pour leur demander
de désobéir à l’ordre du président qui appelait à cesser de travailler… ».
Voilà ce
que répond le prisonnier politique:
« Monsieur le juge, vous me faites peur ! Vous me faites
peur parce que vous êtes censé appliquer la loi. Mais il me semble que vous ne
la connaissez pas. J’ai donc peur que vous appliquez autre chose que la loi
dans cette affaire qui me concerne. D’abord de quel président parlez-vous ? Si
c’est du président Alassane Ouattara que vous parlez, ce que je devine
aisément, il n’était pas encore président quand j’ai lancé mon appel. Je ne
pouvais donc pas lui avoir désobéi avant qu’il n’ait été reconnu comme tel par
le Conseil Constitutionnel qui avait déjà investi son adversaire ».
Il a été reconnu par la communauté internationale, a
relancé le juge.
« Vous me faites encore plus peur. Mais soit, supposons
que ce sont les Ivoiriens qui votent et c’est la communauté internationale qui
proclame les résultats, le président élu n’est pas comme moi un leader syndical
pour lancer des grèves et appeler à saboter l’économie du pays qu’il est appelé
à diriger. Je comprends que mon crime est d’avoir souhaité que les Ivoiriens
travaillent pour sortir leur pays du sous-développement… j’étais loin de penser
qu’un chef d’Etat aurait pu prendre cela pour un crime gravissime ».
Invariablement, le juge reprendra son refrain de la toute
puissance de la communauté internationale devant un Mahan Gahé, serein,
savourant ce moment où il se rend compte de la vacuité des accusations du
régime Ouattara contre tous ses prisonniers politiques!
Joseph Marat, in le quotidien ivoirien "Aujourd'hui"
Commentaires
Enregistrer un commentaire