FRANCIVOIRE : VICTIMES PERSECUTEES/BOURREAUX RECOMPENSEES (suite procès Koua/Dahi/Djédjé)
A tous ceux qui continuent
de faire comme si AFFI n’était qu’un épiphénomène de la lutte, je suggère
l’excellente analyse de Roger Dakouri Ledj[1] ci-dessous retranscrite qui met à nu la nocivité
réelle du faux-nez FPI AFFI[2] au préjudice des vrais combattants du FPI canal historique
de Laurent GBAGBO unis dans l'accomplissement de l'article 4 dudit parti
d'émancipation du joug néocolonial : "Le
FPI rassemble en une union volontaires les femmes et les hommes épris de
justice et de liberté, engagés contre toute forme de domination sur la Côte
d'Ivoire et en Côte d'Ivoire."
Justin KOUA, Nestor DAHI & Dano DJEDJE avec Maître TOUSSAINT |
En effet, à la lumière de
la condamnation à 30 mois de prison pour « discrédit
sur une décision de justice », il convient de bien mettre en lumière
la responsabilité entière d’Affi N’GUESSAN et de tous ses suiveurs dans
l’arrestation, les tortures et les condamnations infligées aux partisans
Laurent GBAGBO. En effet le prétexte invoqué pendant longtemps par Affi,
Gossio, Djédjé,… pour justifier leur position vis-à-vis du véritable parti
d’opposition qu’est le FPI de Laurent GBAGBO, à savoir obtenir la libération
des prisonniers politiques en contrepartie de gages de réconciliation vis-à-vis
du pouvoir de OUATTARA ne tient plus –si tant est qu’il ait jamais tenu- dès
lors que dans le cas d’espèce comme antérieurement avec l’arrestation des
Ministres Assoa ADOU et Hubert OULAYE à leur retour d’exil, ils ne sont plus
poursuivis pour des actes posés contre la gouvernance OUATTARA mais bien en
raison des plaintes déposées par le clan AFFI pour anéantir le vrai FPI de
Laurent GBAGBO légitimement hostile à toute forme de collaboration avec le
régime criminel de OUATTARA.
Comme nous y invite Khaza Kakry sur les réseaux sociaux[3], le combat continue pour la libération de tous nos camarades
prisonniers politiques :
« Déclarés non coupable de troubles à l'ordre public, mais
condamnés à 30 mois d'emprisonnement pour Discrédit sur une décision de
justice. Le Prof#DANON_Djedje et Justin Koua ont environs 6 mois à
purger encore, car arrêtés le 5 Mai 2015, quant àDahi Nestor, il a encore environs 8
mois à purger car arrêté le 7 Juillet 2015.Courage à vous chers frères, tenez
bon, le jour va bientôt se lever et
tout ça ne sera plus qu'un mauvais souvenir. La Lutte Continue... »
Ils étaient
très peu nombreux parmi nous à se représenter que KOUA Justin et DAHI Nestor
retrouveraient encore leurs cellules de la MACA, en partance certainement pour
celles du Camp pénal de Bouaké, après le verdict de ce vendredi 26 mai 2017.
C’est en cela
qu’ils ont été plusieurs à n’avoir retenu que les motifs partiels de la
décision, déclarant «les prévenus non coupables des faits» de troubles à
l’ordre public.
Mais,
finalement, les juges ont cru devoir requalifier les faits en ceux d’un certain
«discrédit d’une décision de justice».
Stupeur !
Étonnement !
Mais, quelle
décision de justice a été "discréditée" ?
Et comment
l'a-t-elle été ?
À la vérité,
ces poursuites sont nées de la plainte d’Affi auprès de Monsieur Ahmed
BAKAYOKO, pour s’opposer à la tenue du congrès de Mama le 30 avril 2015[4].
Aussi les 3
responsables du Fpi qui ont été jugés aujourd’hui font-ils partie des cadres du
parti, arrêtés puis emprisonnés après ce congrès de Mama, le parquet s’étant
tranquillement chargé de distribuer les qualifications des faits à la tête de
chaque client à lui livré par Affi.
Alors,
pourquoi, alors qu’après la fête réussie de AKOURE, l’affaiblissement manifeste
de Dramane Ouattara, sous l'avalanche des mutineries répétitives et les signes
plausibles portant volonté de décrispation du côte de la première dame Simone,
le pouvoir a-t-t-il subitement eu la main lourde ?
Pourquoi le
pouvoir n’a-t-il pas estimé suffisants ces 24 mois que les jeunes politiques KOUA
et DAHI ont déjà passé dans ses geôles ?
Mais, pour des
motivations toutes simples : après que Affi eût occasionné la grosse fente dans
le mur Fpi, et au moment où l’Alliance contre-nature des Houphouëtistes,
convulse du côté du RHDP, il ne fallait point lésiner sur les moyens afin
d’éloigner définitivement toute mesure de nature à panser les graves blessures
administrées par Affi, à ses propre camarades. De cette sorte, le pouvoir qui a
son horizon totalement obscurci, est assuré de l’éloignement d’une éventuelle
cohésion au niveau du Fpi.
Aussi du
résultat de ce procès, nous retiendrons non seulement que Affi Nguessan n’aura
plus d’arguments pour contester sa responsabilité dans l’emprisonnement des
cadres du Fpi, en arguant qu’ils sont poursuivis pour des faits délictueux de
droit commun, qui lui seraient étrangers mais mieux, il est dorénavant clair
que KOUA et autres n’auraient pas été condamnés à de si lourdes peines
privatives de liberté s’il ne s’était pas agi, pour le pouvoir, de pérenniser
l’antagonisme occasionné par Affi au Fpi.
En tout état
de cause, cette grave décision met en relief la duplicité malfaisante de Affi,
proclamant partout rechercher la paix au Fpi, le jour, et aménageant des
sépulcres, la nuit.
Les
combattants recouvreront la liberté, au plus tard, dans 6 mois, sinon bien
avant, si Dieu et le peuple le veulent.
Hauts les
cœurs !
Tchedjougou
OUATTARA »
Photos avant et après incarcération arbitraire de Koua Justin
[1] Vous pouvez d’ailleurs la retrouver sur le lien
suivant : https://www.facebook.com/roger.dakouriledj/posts/271776116564589?hc_location=ufi
[2] Analyse d’Ambroise GNAHOUA représentant du FPI au Sénégal,
au CAP VERT et en MAURITANIE sur l’échec de la ligne collaborationniste d’AFFI
en août 2015 : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/08/la-crise-au-fpi-un-apres.html
[4] http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/04/grande-fete-de-la-liberte-mama-du-30.html ; https://www.youtube.com/watch?v=gFNkuBaPzCI ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/05/menaces-sur-la-fete-de-la-liberte-de.html ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/04/malgre-les-menaces-du-regime.html
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