"FAITES" LA LIBERTE EN CÔTE D'IVOIRE COMME EN FRANCE CE DIMANCHE 30 AVRIL 2017 !
En ce dimanche 30 avril 2017 comme tous
les ans depuis 1991 se tiendra la fête de la liberté à l'initiative du Front
Populaire Ivoirien de Laurent Gbagbo. Devenue le symbole du retour au
multipartisme prévue dès l'origine dans les textes de la Constitution
ivoirienne en vue de l'accession réelle à l'indépendance, cette fête de la
liberté prend encore plus de sens depuis l'installation le par les bombes
franco-onusiennes du pouvoir liberticide et criminel du valet OUATTARA de la
Francafrique un funeste 11 avril 2011. Cette année encore, elle sera fêtée en
Côte d’Ivoire[1] comme en France[2] par tous les démocrates épris de justice et de vérité.
Pour comprendre le sens de cette commémoration inscrite dans les textes du
parti d’émancipation qu’est le parti fondé par le Président Laurent GBAGBO, rappelons-nous
la formidable allocution de Raymond Koudou Kessié à l’occasion de l’édition
londonienne de cette fête de la liberté 2016[3] :
« […]Quel est donc le sens
de cette liberté qui se fête en l’absence de la principale concernée qu’est la
liberté elle-même et surtout quand pour masquer l’illégitimité é de son nouvel
allié Affi N’Guessan, le pouvoir de M. Ouattara a fait interdire le Congrès du
FPI, jeté en prison de nombreux leaders du FPI, dont le Président du Comité de
Contrôle, le camarade Hubert Oulaye; le Président du Congrès, le camarade Dano
Djédjé ; le Directeur de campagne du candidat Gbagbo Laurent à la tête du
Parti, le camarade Assoa Adou et le Secrétaire Général Adjoint, le camarade
Koua Justin, membre du comité d’organisation de notre congrès ?
Pour le FPI,
la Fête de la liberté est l’occasion de mettre à nu toutes les tares du régime
liberticide et de rattrapage ethnique de Ouattara-Bédié et de faire connaître à
la communauté internationale le vrai visage de celui qu’ils ont porté à la tête
de l’Etat ivoirien par les armes au nom pourtant de la démocratie et la défense
des populations civiles. Nous nous devons de braquer tous les projecteurs sur la nature
réelle de ce régime : un régime de non droit et de type moyenâgeux.
[…] Le seul
et grand défi à relever de notre point de vue aujourd’hui, nous l’avons tous
compris est : Du discours passons maintenant aux actes. Faisons
mentir cet adage qui collait à la peau des Africains comme préfèrant
danser, s’amuser et fêter alors que les autres peuples, sont à la tâche et à
pied d’oeuvre pour se battre, labourer et semer pour améliorer leurs
conditions. Faisons de notre fête de la liberté « un moment de reprogrammation des ambitions, de résurrection des héros
et enfin d’une nouvelle invitation à l’héroïsme. » (Sery
Bailly). Donc le « printemps ivoirien » pour mettre fin au deuil
des libertés publiques, à la dictature de rattrapage ethnique de M.
Ouattara et à la détention injuste de nos camarades à la tête desquels se
trouvent Laurent et Simone Gbagbo, ce n’est pas, ce peut plus être pour
demain ; c’est pour maintenant. L’appel à la mobilisation populaire,
l’appel à nos militants ainsi qu’à toutes les populations qui réclament la
liberté, la libération de tous les prisonniers politiques et le retour sécurisé
de tous les exilés vient d’être lancé sur le terrain par le Président Sangaré.
L’espoir renaît et nous n’avons pas le droit de donner de faux espoirs aux
militants, au peuple ivoirien et surtout à sa jeunesse qui nous regarde. »
Par S.E. l’Ambassadeur Koudou Kessié
Londres, le 30 avril 2016
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