2014 : plus que jamais le combat continue !
Avant de céder à la
vaine tentation de donner mon modeste avis sur les guerres fratricides
qui nous minent, je m’autorise à relayer les vœux de Stanley Koudou PRAGER.
Certains d’entre vous le connaissent
peut-être pour l’avoir croisé dans une marche, un rassemblement ou tout autre
manifestation de la Résistance Ivoirienne et panafricaine, qu’avec d’autres défenseurs
du droit du peuple ivoirien à disposer de lui-même, il manque rarement :
Mes vœux pour 2014
D’abord
le bonheur pour tous mes amis, y compris ceux que je ne connais pas encore. En
ce qui concerne mes ennemis, car j’en ai, qu'ils se démerdent bien sûr.
Ensuite, je formule les vœux que mes amis Ivoiriens, Africains et amis de l’Afrique partagent avec moi :
- Que l’année 2014 marque la fin de notre combat ;
- Que le Président élu, la 1ère Dame Simone
Ehivet Gbagbo, Charles Blé Goudé et tous les prisonniers politiques
recouvrent la liberté ;
- Que les exilés rentrent dans leur
pays ;
- Que les vrais coupables paient, mais sans
violence. Qu’ils s’expliquent devant une Justice impartiale (si cette planète
en est pourvue). Parmi ces vrais coupables, j’inclus, bien sur, les
gouvernements successifs français qui sont à l’origine de tout ! Voilà plus de
20 ans qu’ils projetaient de placer ADO (Alassane Dramane Ouattara) pour
succéder à Foufouet (Félix Houphouët Boigny) afin de pouvoir continuer
tranquillement leurs magouilles sur le dos des Ivoiriens. N’y parvenant pas,
ils ont utilisé la force et voilà le résultat ;
- Enfin, je formule le vœu que la Côte d’Ivoire,
et par ricochet, l’Afrique entière, deviennent enfin des Etats de Droit, libres
et… in-dé-pen-dants !
Cela
fait beaucoup en une seule année, je sais, mais la frontière entre le rêve et
la réalité, c’est nous qui la traçons !
Pour en revenir à ces
polémiques qui enflent et retombent au gré du calendrier perpétuel de
découragement que l’on cherche à nous imposer, qu’elles ne servent pas d’écran
de fumée pour nous faire oublier les raisons qui font que nombreux d’entre nous
se reconnaissent dans le combat de Laurent GBAGBO, de ses proches, de ses
partisans assassinés, emprisonnés, privés de leurs avoirs, exilés et/ou
victimes du régime de Terreur qui s’est abattu sur la Côte d’Ivoire. Je vous
rappelle ci-dessous quelques liens vers des articles de Bernard DESGAGNE (http://www.vigile.net/_Desgagne-Bernard,678_)
qui comportent des preuves objectives et vérifiables de l’installation et du
maintien par la force d’un régime aussi illégitime que liberticide en Côte
d’Ivoire :
Je ne goûte pas toujours l’humour de Dieudonné, même s’il peut me faire hurler de rire, mais à ce que je sache, personne n’en est mort
contrairement à la responsabilité engagée de tous les dirigeants occidentaux et
de ceux qui les soutiennent, mais aussi d’une grande partie des
altermondialistes qui refusent toujours de reconnaître qu’ils se sont laissés
manipuler dans le dossier ivoirien comme dans tant d’autres.
Chaque fois qu’une figure de la Résistance ivoirienne ou
panafricaine émerge, des polémiques sordides surgissent pour nous détourner des
véritables problèmes. Sans nier les travers de ceux de nos responsables de
mouvements qui défraient régulièrement la chronique, nous constatons avec tristesse que certains
passent plus de temps à attaquer leurs camarades de combat qu’à lutter contre
nos véritables adversaires, bien sanguinaires et bien protégés ceux-là.
Pendant
ce temps en Côte d’Ivoire notamment :
- Des centaines de
prisonniers politiques croupissent toujours dans des geôles souvent inaccessibles
en dehors de toute procédure judiciaire légale pour la plupart ;
- Les atteintes aux
libertés fondamentales par le régime
d’Alassane OUATTARA sont quotidiennes et dépassent largement la simple
Justice des vainqueurs que des ONG complaisantes admettent enfin sous peine de
perdre le peu de crédibilité qu’il leur reste ;
-
Désiré OUE,
journaliste ivoirien a été assassiné par des hommes en armes le 14 novembre
dernier et aucune enquête sérieuse n’a été diligentée par les autorités
ivoiriennes pour retrouver les coupables . Une grande marche pour la vérité soit faite sur ce nouvel assassinat d’un journaliste en Côte d’Ivoire est d’ailleurs organisée
ce samedi 11 janvier à PARIS de la place
de la République à la place de la Bourse sous les fenêtres de l’Agence France
Presse à quelques pas du siège de Reporters Sans Frontières (voir l'article qui est consacré au lâche assassinat de Désiré OUE sur le lien suivant : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/01/pour-que-toute-la-verite-soit-faite-sur.html) ;
- Alex Saint-Joël
GNONSIAN a été lâchement assassiné dans la nuit du 30 au 31 décembre 2013,
alors qu’il était l’un des principaux témoins des tueries de NAHIBLY qui ont
fait plusieurs centaines de morts et de disparus depuis le 20 juillet 2012,
massacres en masse qui visent à faire disparaître ou dissuader les victimes de
cette tragédie de témoigner (trois autres disparitions de victimes de NAHIBLY
sont également à déplorer le même jour) :
Rappelons qu’Alex Saint-Joël GNONSIAN
était supposé bénéficier de la protection de l’ONUCI et du soutien de la FIDH
qui s’est constituée partie civile dans ce dossier alors même que son
responsable Afrique Florent GEEL continue de nier l’ampleur des massacres de
DUEKOUE de 2011 tout en cautionnant activement la politique d’Alassane
OUATTARA. Ce n’est pas la récente mise en scène des petits déboires à la
frontière de ce M. Afrique de la FIDH, ni les petits bémols mis dans le soutien de cette dernière à l’endroit
d’Alassane OUATTARA qui nous empêcheront de dénoncer sa complicité passive dans les crimes subis par le peuple ivoirien depuis 2002. Vous trouverez
ci-dessous quelques liens sur la légitime méfiance que nous sommes en droit
d’éprouver à l’endroit de la FIDH eût égard à son parti pris surabondant pour
les autorités de fait qui sévissent aujourd’hui en CÔTE D’IVOIRE :
Réception de la FIDH par Alassane
Dramane OUATTARA en juin 2011 :
http://news.abidjan.net/p/63387.html
Discours de la Présidente de la FIDH qui répète inlassablement combien
elle est honorée d’être reçue par le "Président" OUATTARA tandis que tant de nos camarades de lutte sont exécutés, torturés, expropriés,... :
Vidéo de Maître Drissa TRAORE,
Vice Président de la FIDH qui dans cette interview du 01
avril 2011 légitime l’intervention armée et prétend que toutes les solutions
pacifiques ont été mises en oeuvre pour solutionner la crise. Il ne parle même
pas du recomptage des voix.
Discours du même Drissa TRAORE du 17 août 2013 dans
lequel il parle de son "élévation" au grade d'officier de l'ordre du mérite ivoirien :
Les photos de la cérémonie de remise de médailles où l’on voyait Drissa
TRAORE ancien Président du MIDH et actuel vice-Président de la FIDH en train de
recevoir sa distinction de la Grande Chancelière Henriette DIABATE en janvier
2013 ont bizarrement disparu du Net.
Débats auxquels a participé Florent GEEL dans lequel il minore totalement le bilan des victimes des forces rebelles et franco-onusiennes en reconnaissant la prétendue victoire d'Alassane OUATTARA :
01/12/2011
http://www.france24.com/fr/20111130-debat-LaurentGbagbo-Courpenaleinternationale-CotedIvoire/
01/12/2011
http://www.france24.com/fr/20111130-debat-LaurentGbagbo-Courpenaleinternationale-CotedIvoire/
CÔTE D’IVOIRE : SILENCE ON TORTURE SOUS DES REGARDS PASSIFS ET COMPLICES !!!
juillet 4, 2012
La Côte d’ivoire, depuis plus d’un an est devenue un Etat d’exception. Tout ce qui choque l’entendement humain est célébré comme un fait heureux. Au delà de la célébration des contre-valeurs, il apparait clairement que l’une des cordes que le régime d’Abidjan manie bien, c’est la violation des droits de l’homme...
Pour lire la suite :
http://stevebeko.wordpress.com/2012/07/04/cote-divoire-silence-on-torture-sous-des-regards-passifs-et-complices-2/
« Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels,
inhumains ou dégradants. »
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