HOMMAGE A ABOUDRAMANE SANGARE LE GARDIEN DU TEMPLE


Aboudramane SANGARE, Vice Président du Front Populaire Ivoirien Canal Historique présidé par Laurent GBAGBO s'est éteint le samedi 03 novembre 2018. Ce fidèle compagnon de Laurent GAGBO incarnait toute la détermination, le courage et la constance dans le combat pour le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Parce qu'il n'a jamais cédé aux sirènes de la fausse réconciliation prônée par OUATTARA ou ses alliés officiels et officieux, il était considéré comme le gardien du Temple, celui en qui les "GOR" (Gbagbo Ou Rien) plaçaient toute leur confiance pour mener à bien le combat pacifiquepour la libération de la Côte d'Ivoire et au delà du continent.

Mais ce n'est pas parce qu'un des plus proches Messagers de GBAGBO s'en est allé que le message ne doit pas continuer d'être porté. Au contraire, le plus grand hommage que nous puissions rendre à Aboudramane SANGARE, c'est de continuer à faire briller l'espoir d'une Côte d'Ivoire et d'une Afrique libérées de la prédation néocoloniale.

Aboudramane SANGARE fidèle parmi les fidèles de Laurent GBAGBO n'a jamais trahi la lutte ni renoncé à obtenir la libération de son peuple.

Ainsi en atteste cette interview réalisée par Nicoletta FAGIOLO qui s'inscrit dans cette prestigieuse série intitulée "Simone&Laurent GBAGBO : le droit à la différence" :


Il y a un mois à peine, Aboudramane SANGARE rappelait encore avec constance et fidélité que le FPI canal historique de Laurent GBAGBO ne transigerait jamais avec la souveraineté du pays et qu'il continuait de réclamer pacifiquement mais inlassablement des élections transparentes, paisibles, inclusives et crédibles :





Le plus grand hommage que nous puissions rendre à Aboudramane SANGARE, c'est de continuer le combat pour une Côte d'Ivoire souveraine dans le sillage de Laurent GBAGBO et de tous ceux qui se reconnaissent en lui.


#Emouvant ODETTE SAUYET TEMOIGNE DU GRAND AMOUR DE SANGARE POUR LAURENT GBAGBO EN Y RACONTANT 2 ANECDOTES...A lire et à partager
Ministre Odette Sauyet : " Je retiens que SANGARE était un GRAND FIDÈLE. Quand on parle de fidélité, il incarnait la fidélité. SANGARE ABOUDRAHAMANE était très, très fidèle à LAURENT GBAGBO. Je vous raconte 2 anecdotes que le président LAURENT GBAGBO nous a conté :
#1èreAnecdote : Quand ils étaient dans l’armée à Séguéla, le président LAURENT GBAGBO, on ne sait pas ce qu’il avait fait, mais il s’est retrouvé en prison à l’intérieur du camp. Pendant tout le temps qu’il a passé dans cette prison, SANGARE passait toute sa journée assis devant la porte de cette prison. Il venait là, il s’asseyait là et jusqu’à un certain temps il repartait. Il faisait cela jusqu’à ce qu’on libère LAURENT GBAGBO.
#2èmeAnecdote : Quand GBAGBO s’est retrouvé en 1992 à la MACA c’est SANGARE qui assurait son intérim. Et pendant tout le temps de l’intérim, SANGARE ne s’est jamais assis dans le fauteuil qu’occupait GBAGBO dans son bureau. Le fauteuil est resté vide et puis à coté, nous faisions nos réunions.
JE DIRAIS MÊME QUE GBAGBO ÉTAIT SON FÉTICHE.
Fidélité dans la lutte, fidélité dans le combat, fidélité dans les actes, fidélité dans la vision même de la pensée de GBAGBO. Et quand GBAGBO l’a choisi pour assurer son intérim, il a toujours travaillé en relation avec LAURENT GBAGBO. Pour les grandes décisions à prendre, il s’est toujours référé à LAURENT GBAGBO. Ce n’est pas parce qu’il n’avait pas d’idée, ce n’est pas parce qu’il ne pouvait pas lui tenir tête mais c’est un homme de débats. Il débattait avec lui, mais au finish il respectait les instructions de LAURENT GBAGBO."


#Emouvant DAMANA PICKASS PLEURE SON "VIEU PERE" SANGARE ET NOUS INVITE A CONTINUER SON OEUVRE POLITIQUE...A lire et à partager
Damana Adia Pickass : " La disparition inattendue et brutale de SANGARE , 1er vice président du FPI me laisse jusqu’à ce jour pantois. Je suis comme anesthésié. Si seulement je pouvais faire quelque chose, mais je suis impuissant , résigné et à cela se mêle de la frustration. Avec le départ du président SANGARE , c'est toute une page qui se tourne, tout un symbole qui s'écroule. Symbole de la loyauté, de l'honneur, de l'intégrité, de la reconnaissance, de la fidélité et de la grandeur. Car , il faut être grand , il faut être d'une certaine stature morale et spirituelle pour réunir en soi toutes ces valeurs. Quant LAURENT GBAGBO dit : " Si SANGARE tient, je tiens" , au delà de la personne de SANGARE, je pense que le président voulait susciter et réveiller en nous les valeurs cardinales qui fondaient la personnalité de l'illustre decujus, de l'illustre défunt. Que tous ceux qui pleurent SANGARE, ne se limitent pas à pleurer un CHEF , un camarade , un proche, mais qu'ils sachent qu'au delà de ce leader, il ya les valeurs qu'il a incarnées et qui ont fondé son honorabilité et sa respectabilité. Le meilleur hommage que nous pouvons rendre à ce compagnon exceptionnel et unique du Président GBAGBO , est de nous approprier ses valeurs et d’être les dignes continuateurs de son oeuvre politique."
Léo Ahile/#REZOPANACOM

Excellence Zadi
MALGRÉ LES COUPS DURS DE CES DERNIERS TEMPS, NOUS DEVONS CONTINUER LE COMBAT POUR DONNER UN SENS AU SERMENT QUE NOUS AVONS FAIT POUR LA LUTTE.
Depuis quelques temps nous sommes durement éprouvés par une série de décès de nos proches. Qu'est ce qui peut être durement ressenti par un être humain que la perte d'un enfant, surtout lorsqu'on ne peut être présent pour assister à son enterrement ? Comment un homme, fut il solide mentalement, physiquement et moralement, peut il supporter de perdre un être cher et d'être empêché d'assister à l'enterrement (parce que emprisonné)? Cela nous est imposé par la situation politique dans laquelle se trouve notre pays depuis le 11 avril 2011. Avec le combat de la dignité pour la libération de notre pays que nous avons choisi, nous vivons des coups durs que nous supportons afin de donner un sens plein au serment que nous avons fait.
Laurent Gbagbo que nous avons choisi de suivre ne nous donne t il pas des raisons suffisantes de tenir ? L'homme à l'engagement politique vaut de passer plus de temps en prison qu'en liberté depuis près de 50 ans de vie politique a été secoué par des moments de disparition (décès) de proches, des êtres qui lui sont chers pendant qu'il est en prison. En effet, en 2015, il perd sa mère et la CPI lui refuse la liberté provisoire et l'empêche du coup d'assister à l'enterrement de sa génitrice... Depuis le 03 novembre 2018, Laurent Gbagbo a perdu son frère jumeau, Sangaré Abdourhamane. Pour comprendre la douleur que vit en ce moment Laurent Gbagbo en étant emprisonné à la Haye, il faut savoir ce que représente Sangaré Abdourhamane pour Laurent Gbagbo. Pour le savoir, il faut connaître comment Sangaré Abdourhamane vivait son amitié- fraternité avec Laurent Gbagbo. Et nous interrogeons la ministre Odette Sauyet Likikouet qui dans son hommage à celui qui gardait la maison de Gbagbo à son absence dit ceci en nous racontant deux anecdotes:" quand ils étaient dans l’armée à Séguéla, le président LAURENT GBAGBO, on ne sait pas ce qu’il avait fait, mais il s’est retrouvé en prison à l’intérieur du camp. Pendant tout le temps qu’il a passé dans cette prison, SANGARE passait toute sa journée assis devant la porte de cette prison. Il venait là, il s’asseyait là et jusqu’à un certain temps il repartait. Il faisait cela jusqu’à ce qu’on libère LAURENT GBAGBO.... Lorsque GBAGBO s’est retrouvé en 1992 à la MACA c’est SANGARE qui assurait son intérim. Et pendant tout le temps de l’intérim, SANGARE ne s’est jamais assis dans le fauteuil qu’occupait GBAGBO dans son bureau. Le fauteuil est resté vide et puis à coté, nous faisions nos réunions..." Nous comprenons aisément la grande douleur de Laurent Gbagbo, surtout qu'il ne sera pas là pour porter en terre son frère jumeau Sangaré Abdourhamane.
Cette situation que nous vivons avec Laurent Gbagbo est arrivée à Robert Mugabe, le héros de la libération du peuple africain de Zimbabwe. En effet, Mugabe a rencontré Sally, sa première épouse en Gold Coast(Ghana actuel) au Takoradi Teacher Training College où tous deux enseignaient. Mariés en avril 1961, Robert Mugabe et Sally ont eu un fils en 1963 : Nhamodzenyika. Malheureusement, Robert Mugabe a été arrêté en 1964 par le gouvernement raciste rodhésien de Ian Smith. Leur fils unique, né durant cette période de détention et d’emprisonnement, est mort de malaria au Ghana en 1966. Lorque Mugabe a demandé une liberté provisoire (ne serait ce que pour quelques heures) pour assister à l'enterrement de son unique fils décédé, il a été empêché. Il perdra ensuite son père en 1970 pendant qu'il était toujours en prison. Et le même scénario se reproduisit. Tous ces faits, au lieu d'altérer la foi et la détermination de Mugabe ont plutôt booster sa détermination à lutter efficacement contre la fin du régime raciste rodhésien. C'est dans cette posture que Laurent Gbagbo est actuellement en nous invitant de sécher nos larmes parce que nous devons aller"jusqu'au bout".
Durement éprouvés voire meurtris nous avons marqué une pause salvatrice pour recharger les batteries de notre mental. Après avoir observé quelques jours de silence, nous revenons ce matin reprendre notre place que nous n'avons pas abandonnée auprès de vous pour continuer le combat. Nous n'avons guère le choix car, par notre présence permanente, nous donnons un sens au serment que nous avons fait pour la lutte. Lundi 12 novembre prochain, nous serons à La Haye pour réclamer avec force la libération du président Laurent Gbagbo et de Blé Goude Charles car l'Accusation après deux (02) ans n'a pu prouver leur culpabilité.
2 septembre 2013
A la cérémonie de célébration des premiers libérés provisoires ,le gardien du temple ABOUDRAMANE SANGARE a tenu ses propos sans ambiguités quant à la position du F.P.I dans les discussions pour l'amorce d'une réconciliation véritable.


‘’ Mesdames et messieurs les gouvernants actuels de la Côte d’Ivoire, souffrez que nous vous disions que le Fpi continuera, à travers toutes les rencontres devant discuter de l’avenir de la Côte d’Ivoire, d’exiger la libération immédiate et sans condition du président Laurent Gbagbo. Ce n’est ni de l’arrogance, ce ne sont ni des préalables posés sur le chemin non encore suffisamment défriché de la réconciliation. Mais, tous simplement, parce que le président Laurent Gbagbo est à la fois le cœur, le corps et la chair de tout débat politique sur l’avenir de la Côte d’Ivoire. Il n’est pas une partie du débat, il est à lui seul tout le débat. Aussi doit-il être présent et entendu. Il ne doit pas être aux abonnés absents. Il ne peut y avoir d’omerta sur son nom. Si le nom du président Laurent Gbagbo est aujourd’hui un nom qui fâche c’est que la Côte d’Ivoire est fâchée avec elle-même’' .

 Roger Dakouri Diaz 6 novembre, 07:17 ·
SANGARE : L'homme qui parvint à forcer GBAGBO à clore enfin solennellement et définitivement le débat !
Tout est accompli ! L'homme s'en est allé !
Mais, de façon générale, que reste-t-il de tout humain, après cette ultime étape ? Ne sont-ce pas ses œuvres à lui, et elles seules, bonnes ou mauvaises, qui lui survivent ?
Le Président SANGARE échapperait-il, lui, à un tel régime immuable ?
Tant s'en faut !
En effet, concernant cet homme, tous les témoignages, y compris ceux émanant même de ses bourreaux d'hier, ne sont-ils pas, sans hypocrisie, unanimes pour attester que sa vie, pour l'essentiel, fut adossée au socle d'un effacement, du renoncement au profit de la communauté, du vis-à-vis, et dont lui seul jouit des capacités exceptionnelles ?
Sa vie ainsi collectivement élevée au panthéon de ce seul prisme, son départ déchirant devrait-il servir à autre chose, en guise de vrai hommage à l'homme, qu'à l’effacement tacite des stigmates du désordre orchestré, depuis 2014, dans le parti auquel il a résolument consacré sa vie, toute sa vie ?
Oui, quelle honte y aurait-il, en conséquence de tous les témoignages concordants, à consentir courageusement un sincère repentir, en raison d'une accusation erronée s'étant longtemps évertuée à présenter l'homme comme étant mû par une perpétuelle quête de gloire mondaine, de positionnement, et irrésistiblement engagé, à cette fin, dans des combats personnels au point de placer dans son viseur, un simple poste de Président du Front Populaire Ivoirien, alors occupé par Monsieur AFFI N'guessan ?
Mieux encore, lorsque, dans ses pleurs du fond de sa cellule de la prison de la CPI, son frère Laurent GBAGBO, est contraint de trancher en ces termes :
«En 1992, quand la violence étatique s'est abattue à bras raccourcis sur nous, tu as été là pour sauver la maison.
EN 2014, IL A FALLU ENCORE TOI, POUR REMETTRE LES CHOSES À L'ENDROIT AFIN QUE NOTRE FAMILLE POLITIQUE NE PERDE PAS SON ÂME».
Ces paroles fortes, ces témoignages de source, en tout cas, cet impérieux rappel circonstanciel et circonstancié de l’histoire, toute l'histoire du Fpi, produits par le Président Laurent GBAGBO, restitution de faits non encore, au demeurant, soumise à une malencontreuse épreuve d'authentification ou de censure par voie de justice, n'atteste-t-elle pas à suffire que, dans cette crise de 2014, SANGARE n’a nullement agi pour assouvir une quelconque quête de gloire personnelle, mais plutôt, pour sauver une situation dangereuse, ce, à la grande satisfaction de son frère, le Président Laurent GBAGBO, placé, lui, par ailleurs, hors d'état de sauver quoi que ce soit ?
Dès lors, au moment où des flots de larmes continuent encore de ruisseller sur nos joues, ne sommes-nous pas irrésistiblement astreints à prendre acte d'un tel fait substantiel et nouveau ?
En Afrique, n'est-ce pas à l'occasion des grandes obsèques que se règlent, d'elles-mêmes, certaines situations conflictuelles sérieuses, et pendantes dans la famille ?
Au total, l'agrégation de tous ces éléments ne devrait-elle pas éclore le plus mémorable des hommages à faire échoir à SANGARE, par notamment un surpassement de soi, à l'effet d'imiter cette vie de l'homme, faite de renoncement, d'effacement de soi, au profit de son vis-à-vis, pour le bonheur de la collectivité, ce, bien sûr, après avoir dorénavant pris acte que le Président Laurent GBAGBO a été contraint de briser solennellement ce mutisme à lui imposé, et qui a longtemps nourri diverses interprétations ? N''est-il pas dorénavant définitivement acquis que l'homme GBAGBO a parlé, sans la moindre équivoque ?
Par voie de conséquence, après l'inhumation de ce grand homme politique et d'Etat, ne devrait-on pas raisonnement s'accorder sur le fait que SANGARE a ainsi versé le prix du rétablissement de la vérité, en sorte que les choses se règlent d'elles-mêmes, sauf à révéler à tous ou confirmer que les motivations de certains agissements sont localisées ailleurs que dans l'intérêt du Front Populaire Ivoirien et du peuple ivoirien ?
L'Activateur Tchedjougou OUAT TARA

 

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