TOUS UNIS POUR LA LIBERATION DE LAURENT GBAGBO : http://pourgbagbo.com/petition
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1. Proclamé vainqueur de l’élection Présidentielle du 28 Novembre 2010, par décision n°CI-2010-EP-34/03/12/CC/SG du 3 Décembre 2010 par le conseil constitutionnel, le Président Laurent Gbagbo qui a prêté serment le 4 Décembre 2010 dans les conditions prescrites par la constitution, était au moment de son éviction le 11 Avril 2011, le Président de la République légal et légitime de la Côte d’Ivoire.
1. Proclamé vainqueur de l’élection Présidentielle du 28 Novembre 2010, par décision n°CI-2010-EP-34/03/12/CC/SG du 3 Décembre 2010 par le conseil constitutionnel, le Président Laurent Gbagbo qui a prêté serment le 4 Décembre 2010 dans les conditions prescrites par la constitution, était au moment de son éviction le 11 Avril 2011, le Président de la République légal et légitime de la Côte d’Ivoire.
2. Sans remettre en cause les raisons
et les motifs qui ont justifié la décision du conseil constitutionnel, les
organisations internationales font injonction à LAURENT GBAGBO de quitter le
pouvoir. Une avalanche de sanctions diplomatiques, économiques et militaires
s’abattent alors sur la Côte d’Ivoire occasionnant plus de seize mille(16 000)
morts et plus de cinquante mille (50 000) exilés et déplacés de guerre (CDVR
sous la direction de Charles Konan Banny) au GHANA, TOGO, LIBERIA, BENIN, etc.
3. Enfermer un Président
démocratiquement élu et renversé au profit d’une rébellion armée reviendrait à
transmettre à la jeunesse africaine, le message selon lequel le chemin du
pouvoir serait celui des armes.
4. Le Président LAURENT GBAGBO est
connu comme un leader politique qui a toujours utilisé des méthodes
non-violentes pour exprimer son désaccord politique. Au cours de ses trente
années de lutte, pour la conquête du pouvoir, il n’a jamais eu recours à une
arme autre que le celle de la parole et des urnes. Durant ses dix (10) ans de
pouvoir pourtant contrarié par la rébellion armée et une adversité politique
internationale, il n’a fait emprisonner aucun de ses adversaires politiques ni
porté atteinte à leur intégrité physique.
5. Un procès équitable, consécutif à
un conflit ne peut être conduit en dehors de l’exigence de vérité et en l’absence
des principaux protagonistes et victimes. Or, depuis le 29 Novembre 2011, soit
plus de cinq (5) ans, la CPI peine à apporter la moindre preuve matérielle au
soutien des charges retenues contre lui.
6. Il sera difficile, dans ces
conditions, de convaincre que le rôle de la CPI en Côte d’Ivoire n’aura été de
permettre à la Françafrique d’écarter du pouvoir ses adversaires politiques.
Une telle situation ne peut que renforcer la suspicion légitime d’acharnement
judiciaire à fondement politique contre le Président LAURENT GBAGBO, la Côte
d’Ivoire et l’Afrique.
7. La forte mobilisation autour du
procès de LAURENT GBAGBO est un signal fort lancé contre les pratiques
mafieuses de l’impérialisme occidental. La Côte d’Ivoire est l’un des pays au
monde à compter le le plus de prisonniers et d’exilés politiques. Maintenir
LAURENT GBAGBO en prison, c’est légitimer la logique de la chasse aux sorcières
et au-delà, dénier aux peuples de Côte d’Ivoire et d’Afrique, le droit à la
dignité et à la souveraineté.
Au regard de ce qui précède, la
libération du Président LAURENT GBAGBO apparait comme une exigence humaine du
respect des droits de l’homme ; une exigence juridique du respect du droit et
de la justice ; une exigence démocratique de respect des institutions et des
normes constitutionnelles ; un impératif pour la réconciliation nationale, la
cohésion sociale et pour la survie de la Côte d’Ivoire en tant que Nation.
La mobilisation exemplaire à travers le monde entier des hommes et des femmes épris de justice et de liberté, des leaders d’opinion à titre individuel ou organisés en mouvement et associations, au nombre desquels des chefs d’Etat et de gouvernements, pour dénoncer le sort inique fait au Président LAURENT GBAGBO depuis sa honteuse déportation à la Haye, le 29 Novembre 2011, reste constante, engageante et doit être vivement saluée et encouragée. Notre devoir à tous, c’est de respecter tout homme et de respecter la justice en toute circonstance. Merci à toutes celles et à tous ceux qui sont sur la brèche pour le respect des droits de l’homme et le triomphe de la justice.
Pour accompagner et amplifier ce vaste mouvement de résistance face à l’imposture comme un devoir de conscience devant l’histoire, nous, soussignés initiateurs et porteurs de la présente pétition, y engageons les hommes et les femmes, qui refusent l’injustice et l’imposture pour exiger ensemble, dans la solidarité de conviction, la LIBERATION DE LAURENT GBAGBO.
BERNARD B. DADIE, JOSEPH K. KOFFIGOHLa mobilisation exemplaire à travers le monde entier des hommes et des femmes épris de justice et de liberté, des leaders d’opinion à titre individuel ou organisés en mouvement et associations, au nombre desquels des chefs d’Etat et de gouvernements, pour dénoncer le sort inique fait au Président LAURENT GBAGBO depuis sa honteuse déportation à la Haye, le 29 Novembre 2011, reste constante, engageante et doit être vivement saluée et encouragée. Notre devoir à tous, c’est de respecter tout homme et de respecter la justice en toute circonstance. Merci à toutes celles et à tous ceux qui sont sur la brèche pour le respect des droits de l’homme et le triomphe de la justice.
Pour accompagner et amplifier ce vaste mouvement de résistance face à l’imposture comme un devoir de conscience devant l’histoire, nous, soussignés initiateurs et porteurs de la présente pétition, y engageons les hommes et les femmes, qui refusent l’injustice et l’imposture pour exiger ensemble, dans la solidarité de conviction, la LIBERATION DE LAURENT GBAGBO.
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