"France-Côte d'Ivoire : Une histoire tronquée" par Fanny PIGEAUD

Contrairement à ce que d'aucuns prétendent, le livre de Fanny PIGEAUD ne fait aucune révélation fracassante sur la crise postélectorale ivoirienne... Aucune mention, aucun fait qui n'ait été déjà révélé par des opposants, des militants du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. En revanche, l'auteure a le courage de décortiquer méthodiquement, exhaustivement et objectivement ce qu'aucun autre journaliste français des médias main stream n'a eu le courage de défendre au nom de la vérité pour les victimes et du droit de savoir : Laurent GBAGBO a remporté les élections de 2010 ; les dirigeants occidentaux sous couvert de l'ONU ont honteusement soutenu et installé Alassane Dramane OUATTARA au pouvoir dans l'irrespect le plus total des règles de droit tant nationales qu'internationales ; les libertés fondamentales sont aujourd'hui bafouées dans l'indifférence et le silence médiatique le plus préjudiciable pour les victimes dont la liste ne cesse de s'allonger... C'est en cela que ce livre est important, car il émane d'une journaliste indépendante qui ne connaissait pas Laurent GBAGBO, ni la CÔTE D'IVOIRE avant d'y passer 18 mois en tant que correspondante à la faveur de la crise postélectorale de 2010/2011.

« Ce livre n’épargne personne. Il est tout sauf un pamphlet ou un plaidoyer passionné ou partisan. Il est bien pire : il est simplement factuel. » - Odile TOBNER

Rencontre-débat du mardi 22 septembre 2015 à 19h30 à la Librairie Tropiques avec Fanny PIGEAUD, auteure, et David MAUGER, de l'association Survie autour de ce livre-enquête au cœur des relations France-Côte d'Ivoire.

« Rarement la librairie aura connu une affluence comparable à celle qu'a suscité la rencontre autour de Fanny Pigeaud et de son livre relatant, aussi honnêtement et scrupuleusement que possible, la succession d'évènements, de violences, de confrontations sociales, culturelles, économiques et politiques dont la Côte d'Ivoire a été le théâtre, bien malgré elle, depuis près de 15 ans.


Signe des temps les précédents comparables furent occasionnés par des soirées où, de manière analogue, les Ukrainiens, les Russes, les Palestiniens, les Irakiens, les Syriens, etc. eurent l'opportunité d'entendre un discours et une information aussi sérieuse et compétente que contradictoire avec la doxa formatée et servile que l'appareil médiatico-politique français a désormais coutume de servir au public francophone. Notamment dans le cadre du service public. Toute la diaspora africaine, présente à Paris, était donc représentée pour échanger, s'informer mutuellement et débattre d'une des plus notoires et des plus répugnantes manipulations de la France-Afrique : les événements qui ont lourdement affecté la côte d'Ivoire ces dernières années. Des événements dont les conséquences spectaculairement néfastes ont culminé avec le bombardement de populations civiles par l'armée française, dans la "bonne vieille tradition coloniale" de la politique de la canonnière, réactualisée et "modernisée" comme on sait par Kouchner, SARKOZY, FABIUS, HOLLANDE, BHL, LONGUET et Cie. Désormais ça s'appelle le "droit d'ingérence", et naturellement ça se pratique (de manière il est vrai très "sélective") au nom de la liberté, des "droits de l'homme (occidental)" et de la démocratie ..."

Première partie : présentation et conférence de l'auteur avec David Mauger de l'association Survie.

Deuxième partie : suite du débat, aussi animé qu'instructif, où nos amis africains donnent une leçon de dignité dont pourraient avantageusement s'inspirer nos journalistes, experts et vedettes hexagonales des médias et de la classe politique.

QUELQUES PAROLES RECUEILLIES DE CETTE PASSIONNANTE CONFERENCE- DEDICACE : 

La plupart des dirigeants occidentaux et même la société française gardent un regard colonial sur l’Afrique et particulièrement sur l’Afrique francophone.

Doctrine de l’ONU qui permet d’intervenir : R2P ou responsabilité de protéger[1]. Cette doctrine est décriée car elle donne le pouvoir aux 5 membres permanents du Conseil de Sécurité d’intervenir brutalement dans un pays sans l’accord du pays concerné.

Rouleau compresseur médiatique : manière dont il recevait les Ivoiriens, on percevait dans ses propos qu’il était en guerre contre la Côte D’Ivoire. Autre exemple : Vincent RIBOULET en 2002 écrivait des articles pour le monde depuis OUAGADOUGOU et adoucissait la manière dont la rébellion se développait sur la CI. Il est devenu le porte-parole d’IB. Mélange des genres révélateur de la manière dont on présente la crise ivoirienne et emblématique de la difficulté à sortir de cette histoire officielle comme le montre la sortie laborieuse du livre de Fanny PIGEAUD.

BURKINA FASO/CÔTE D’IVOIRE : COMPAORE est accueilli comme un chef d’Etat en CI et sa présence fait peser de lourdes menaces sur l’évolution du BURKINA FASO de la tête duquel il a été chassé par le peuple il y a un an.

Jusqu’à présent, la France a gardé l’habitude de choisir les Présidents qu’elle veut pour ses anciennes colonies. CHIRAC l’a vu arriver d’un mauvais œil. Il a été soutenu mollement par le PS puis lâché. 

Fanny PIGEAUD évoque les textes de Fabio VITI sur la CÔTE D’IVOIRE ressortis par Théophile KOUAMOUO[2]

Fanny se défend d’avoir cité le nom de « miliciens » en parlant de Charles Blé Goudé. Elle n’a pas de position par rapport à ça. Elle ne le cite pas beaucoup car contrairement aux médias occidentaux qui ont fait une fixation sur quelques personnalités tel Simone GBAGBO ou Charles Blé GOUDE. Elle s’est intéressée aux faits et n’a pas trouvé qu’il avait joué un rôle aussi important que GBAGBO, d’où le fait que son nom ne soit pas trop cité.

Il n’y a quand même pas une omerta particulière sur la Côte d’Ivoire d’après Urbain GLANDIER. Il constate que l’on occulte de la même manière ce qui se passe en Afghanistan, en Syrie, au Kosovo,…

Basile Lépohé GNINION : « Je suis le petit neveu à Firmin MAHE. Je suis venu ici en France depuis 2012 pour l’affaire de MAHE. Et aujourd’hui, nous sommes là, je suis venu avec mon oncle. Il est à l’Hôpital à présent. Et moi j’ai vu dans votre livre par l’intermédiaire de Christine TIBALA et j’ai lu quelques pages qui parlaient de l’affaire MAHE. Et moi la question que je voudrais vous poser ce soir, c’est que déjà le courage que vous avez eu pour pouvoir écrire déjà sur MAHE parce qu’ils l’ont traité de coupeur de routes. Et moi ma demande d’asile a été refusée parce qu’on me dit du fait que je sois apparenté à MAHE, c’est que mes mains sont trempées de sang. C’est ce que la CNDA a écrit sur moi. Et aujourd’hui, j’ai vu que vous avez un courage quand-même parfait. Et aujourd’hui, je vais vous poser une question. Quels conseils donneriez-vous à moi parce qu’aujourd’hui, je suis un Ivoirien, je suis en France ici. Et j’ai confiance quand même en la Justice française. Si même souvent elle ne donne pas trop l’avantage aux victimes. Mais néanmoins, elle accuse quand même les concernés. Parce que ceux qui ont tué mon oncle, ils ont été condamnés à sursis. Un sursis intégral pour des gens qui ont quand même étouffé quelqu’un dans un char. Mais moi la question que je voudrais vous poser, quels conseils vous pourriez me donner pour dire à l’OFPRA pour qu’ils sachent que mon oncle a été tué et que je suis venu ici en France parce que l’Etat français a payé mon billet d’avion ; ils ont payé mon visa pour venir assister au procès. Je ne sais pas ce que je vais leur dire pour qu’ils sachent que je suis un réfugié. Et que si je retourne en CI, les rebelles qui sont là-bas vont me tuer. Donc c’est la seule question que je voudrais vous poser. » [3]

Fanny PIGEAUD : « Moi comme ça là, je ne peux pas donner de conseils particuliers. »

Félix ATTCHADE: « première question pour savoir si elle a essayé de rencontrer l’ancien représentant de l’ONU à ABIDJAN, CHOI et sa réponse le cas échéant. Maintenant ma question pour SURVIE est celle-ci : est-ce qu’il faudrait attendre que ceux qui apportent une certaine résistance à que l’on appelle communément la Françafrique, est-ce qu’il faudrait attendre qu’ils soient en prison ou assassinés pour que SURVIE prenne une position nette et claire à propos d’eux ? Parce que la situation en CI n’a pas commencé en 2010/2011. Elle a commencé en 2002. Et j’ai comme l’impression que de 2002 à 2010, SURVIE a tergiversé dans un ni/ni qui au regard des conséquences aujourd’hui peut poser un véritable problème. »

Fanny n’a pas cherché à rencontrer CHOI car elle avait suffisamment de renseignements.

Sur la position de SURVIE, David MAUGER est arrivé en 2005 et a véritablement commencé à travailler sur les relations France CÔTE D’IVOIRE en 2007. « En 2005, SURVIE était profondément marquée par un traumatisme : le RWANDA. Et sa lecture de la crise ivoirienne a pâti de ce traumatisme-là. Mais il y a eu néanmoins un virage qui était bien avant 2010, qui a été celui de 2004. Donc au mois de novembre 2014, SURVIE a publié un dossier sur les événements de 2004[4]. Il évoque le bombardement de BOUAKE attribué à GBAGBO puis escalade et sans doute une tentative de coup d’Etat contre Laurent GBAGBO. Et finalement, on a appris que les militaires français avaient tiré contre des manifestants devant l’Hôtel Ivoire. Donc il y a eu un changement à ce moment-là, déjà amorcé avant. Nous notre position ne vous paraît peut-être pas claire, mais notre vocation n’est pas de peser sur les événements en CI, mais d’interroger la présence et le rôle de la France. On place le plus grand espoir dans les mouvements qui viennent de la rue. » 

Guy LABERTIT[5] a lu le livre de Fanny PIGEAUD avec beaucoup d’émotion et de rage parce que Fanny ne connaissait pas GBAGBO ni la CÔTE D’IVOIRE avant son enquête. Lui souffre de deux handicaps : il a connu GBAGBO en 1982 (il est néanmoins content que l’auteure ait rappelé que Laurent GBAGBO a été le père du multipartisme en CI) ; il est un responsable du PS. « Quand Laurent GBAGBO est élu en 2000 (je suis à ce moment-là dans ce parti délégué national l’AFRIQUE, je sais très bien qu’il y a déjà des gens au PS qui ont partie liée à OUATTARA. Mais vous remarquerez qu’au niveau des Etats –je crois qu’il faut être honnête là-dessus- que c’est à partir de 2002 –je m’excuse, je ne fais pas de la propagande PS- mais tant que JOSPIN était premier Ministre, c’était une sorte de rempart par rapport à ce risque de déstabilisation de Laurent GBAGBO. Je sais que ça a été dur parce que JOSSELIN qui était le Ministre de la Coopération parlait toujours d’élections inclusives avant 2000. Et un jour Charles JOSSELIN est venu me dire « Bon Guy je crois que tu as raison, je préfère quand même le prof au banquier. » Le prof c’était GBAGBO ; le banquier c’était OUATTARA. Les gens ont mis beaucoup de temps – même les politiques- à se dégager de cette espèce de boue dans laquelle on voulait enfermer cet homme. Dès qu’il a été élu, certains n’avaient qu’une seule idée –y compris à gauche- c’était qu’il n’y soit plus quoi. Je pourrais citer FABIUS, tout ça […]. L’affaire de 2004 a marqué une rupture (bombardement BOUAKE, fusillade de l’Hôtel Ivoire,…). HOLLANDE dit que GBAGBO était infréquentable un peu avant cette époque-là. C’est l’histoire avec JULIA,… Toute l’Histoire a montré que c’était des manipulations. Même le Général PONCET qui a conduit la force Licorne au moment de ces tragédies dit aujourd’hui devant la Justice –et çà il y a peu de journalistes qui le disent- que c’était une bavure manipulée. Quand un Général dit cela en Justice et que ce n’est pas repris par les médias, il y a quelque-chose d’un peu suspect. »

Urbain GANDIER nous renvoie vers livre de Pierre PEAN sur le KOSOVO. Les Généraux ont parlé mais on n’en a pas beaucoup entendu parler dans les médias.

Guy LABERTIT continue : « Moi je me souviens l’affaire des TOGOLAIS, quand le Ministre du TOGO dit au Gvnt Français, les gens qui ont bombardé, je les ai là et qu’on les laisse partir. La force de ce livre c’est qu’il est écrit par une journaliste, quelqu’un de la profession. C’est ça la force de ce livre. Il faut surtout ne pas marginaliser cette parole. Moi j’ai été marginalisé, mais c’était normal, j’étais un ami de GBAGBO et j’étais au PS, deux défauts rédhibitoires. […] Parce que comment s’est passée la fonction médiatique en CI ? Quand les journalistes partaient en CI, ils allaient voir le chef de poste AFP M. LHUILLERY et ils allaient voir l’ambassadeur de France en CI. Et ils reprenaient tous les mêmes dépêches. Les Patriotes, ils étaient toujours « farouches ». Je les ai tous croisés. Ils ont marché dans la combine (Les HOFFNUNG, les BERNARD, REMI…) Et je vais peut-être aller loin en disant cela, mais certains de la profession ne sont pas très loin de la Direction du Renseignement Militaire. Et ça je le dis et je l’assume parfaitement, ça s’est fait sous la droite et sous la gauche. J’ai vu Laurent GBAGBO le 4 septembre. Il m’a dit : « j’ai lu le livre de Fanny PIGEAUD. J’ai vu sa photo. Je ne la connais pas. Mais tu dois la remercier car depuis que j’ai lu son livre, je suis tranquille. » »


DEUXIEME PARTIE : LE DEBAT

Diè ZIA se présente comme Pro-GBAGBO depuis 1974 et pose la question sur le 10ème corps américain. Sur les 9 corps français pourquoi CHIRAC ne les a-t-ils pas présentés devant les autorités ?

Fanny PIGEAUD répond qu’elle n’a pas enquêté là-dessus mais qu’il y a encore beaucoup de travail à faire. Les enquêtes sont d’ailleurs toujours en cours. 

Raphaël DAGBO (Pdt de l’association 2ALG) salue le courage de l’éditeure et de l’auteure. Il rappelle que comme le Pdt GBAGBO l’a fait savoir par son ami Guy LABERTIT, ce livre l’a mis en paix. Mais que l’actualité c’est aussi le procès à venir de Laurent GBAGBO. Question provocatrice : Fanny PIGEAUD serait-elle prête à témoigner ?

Fanny PIGEAUD répond qu’elle a été sollicitée par la Défense du Pdt GBAGBO et de Charles Blé GOUDE mais qu’elle ne sait pas encore ce qu’elle va répondre. Car comme elle le dit dans son livre, la CPI est une juridiction éminemment politique et elle craint de la cautionner en y témoignant. Elle y réfléchit encore.

Béatrice QUENUM demande à Fanny PIGEAUD a-t-elle entendu parler du dossier Guy-André KIEFFER ?

Fanny PIGEAUD : ça fait partie des affaires que l’on a utilisées contre LG. On a accusé et orienté les recherches que vers le camp GBAGBO. Même depuis l’avènement de OUATTARA, l’affaire piétine. Or la justice française n’est allée que dans une seule direction[6]. Or il y a une piste qu’il faudrait commencer à creuser : la filière cacao[7]. Il y a aussi d’autres pistes. 

Béatrice QUENUM : « Avez-vous su si RAMAEL était devenu le conseiller de OUATTARA ? » 

Fanny PIGEAUD : « Cette information est cité par Lettre du Continent mais ne l’est pas devenu d’après David MAUGER. »

David MAUGER : Patrick RAMAËL avait proposé ses services, mais ne l’est pas devenu. Mais Gérard LONGUET qui était Ministre de la Défense de l’époque est le PDG d’une entreprise belge qui s’appelle SEA INVEST[8] qui a remporté le marché de la gestion d’un des ports d’Abidjan. SIMON s’est reconverti dans le conseil. Il est assez proche de OUATTARA. Le frère d’Alain LEROY aussi, donc Alain LEROY était à la tête des opérations de maintien de la paix de l’ONU. Donc il avait la main sur ce département-là et son frère est devenu de manière tout à fait officielle conseiller de OUATTARA pendant à peu près un an.

Fred EBOKO : félicite Fanny, l’éditeure et SURVIE. Question par rapport à la place qu’on accorde à l’opinion publique française. On n’avait pas besoin d’être en CI pour connaître l’histoire de l’ivoirité. Est-ce que Laurent GBAGBO a commis des erreurs politiques ? Deuxième remarque : rebondit sur la phrase de David MAUGER sur objet de SURVIE. Ne conçoit pas qu’on puisse uniquement intervenir en tant que citoyen français par rapport à la politique occidentale en Afrique.

David MAUGER précise son propos. Il a ses opinions personnels mais en tant que représentant de SURVIE, il s’intéresse avant tout à la responsabilité de l’Etat français dans les tragédies africaines sans s’immiscer dans le droit des peuples à présider à leur destinée.

Fanny PIGEAUD n’est pas si sûre que l’opinion française soit si bien informée que cela. Par exemple certains de ses proches ne savaient pas ce qu’étaient le franc CFA. Sur les fautes de GBAGBO, n’a peut-être pas assez tissé un réseau de résistance au niveau international. S’est retrouvé un peu comme une victime consentante. A fait bcp de concessions : aux multinationales, accords avec rebelles, CEI, élections sans désarmement,… En même temps, il y avait tellement de pressions, que pouvait-il bien faire d’autres ?

SURVIE souhaite l’ouverture d’une enquête sur les événements de 2004, BOUAKE, mais aussi Hôtel IVOIRE, mais dossier n’aurait jamais vraiment été déposé à la CPI. SURVIE a lancé appel à la CPI pour qu’une enquête soit ouverte (après notamment l’élargissement de l’enquête aux événements depuis 2002).

Nicoletta appelle à la plus grande vigilance sur cette information erroné selon laquelle la CPI aurait accepté de faire remonter les enquêtes à 2002

Carole ATTIOUMOU-SERIKPA : constate l’absence des journalistes occidentaux à cette conférence dédicace. Fanny PIGEAUD peut-elle nous donner son sentiment sur le procès à venir du procès de LG ?

Réponse d’Urbain GLANDIER : tout passe par des livres. Dès que quelque-chose finit par émerger, ça part d’un livre. 

Fanny PIGEAUD : « pour l’instant tout indique que la CPI n’est pas impartiale et il n’y a pas que pour le camp GBAGBO que c’est comme cela. »



Liens connexes sur des émissions ou échanges autour de ce livre :

Intervention de Fanny PIGEAUD dans l'émission "Une semaine d'actualité" sur RFI du 19 septembre 2015 : http://www.rfi.fr/emission/20150919-pigeaud-journaliste-specialiste-afrique-histoire-tronquee


Interview de Fanny PIGEAUD sur RFI (Source : RFI, 13 juillet 2015)
http://www.rfi.fr/afrique/20150707-fanny-pigeaud-gbagbo-france-cote-ivoire-guerre-civile-onu-ouattara-chirac


Article antérieur consacré à Fanny PIGEAUD :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/04/en-attendant-la-sortie-de-son-livre-aux.html



[1] Sur la « R2P » ou responsabilité de protéger qui a détourné l’ONU de l’idée fondatrice de « partenariat mondial » : http://survie.org/billets-d-afrique/2012/215-juillet-aout-2012/article/l-idee-fondatrice-de-l-onu

[2] http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2015/09/cote-d-ivoire-un-chercheur-italien-dezingue-ses-collegues-francais-qu-il-juge-partisans.html


[3] Plus d’informations sur la situation de Basile Lépohé GNINION, neveu de Firmin MAHE, ce jeune civil Ivoirien étouffé à l’aide d’un sac poubelle dans un char de la force Licorne le 13 mai 2005 dont Fanny PIGEAUD parle dans son livre page 84 : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2015/10/soutien-basile-guehi-lepohe-gninion.html

[4] DOSSIER SPECIAL : « Côte d’Ivoire : 10 ans après le bombardement de Bouaké et le massacre de l’hôtel Ivoire, mettre fin au mensonge d’État et à l’impunité » Par Survie 5 novembre 2004 : http://survie.org/francafrique/cote-d-ivoire/article/cote-d-ivoire-10-ans-apres-le-4802

[5] Ami de Laurent GBAGBO, auteur de plusieurs livres sur la Côte d’Ivoire : « Côte d’Ivoire : sur le sentier de la paix », Autres Temps, juin 2010 ; « Adieu Abidjan-sur-Seine ! Les coulisses du conflit ivoirien», Autres Temps, septembre 2008 + nombreuses vidéos qui lui sont consacrées, dont celle toute récente de Nicoletta FAGIOLO : https://www.youtube.com/watch?v=dFAmw8EVVC4

[6] Sur l’enquête à charge exclusivement contre les proches de Laurent GBAGBO : https://ferrobally.wordpress.com/2014/08/07/disparition-de-kieffer-lhistoire-touffee-dun-crime-detat-sans-corps/

[7] L’article qui aurait coûté la vie à Guy André KIEFFER : http://www.cameroonvoice.com/news/news.rcv?id=5656

[8] Voir par exemple l’article du blog de Sam La Touch : http://le-blog-sam-la-touch.over-blog.com/2014/12/francafrique-gerard-longuet-a-ete-remunere-en-2013-par-la-societe-sea-invest-france-et-afrique.html

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