Interview sans complaisance de Diyabanza Kiabanzawoko Mwazulu sur Télésud le 06 mai 2015
Podcast de l'interview sans concession accordée à son invité Diyabanza Kiabanzawoko Mwazulu sur Télésud pour parler de la grande marche anticoloniale du vendredi 8 mai 2015.
Ce combattant bien connu de la liberté, co-organisateur de cet événement parisien revient sur les fondamentaux de l'oppression de la Mère Patrie l'Afrique et réussit à montrer combien la coalition des dirigeants occidentaux qui gouvernent le monde est responsable d'une grande partie des maux qui gangrènent le continent en dépit des questions pour le moins orientées d'Hamed Paraiso.
Après avoir présenté son invité comme le porte-parole d’UNITÉ DIGNITE COURAGE - UDC une plateforme panafricaine qui se définit elle-même comme une arme anticoloniale de la jeunesse africaine et afro-descendante, le journaliste lui demande de préciser ce qu’est l’UDC.
Mwazulu : « C'est une organisation qui essaie aujourd'hui de transcender l'ordre de la Conférence de Berlin de 1885, c'est-à-dire l'ordre émanation de la conférence de Berlin qui a dépecé l'Afrique au bénéficie des puissances coloniales de l'époque. Donc nous transcendons cet ordre territorial pour nous regrouper en tant que fils d'Afrique. Donc évidément y compris ceux qui ont été déporté et razziés qui se retrouvent aujourd'hui vers les Antilles, les Grandes Antilles, les Caraïbes et les Amériques. A la question de savoir qui sont les membres, Mwazulu répond que ce sont toutes les filles et fils dignes d'Afrique, toute personne éprise de paix, de justice et de bonne volonté qui sont membres de l'UDC. »
Journaliste :«Ceux qui sont indignes ne font pas partie de votre association ?»
Mwazulu : « Bon, disons, on pourrait dire que quand on parle de la dignité, on a toujours tendance à voir à côté l’indignité. Mais il se fait que quand nous parlons fils et filles dignes d’Afrique, c’est-à-dire ces personnes qui sont conscientes que l’heure est grave et qu’il est urgent pour nous de soigner notre mère Patrie l’Afrique qui souffre. »
Journaliste : "Donc vous faites semblant de ne pas savoir que depuis les années 60 la décolonisation de l'Afrique est terminée" ?"
Mwazulu : « Je voudrais dire ceci : la décolonisation de l'Afrique, c'est un processus qui a été engagé. Nous avions bel et bien pris l'initiative de pouvoir mettre fin à l'oppression, à toute forme de barbarie pour arriver à une indépendance véritable. Mais vous n'êtes sans ignorer que lorsque nous avions engagé cette lutte ô combien noble autrefois incarnée par nos pères -je cite : Kwame Nkrumah, Sékou Touré, Lumumba et qui sais-je encore- ce processus a été interrompu, a été interrompu parce qu'il y a eu un coup d'Etat porté contre toutes les figures de proue de cette lutte. Et après il y a eu ces néocoloniaux qui aujourd'hui nous obligent à parler du néocolonialisme. Et donc comme nous sommes une arme néocoloniale, nous combattons le colonialisme, le néocolonialisme, la colonisation avec toutes ses ramifications dont le néocolonialisme.
Journaliste : "Monsieur DIYABANZA, est-ce que vous considérez que quelqu'un que vous invitez de vous-même, de votre propre chef chez vous est un envahisseur ?
Mwazulu : "Il y a deux cas de figure. D'abord : est-ce que la personne a été invitée ? De deux, lorsque la personne invitée commence à dériver et à franchir les limites interdites, c'est une personne qu'il faut ramener à la raison. Donc il y a deux cas de figure. J'aimerais savoir quelle est la personne qui a été invitée chez nous et que nous considérons comme envahisseur.
Journaliste : "Je vous pose la question à vous...Puisque c'est vous qui voulez par exemple chasser l'Armée française du continent africain."
Mwazulu : "Nous considérons que l'Armée française au lendemain de l'indépendance de nos pays, les jeunes Etats vigoureux de l'Afrique se sont faits -si j'ose dire- berner, se sont faits duper, tromper par la FRANCE qui a maintenu son Armée en place. Nous avions demandé une indépendance véritable, mais cette indépendance a été confisquée parce que suite à des accords, je dirais des accords factices, des accords qui ne tenaient pas la route, la FRANCE a réussir à maintenir son Armée sur notre espace territorial de notre mère patrie l'Afrique. Et ces armées-là, non seulement l'Armée française, parce que la FRANCE, elle est gendarme par excellence de toutes les armées occidentales, mais mes pensées vont à l'Armée américaine, à l'Armée belge, à l'Armée portugaise, ces Armées-là ont essayé progressivement, de détruire ces Etats que nous avions commencé à construire. Et c'est ça la raison pour laquelle nous demandons le départ imminent, total, définitif, et si j'ose dire à l'instant même de l'Armée française de notre mère Patrie l'Afrique.
Journaliste : "Il y a quelque-chose qui tombe sous le coup du sens quand on vous écoute parler, c'est que vous ne prenez absolument pas en compte la gabégie, la façon dont nos dirigeants dirigent nos Etats. Et vous accusez les autres des problèmes auxquels l'Afrique est confrontée."
Mwazulu : "Nous parlons du néocolonialisme parce qu'il y a dans notre conscience, bien évidemment nous savons que certains fils de l'Afrique se sont mis ensemble avec tous ces Coloniaux. C'est pourquoi nous parlons du néocolonialisme. Parce que la FRANCE, au lendemain de la colonisation, lorsque nous avons réussi à bouter hors de nos territoires la colonisation, c'est la la manière subtile, la manière la plus pernicieuse que l'Occident a cherché pour revenir avec le néocolonialisme, la raison pour laquelle nous demandons le départ -non de troupes- mais le départ de l'Armée française, c'est le départ de l'Armée française qui va entraîner le départ de Faure Gnassingbé, le départ de Kabila, le départ de Sassou Nguesso. Parce ce que ce sont des éléments qui sont fils d'Afrique, mais qui sont au service des Armées étrangères, des agences de renseignements occidentales.
Journaliste : "Vous voyez le complot partout quoi ?"
Mwazulu : "Ce n'est pas une affaire de complot. Je pense que vous serez d'accord avec nous lorsque nous dironsquand au lendemain de la prise de pouvoir de Mobutu Sese Seko, cela a sonné le retour de l'Occident en Afrique alors qu'avec le Patrice Lumumba et le Président Kasavubu nous avions arraché cette indépendance véritable. Au lendemain de la prise du pouvoir du Président Kwame Nkrumah, il a fallu une coalition internationale pour déstabiliser et empêcher ce dernier de diriger. Lorsque l'un des porte-paroles de notre peuple -je cite le Président Ahmed Sékou Touré- avait dit "NON à la FRANCE", tout le monde sait toutes les coalitions qui ont été mises en place. Ce ne sont pas les informations qui manquent. Les services écrivent volontiers d'ailleurs et sont là pour le dire. Et tous les officiels de la France ne cessent de dire tous les complots qui ont été mis en place pour déstabiliser le régime ô combien indépendant du Président Sékou Touré.
Journaliste : "Donc vous tenez la France pour responsable des maux qui minent notre continent aujourd'hui ?"
Mwazulu : "Elle est à 90% même entièrement responsable parce que non seulement à cause de ses implications réelles, non seulement à cause de ses ingérences intempestives, mais aussi par cette volonté là qui consiste parmi les fils d'Afrique à choisir ceux qui sont devenus des membres de l'Armée française. Je cite ici un des cas les plus probants, Blaise Compaoré qui était un lieutenant et une recrue de l'Armée française comme d'ailleurs Gnassingbé Eyadéma pour mettre fin à un processus, avant de Thomas Sankara, mais aussi de l'autre côté de Sylvianus Olympio. Il y a une complicité de la France, de l'Occident de manière générale et de certains fils [d'Afrique]. C'est pourquoi nous avions précisé "des filles et de fils dignes" qui n'ont pas vendu leur âme à l'Occident."
Journaliste : "Il n'ont pas vendu l'âme... Ce sont eux qui sont allés sauver le Mali quand le Mali était menacé par les Djihadistes hein ?"
Mwazulu : "Bien, nous entendons souvent parler du cas du Mali, mais permettez que nous puissions élargir les bornes de l'intelligence de vos interlocuteurs...
Journaliste : "...Vous êtes vous-même de la République Démocratique du Congo, oui ?"
Mwazulu : "Oui, je dirais si je reste sur ces nationalités issue de la conférence de Berlin..."
Mwazulu : « Je voudrais dire ceci : la décolonisation de l'Afrique, c'est un processus qui a été engagé. Nous avions bel et bien pris l'initiative de pouvoir mettre fin à l'oppression, à toute forme de barbarie pour arriver à une indépendance véritable. Mais vous n'êtes sans ignorer que lorsque nous avions engagé cette lutte ô combien noble autrefois incarnée par nos pères -je cite : Kwame Nkrumah, Sékou Touré, Lumumba et qui sais-je encore- ce processus a été interrompu, a été interrompu parce qu'il y a eu un coup d'Etat porté contre toutes les figures de proue de cette lutte. Et après il y a eu ces néocoloniaux qui aujourd'hui nous obligent à parler du néocolonialisme. Et donc comme nous sommes une arme néocoloniale, nous combattons le colonialisme, le néocolonialisme, la colonisation avec toutes ses ramifications dont le néocolonialisme.
Journaliste : "Monsieur DIYABANZA, est-ce que vous considérez que quelqu'un que vous invitez de vous-même, de votre propre chef chez vous est un envahisseur ?
Mwazulu : "Il y a deux cas de figure. D'abord : est-ce que la personne a été invitée ? De deux, lorsque la personne invitée commence à dériver et à franchir les limites interdites, c'est une personne qu'il faut ramener à la raison. Donc il y a deux cas de figure. J'aimerais savoir quelle est la personne qui a été invitée chez nous et que nous considérons comme envahisseur.
Journaliste : "Je vous pose la question à vous...Puisque c'est vous qui voulez par exemple chasser l'Armée française du continent africain."
Mwazulu : "Nous considérons que l'Armée française au lendemain de l'indépendance de nos pays, les jeunes Etats vigoureux de l'Afrique se sont faits -si j'ose dire- berner, se sont faits duper, tromper par la FRANCE qui a maintenu son Armée en place. Nous avions demandé une indépendance véritable, mais cette indépendance a été confisquée parce que suite à des accords, je dirais des accords factices, des accords qui ne tenaient pas la route, la FRANCE a réussir à maintenir son Armée sur notre espace territorial de notre mère patrie l'Afrique. Et ces armées-là, non seulement l'Armée française, parce que la FRANCE, elle est gendarme par excellence de toutes les armées occidentales, mais mes pensées vont à l'Armée américaine, à l'Armée belge, à l'Armée portugaise, ces Armées-là ont essayé progressivement, de détruire ces Etats que nous avions commencé à construire. Et c'est ça la raison pour laquelle nous demandons le départ imminent, total, définitif, et si j'ose dire à l'instant même de l'Armée française de notre mère Patrie l'Afrique.
Journaliste : "Il y a quelque-chose qui tombe sous le coup du sens quand on vous écoute parler, c'est que vous ne prenez absolument pas en compte la gabégie, la façon dont nos dirigeants dirigent nos Etats. Et vous accusez les autres des problèmes auxquels l'Afrique est confrontée."
Mwazulu : "Nous parlons du néocolonialisme parce qu'il y a dans notre conscience, bien évidemment nous savons que certains fils de l'Afrique se sont mis ensemble avec tous ces Coloniaux. C'est pourquoi nous parlons du néocolonialisme. Parce que la FRANCE, au lendemain de la colonisation, lorsque nous avons réussi à bouter hors de nos territoires la colonisation, c'est la la manière subtile, la manière la plus pernicieuse que l'Occident a cherché pour revenir avec le néocolonialisme, la raison pour laquelle nous demandons le départ -non de troupes- mais le départ de l'Armée française, c'est le départ de l'Armée française qui va entraîner le départ de Faure Gnassingbé, le départ de Kabila, le départ de Sassou Nguesso. Parce ce que ce sont des éléments qui sont fils d'Afrique, mais qui sont au service des Armées étrangères, des agences de renseignements occidentales.
Journaliste : "Vous voyez le complot partout quoi ?"
Mwazulu : "Ce n'est pas une affaire de complot. Je pense que vous serez d'accord avec nous lorsque nous dironsquand au lendemain de la prise de pouvoir de Mobutu Sese Seko, cela a sonné le retour de l'Occident en Afrique alors qu'avec le Patrice Lumumba et le Président Kasavubu nous avions arraché cette indépendance véritable. Au lendemain de la prise du pouvoir du Président Kwame Nkrumah, il a fallu une coalition internationale pour déstabiliser et empêcher ce dernier de diriger. Lorsque l'un des porte-paroles de notre peuple -je cite le Président Ahmed Sékou Touré- avait dit "NON à la FRANCE", tout le monde sait toutes les coalitions qui ont été mises en place. Ce ne sont pas les informations qui manquent. Les services écrivent volontiers d'ailleurs et sont là pour le dire. Et tous les officiels de la France ne cessent de dire tous les complots qui ont été mis en place pour déstabiliser le régime ô combien indépendant du Président Sékou Touré.
Journaliste : "Donc vous tenez la France pour responsable des maux qui minent notre continent aujourd'hui ?"
Mwazulu : "Elle est à 90% même entièrement responsable parce que non seulement à cause de ses implications réelles, non seulement à cause de ses ingérences intempestives, mais aussi par cette volonté là qui consiste parmi les fils d'Afrique à choisir ceux qui sont devenus des membres de l'Armée française. Je cite ici un des cas les plus probants, Blaise Compaoré qui était un lieutenant et une recrue de l'Armée française comme d'ailleurs Gnassingbé Eyadéma pour mettre fin à un processus, avant de Thomas Sankara, mais aussi de l'autre côté de Sylvianus Olympio. Il y a une complicité de la France, de l'Occident de manière générale et de certains fils [d'Afrique]. C'est pourquoi nous avions précisé "des filles et de fils dignes" qui n'ont pas vendu leur âme à l'Occident."
Journaliste : "Il n'ont pas vendu l'âme... Ce sont eux qui sont allés sauver le Mali quand le Mali était menacé par les Djihadistes hein ?"
Mwazulu : "Bien, nous entendons souvent parler du cas du Mali, mais permettez que nous puissions élargir les bornes de l'intelligence de vos interlocuteurs...
Journaliste : "...Vous êtes vous-même de la République Démocratique du Congo, oui ?"
Mwazulu : "Oui, je dirais si je reste sur ces nationalités issue de la conférence de Berlin..."
Journaliste : "... Votre Président va peut-être briguer un troisième mandat alors que la Constitution le lui interdit. Vous ne vous battez pas contre ça. C'est contre la France qui vous accueille que vous vous battez."
Mwazulu : "Nous nous battons et nous exigeons le départ de l'Armée française, je l'ai si bien dit, nous exigeons en même temps le départ de tous ceux-là. Joseph Kabila a été installé au pouvoir, est béni et à la protection de l'Armée française, américaine, belge et anglaise. Ca c'est une coalition internationale qui empêche la volonté de notre peuple de s'exprimer et cette volonté, cette volonté partagée par l'ensemble de notre peuple, de voir ces Armées sortir de notre mère Patrie l'Afrique. Vous citez le MALI. Le MALI est la préfiguration ou la juxtaposition de ce qui s'est passé au Zaïre en 1965. Il a fallu une coalition internationale pour permettre à Mobutu [d'intervenir] après avoir créé des poches de tension. C'est aujourd'hui ce qui a été refait au Mali. Le Mali était inscrit dans un processus d'alternance pacifique du pouvoir. Mais le Mali a subi un coup d'arrêt parce que la FRANCE devait signer son retour sur le plan économique. Et la France ne vient jamais économiquement sans être précédée de son Armée.
Mwazulu : "Nous nous battons et nous exigeons le départ de l'Armée française, je l'ai si bien dit, nous exigeons en même temps le départ de tous ceux-là. Joseph Kabila a été installé au pouvoir, est béni et à la protection de l'Armée française, américaine, belge et anglaise. Ca c'est une coalition internationale qui empêche la volonté de notre peuple de s'exprimer et cette volonté, cette volonté partagée par l'ensemble de notre peuple, de voir ces Armées sortir de notre mère Patrie l'Afrique. Vous citez le MALI. Le MALI est la préfiguration ou la juxtaposition de ce qui s'est passé au Zaïre en 1965. Il a fallu une coalition internationale pour permettre à Mobutu [d'intervenir] après avoir créé des poches de tension. C'est aujourd'hui ce qui a été refait au Mali. Le Mali était inscrit dans un processus d'alternance pacifique du pouvoir. Mais le Mali a subi un coup d'arrêt parce que la FRANCE devait signer son retour sur le plan économique. Et la France ne vient jamais économiquement sans être précédée de son Armée.
Journaliste : "Donc c'est une vaste fumisterie de la part des Français alors ?"
Mwazulu : "Nous le savons, nous le savons et tout le monde le sait..."
Mwazulu : "Nous le savons, nous le savons et tout le monde le sait..."
Journaliste : "...C'est une question que je vous pose."
Mwazulu : "Tout à fait. Et nous essayons aujourd'hui de démontrer ces complots, si j'ose dire le mot complot, mais cette volonté manifeste de l'Occident et de la France en particulier de continuer à dominer, à envahir notre Mère Patrie l'Afrique. Notre génération, cette génération qui a reçu le flambeau de Kwame Nkrumah, le flambeau de Sékou Touré, le flambeau de Thomas Sankara, le flambeau de Sylvianus Olympio, le flambeau de Mandela : nous sommes prêts et nous disons "NON".
Mwazulu : "Tout à fait. Et nous essayons aujourd'hui de démontrer ces complots, si j'ose dire le mot complot, mais cette volonté manifeste de l'Occident et de la France en particulier de continuer à dominer, à envahir notre Mère Patrie l'Afrique. Notre génération, cette génération qui a reçu le flambeau de Kwame Nkrumah, le flambeau de Sékou Touré, le flambeau de Thomas Sankara, le flambeau de Sylvianus Olympio, le flambeau de Mandela : nous sommes prêts et nous disons "NON".
Journaliste : "Monsieur Diyabanza, vous vivez en FRANCE ?"
Mwazulu : "Tout à fait".
Mwazulu : "Tout à fait".
Journaliste : "Pourquoi ne quittez-vous pas la FRANCE ?
Mwazulu : "Nous ne sommes pas là pour dire aux Occidentaux qui sont en Afrique de quitter l'Afrique comme les Européens, les Français ne nous diront jamais de quitter la FRANCE parce que nous sommes des citoyens du monde et nous avons la liberté de circuler partout. La liberté de circulation est garantie je pense par rapport aux conventions internationales. Mais il se fait que le fait que nous vivons en France ne peut pas faire de nous de ceux qui courbent la tête par rapport aux injustices. L'humanité toute entière, d'ailleurs dans cette marche nous avons bien précisé : " nous appelons l'humanité toute entière à dire NON", parce qu'au lendemain du 8 mai 1945 a été installée une dictature mondiale, internationale. Cette dictature est confisquée par les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies..."
Journaliste : "...Donc vous appelez à une réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU par exemple ?"
Mwazulu : "C'est un objectif du commencement de notre marche parce que le 8 mai, nous voulons un ordre nouveau.
Journaliste : "Pourquoi avoir choisi le 8 mai ?"
Mwazulu : "Au lendemain du 8 mai 1945, une dictature a pris place. Ce socle là, les vainqueurs contre les vaincus, vous le savez qui se sont accaparés les hautes sphères de la diplomatie, de la politique, du commerce et de la sécurité internationale. Ceux-là, ce sont les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies. C'est avec la même arrogance que les ETATS-UNIS d'Amérique aujourd'hui se permettent d'envahir aujourd'hui tout un pays. C'est avec la même arrogance que le ROYAUME-UNI fait pareil. Avec la même arrogance, la FRANCE fait pareil. La CHINE est en train de saper la volonté du peuple souverain du TIBET. C'est pareil avec la RUSSIE qui se permet le droit de tout en TCHETCHENIE,... Cet ordre là, cet ordre des vainqueurs doit tomber parce que nous appelons à une collaboration..."
Journaliste : "...L'Afrique faisait partie des vaincus ?"
Mwazulu : "L'Afrique ne fait pas partie des vaincus. Parce que vous le savez l'Afrique formait la grande coalition des Alliés. Car nos pères, mères, nous sommes des vainqueurs exclus. Car nous n'avons pas bénéficié de ces fruits. Parce que toutes les injustices actuelles, toutes les injustices, c'est le partage en fait du butin de 1945, dans le partage du butin, l'Afrique a été exclue. Je vous rappelle le massacre du camp de Thiaroye au SENEGAL où nos pères qui ont formé les troupes alliées ont été massacrés au SENEGAL. Ils ont été massacrés parce qu'ils ont revendiqué le droit et la reconnaissance comme tous les autres combattants. Au même moment, ceux qui sont venus de l'Algérie, le massacre de Chétif, un massacre au même moment en 1945. Après a suivi le massacre d'HANOI, puis à MADAGASCAR. Et toute cette réalité internationale, cette dictature internationale, nous disons NON...
Journaliste : "C'est ça que vous voulez dénoncer lors de la marche du 8 mai
Mwazulu : "La marche du 8 mai sera une occasion belle de dire NON à cette forme d'injustice et de pouvoir aboutir à un nouveau socle international de coopération bilatérale et multilatérale entre les Etats où l'identité de tout un chacun sera respectée et reconnue."
Journaliste : "Elle se déroule où cette marche ?"
Mwazulu : "Nous partons de la place Denfert-Rochereau à partir de 13h30 jusqu'au Ministère de la Défense, le Ministère de la Défense qui est comme vous le savez la chambre d'enregistrement de toutes ces décisions militaires pour continuer à envahir notre chère et mère Patrie l'AFRIQUE.
Journaliste : "Vous irez dire quoi au Ministère de la Défense ?"
Mwazulu : "Nous irons au Ministère de la Défense pour demander le retrait immédiat, définitif et inconditionnel de l'Armée française et de toutes les Armées étrangères de notre chère mère Patrie l'AFRIQUE.
Journaliste : "Vous savez que ce n'est pas réaliste, n'est-ce pas ?"
Mwazulu : "Si c'est réaliste parce qu'à notre époque, nous n'avons malheureusement pas vécu à l'époque de Jésus Christ, de Mahomet, de tous ces grands Pharaons ou encore de Moïse, mais à notre époque, j'ai vu et je sais que les grands Rassemblements, les grandes manifestations ont toujours bouleversé et changé le cours de l'Histoire. Et cette fois-ci à partir du 8 mai, nous allons commencé ces grands rassemblements et ces grandes manifestations...
Journaliste :"... L'Afrique n'est pas prête à se prendre elle-même en mains ?"
Mwazulu : "Lorsque j'étais enfant , le premier jour où on m'a accompagné à l'école, ma mère me disait que je pleurais. Je n'étais pas prêt, mais j'étais prêt. Nos ancêtres n'ont pas été toujours prêts à vivre en MARTINIQUE, en GUADELOUPE, en HAÏTI parce que les Armées justement coloniales, négrières les y ont conduits. Mais nous sommes, nous étions prêts. Jusqu'à vaincre l'ennemi et à prendre HAÏTI comme Etat, et à prendre tout ce qui était de nous dans cet Etat."
Journaliste : "Vous êtes dans la posture d'un petit enfant qui ne sait pas très bien marcher mais qui ne veut pas d'un tuteur à côté de lui "
Mwazulu : "Ma posture de petit enfant, c'est mon innocence. Mais l'AFRIQUE est considérée comme un petit enfant devant l'EUROPE et particulièrement devant la FRANCE qui refuse, qui refuse de considérer l'AFRIQUE et les Etats africains en général comme des Etats souverains. C'est la raison pour laquelle le Président français s'est permis le luxe -une fois encore vous le savez le cas le plus probant de la Côte d'Ivoire- de demander à un Président en exercice élu par la volonté populaire de quitter le pouvoir. Et ce genre d'irresponsabilité politique doit prendre fin avec notre génération."
Journaliste : "Monsieur Diyabanza Mwazulu, merci. Vous êtes membre et porte-parole de l'UDC, Unité-Dignité-Courage, une plateforme panafricaine qui organise le 8 mai prochain ici-même en FRANCE une marche pour la décolonisation et le départ de l'Armée française de l'AFRIQUE. Merci d'être venu dans l'entretien du jour."
Mwazulu : "C'est moi qui vous remercie."
Mwazulu : "Nous ne sommes pas là pour dire aux Occidentaux qui sont en Afrique de quitter l'Afrique comme les Européens, les Français ne nous diront jamais de quitter la FRANCE parce que nous sommes des citoyens du monde et nous avons la liberté de circuler partout. La liberté de circulation est garantie je pense par rapport aux conventions internationales. Mais il se fait que le fait que nous vivons en France ne peut pas faire de nous de ceux qui courbent la tête par rapport aux injustices. L'humanité toute entière, d'ailleurs dans cette marche nous avons bien précisé : " nous appelons l'humanité toute entière à dire NON", parce qu'au lendemain du 8 mai 1945 a été installée une dictature mondiale, internationale. Cette dictature est confisquée par les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies..."
Journaliste : "...Donc vous appelez à une réforme du Conseil de Sécurité de l'ONU par exemple ?"
Mwazulu : "C'est un objectif du commencement de notre marche parce que le 8 mai, nous voulons un ordre nouveau.
Journaliste : "Pourquoi avoir choisi le 8 mai ?"
Mwazulu : "Au lendemain du 8 mai 1945, une dictature a pris place. Ce socle là, les vainqueurs contre les vaincus, vous le savez qui se sont accaparés les hautes sphères de la diplomatie, de la politique, du commerce et de la sécurité internationale. Ceux-là, ce sont les 5 membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies. C'est avec la même arrogance que les ETATS-UNIS d'Amérique aujourd'hui se permettent d'envahir aujourd'hui tout un pays. C'est avec la même arrogance que le ROYAUME-UNI fait pareil. Avec la même arrogance, la FRANCE fait pareil. La CHINE est en train de saper la volonté du peuple souverain du TIBET. C'est pareil avec la RUSSIE qui se permet le droit de tout en TCHETCHENIE,... Cet ordre là, cet ordre des vainqueurs doit tomber parce que nous appelons à une collaboration..."
Journaliste : "...L'Afrique faisait partie des vaincus ?"
Mwazulu : "L'Afrique ne fait pas partie des vaincus. Parce que vous le savez l'Afrique formait la grande coalition des Alliés. Car nos pères, mères, nous sommes des vainqueurs exclus. Car nous n'avons pas bénéficié de ces fruits. Parce que toutes les injustices actuelles, toutes les injustices, c'est le partage en fait du butin de 1945, dans le partage du butin, l'Afrique a été exclue. Je vous rappelle le massacre du camp de Thiaroye au SENEGAL où nos pères qui ont formé les troupes alliées ont été massacrés au SENEGAL. Ils ont été massacrés parce qu'ils ont revendiqué le droit et la reconnaissance comme tous les autres combattants. Au même moment, ceux qui sont venus de l'Algérie, le massacre de Chétif, un massacre au même moment en 1945. Après a suivi le massacre d'HANOI, puis à MADAGASCAR. Et toute cette réalité internationale, cette dictature internationale, nous disons NON...
Journaliste : "C'est ça que vous voulez dénoncer lors de la marche du 8 mai
Mwazulu : "La marche du 8 mai sera une occasion belle de dire NON à cette forme d'injustice et de pouvoir aboutir à un nouveau socle international de coopération bilatérale et multilatérale entre les Etats où l'identité de tout un chacun sera respectée et reconnue."
Journaliste : "Elle se déroule où cette marche ?"
Mwazulu : "Nous partons de la place Denfert-Rochereau à partir de 13h30 jusqu'au Ministère de la Défense, le Ministère de la Défense qui est comme vous le savez la chambre d'enregistrement de toutes ces décisions militaires pour continuer à envahir notre chère et mère Patrie l'AFRIQUE.
Journaliste : "Vous irez dire quoi au Ministère de la Défense ?"
Mwazulu : "Nous irons au Ministère de la Défense pour demander le retrait immédiat, définitif et inconditionnel de l'Armée française et de toutes les Armées étrangères de notre chère mère Patrie l'AFRIQUE.
Journaliste : "Vous savez que ce n'est pas réaliste, n'est-ce pas ?"
Mwazulu : "Si c'est réaliste parce qu'à notre époque, nous n'avons malheureusement pas vécu à l'époque de Jésus Christ, de Mahomet, de tous ces grands Pharaons ou encore de Moïse, mais à notre époque, j'ai vu et je sais que les grands Rassemblements, les grandes manifestations ont toujours bouleversé et changé le cours de l'Histoire. Et cette fois-ci à partir du 8 mai, nous allons commencé ces grands rassemblements et ces grandes manifestations...
Journaliste :"... L'Afrique n'est pas prête à se prendre elle-même en mains ?"
Mwazulu : "Lorsque j'étais enfant , le premier jour où on m'a accompagné à l'école, ma mère me disait que je pleurais. Je n'étais pas prêt, mais j'étais prêt. Nos ancêtres n'ont pas été toujours prêts à vivre en MARTINIQUE, en GUADELOUPE, en HAÏTI parce que les Armées justement coloniales, négrières les y ont conduits. Mais nous sommes, nous étions prêts. Jusqu'à vaincre l'ennemi et à prendre HAÏTI comme Etat, et à prendre tout ce qui était de nous dans cet Etat."
Journaliste : "Vous êtes dans la posture d'un petit enfant qui ne sait pas très bien marcher mais qui ne veut pas d'un tuteur à côté de lui "
Mwazulu : "Ma posture de petit enfant, c'est mon innocence. Mais l'AFRIQUE est considérée comme un petit enfant devant l'EUROPE et particulièrement devant la FRANCE qui refuse, qui refuse de considérer l'AFRIQUE et les Etats africains en général comme des Etats souverains. C'est la raison pour laquelle le Président français s'est permis le luxe -une fois encore vous le savez le cas le plus probant de la Côte d'Ivoire- de demander à un Président en exercice élu par la volonté populaire de quitter le pouvoir. Et ce genre d'irresponsabilité politique doit prendre fin avec notre génération."
Journaliste : "Monsieur Diyabanza Mwazulu, merci. Vous êtes membre et porte-parole de l'UDC, Unité-Dignité-Courage, une plateforme panafricaine qui organise le 8 mai prochain ici-même en FRANCE une marche pour la décolonisation et le départ de l'Armée française de l'AFRIQUE. Merci d'être venu dans l'entretien du jour."
Mwazulu : "C'est moi qui vous remercie."
Journaliste : "Merci à vous de nous avoir suivi. Excellente suite de programmes sur Télésud."
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