OUATTARA reste un terroriste même quand il libère quelques otages politiques !
CÔTE D’IVOIRE :
Quelques otages politiques libérés, la lutte continue pour tous les autres !
Ce samedi 6 août 2018 en CÔTE
D’IVOIRE, le président illégitime et criminel OUATTARA imposé à la tête du pays
le 11 avril 2011 à la faveur de bombes franco-onusiennes a annoncé la
libération de 800 prisonniers politiques (c’est donc bien qu’il reconnaît qu’il
y en a) dont Simone GBAGBO, Lida KOUASSI, Assoa ADOU et des centaines d’autres illustres ou anonymes,…
Si nous nous réjouissons bien entendu
de la fin du calvaire pour ces victimes de l’arbitraire néocolonial imposé au
peuple ivoirien pour la préservation des intérêts économiques de l’occident
prédateur (filière cacao, marchés juteux au profit des multinationales
Bouygues, Bolloré, Dreyfus, SIFCA,…), nous n’oublions pas que la libération de
quelques otages politiques ne suffira pas à réconcilier les Ivoiriens entre
eux, surtout quand ce sont les bourreaux du peuple ivoirien qui font semblant
d’accorder une faveur à leurs victimes en en libérant quelques-unes à grand
renfort de propagande médiatique sur les prétendus crimes que l’on amnistierait
(crimes dont les victimes supposées n’existent pas, ne sont pas identifiées ou
pour lesquelles aucune preuve matérielle n’a été apportée de leur commission ou
de leur imputation aux proches et partisans du Président Laurent GBAGBO).
Quid en revanche des preuves
accablantes du complot contre l’Etat
souverain de CÔTE D’IVOIRE, des centaines de milliers de victimes de la plus
longue tentative de coup d’Etat de toute l’histoire de la CÔTE D’IVOIRE qui a
commencé le 19 septembre 2002 et qui s’est achevée avec l’installation au
pouvoir de OUATTARA et de ses rebelles sanguinaires le 11 avril 2011 ?
Boga DOUDOU, les danseuses d’Adjanou, les gendarmes de Bouaké et leurs enfants,
les massacres dans l’Ouest, Désiré TAGRO, Mahan GAHE, les dizaines de milliers
d’Ivoiriens abattus, torturés, violés, expropriés, disparus, incarcérés et
toujours en exil aujourd’hui ?
La libération de quelques
personnalités fusse de notre maman et première Dame au combien emblématique de
la lutte Simone GBAGBO ne nous fait pas oublier les milliers de victimes de ces
dernières années, partisans du Président Laurent GBAGBO ou simples victimes
collatérales des servants locaux de l’Occident impérialiste prêt à tout pour
défendre ses intérêts en confisquant le pouvoir aux démocrates pour le remettre
entre les mains de ses servants locaux, OUATTARA en CÔTE D’IVOIRE, les dynasties
BONGO et EYADEMA au GABON et TOGO, BIYA au CAMEROUN, SASSOU et KABILA au
KONGO,... N’oublions pas que le même imposteur OUATTARA qui amnistie des
prétendus responsables de la crise postélectorale qu’il a lui-même provoquée,
en violant la CONSTITUTION et en prenant le pouvoir par les armes, est aussi
celui qui a accueilli et naturalisé le Dictateur voisin Blaise COMPAORE après
plus de 27 ans de règne sanguinaire à la tête du BURKINA FASO, responsable de
nombreux assassinats dont celui de Thomas SANKARA.
Voilà pourquoi nous continuons à
marcher pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui passe en CÔTE
D’IVOIRE par la libération de tous les prisonniers politiques, le retour
sécurisé des exilés mais aussi par la reconnaissance et la réparation du préjudice
imposé au plus grand nombre. Nous allons continuer à nous battre pour une
Afrique vraiment libre et indépendante.
LA RECONQUÊTE PACIFIQUE DU POUVOIR PAR LES URNES D’ACCORD MAIS PAS AU
PRIX DE L’AMNESIE COLLECTIVE DES SACRIFICES CONSENTIS PAR LE PEUPLE IVOIRIEN !
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