PREMIER JOURNEE INTERNATIONALE DE LA FEMME AFRICAINE A PARIS



Ce dimanche 31 juillet 2016, sur le parvis des Droits de l’Homme au Trocadéro s’est tenue la première journée internationale de la femme africaine à PARIS[1]. C’est Aoua KEITA[2] qui a initié cette journée du 31 juillet dans les années 60 pour favoriser l’émancipation des femmes comme du continent africain. Première femme députée au MALI et pionnière dans de bien nombreux autres domaines, Aoua KEITA a marqué son temps par son combat contre le colonialisme aux côtés de Modibo KEITA.

Dans la continuité des valeurs défendues par Aoua KEITA et par de nombreuses autres femmes engagées dans la lutte pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes telle Winnie MANDELA, plusieurs organisations panafricaines de femmes ont décidé de réhabiliter ce 31 juillet comme journée internationale de la femme africaine et de la dédier à Simone GBAGBO dont on connait le combat non-violent mais sans faille pour la démocratie et l’indépendance véritable, tandis qu’elle vient d’être condamnée à 20 ans de prison pour des crimes qu’elle n’a pas commis. Elle illustre à merveille l’inversion de la victime et du bourreau et la stratégie du pompier pyromane chère à ceux qui préfèrent gouverner par la Terreur que par les urnes.

En attendant les vidéos des interventions et les actes de ce premier cru 2016 à PARIS, nous avons tenu à vous restituer un peu l’ambiance de ce nouveau  rassemblement parisien pour exiger une fois de plus la libération immédiate et sans condition de Simone GBAGBO, du Président Laurent GBAGBO et de son Ministre Charles Blé Goudé, mais aussi de tous les prisonniers politiques ivoiriens et plus largement de toute l’Afrique.

Bien que profondément meurtris par les crimes du pouvoir en place, les manifestants ont tenu à conférer à ce grand RDV du 31 juillet une coloration festive et conviviale tout en rappelant constamment les objectifs de cette initiative. 

Au-delà de l’hommage à nouveau rendu à cette grande figure du militantisme politique, syndical et culturel qu’incarne Simone GBAGBO, nous renvoyons nos lecteurs aux deux pétitions à signer le plus largement possible :

-          http://pourgbagbo.com



[2] Vidéo de quelques minutes consacrée au parcours d'Aoua KEITA (1912-1980) , première femme députée du MALI aux côtés de Modibo KEITA à l'initiative de la Conférence des Femmes Africaines créée en 1962. C'est cette CFA (Conférence des Femmes Africaines) que nous souhaitons promouvoir et non le CFA, monnaie d'asservissement et d'appropriation des richesses africaines aux antipodes du combat d'Aoua KEITA, de celles qui l'ont précédée et de celles qui lui ont succédé pour l'émancipation de la femme africaine, elle-même inscrite dans l'émancipation des peuples africains. C'est à ce titre que la première édition de cette journée internationale de la femme africicaine à PARIS-TROCADERO ce dimanche 31 juillet 2016 a été dédiée à Simone GBAGBO pour son combat sans relâche pour le droit des peuples - et celui de la femme en particulier- à disposer d'eux-mêmes. https://www.youtube.com/watch?v=bouYYY42H8o&feature=share

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Bernard DADIE et Laurent GBAGBO

MOCARES KOUASSI NGUESSAN : POUR L’AMOUR ET LA MEMOIRE DES SIENS !

VALLS AU CHEVET DE OUATTARA = COMPLICITE DE CRIMES CONTRE L'HUMANITE