FRANCAFRIQUE : LE RESEAU CECILIA ET RICHARD ATTIAS
SARKO A CERTES COMMIS DES CRIMES CONTRE L’HUMANITE EN CÔTE D’IVOIRE MAIS IL N’EST PAS LE SEUL… ET CA CONTINUE !
Je profite de vos nombreux
passages bienveillants sur mon mur en cette occasion particulière de mon
anniversaire pour rendre un hommage à nos mamans, à nos mamans biologiques tout
d’abord sans qui nous n’aurions jamais vu le jour, mais aussi à nos maman
spirituelles, nos mamans de cœur dont une en ce moment force toujours notre admiration mais mérite
aussi toutes nos attentions tant son état de santé est au cœur de nos
préoccupations. Je veux parler de Simone GBAGBO, cette Grande Dame aux « Paroles d’Honneur ».
On a coutume de dire que
GBAGBO est à LA HAYE par la volonté d’un seul homme : Nicolas SARKOZY. S’il
est indéniable que la responsabilité pénale de l’ancien locataire de l’Elysée
est totalement engagée et que nous devons veiller à ce qu’il réponde un jour des
crimes contre l’Humanité qu’il a donné l’ordre de commettre en CÔTE D’IVOIRE
comme dans de nombreux autres pays sous domination néocoloniale telle la LIBYE,
il est tout aussi vérifiable qu’il n’est pas le seul responsable de cette
politique d’asservissement de l’Afrique au service des puissants qui dominent
le monde. Nous en voulons pour preuve le rôle joué par les réseaux de la France-à-fric
dont celui trop peu décrié de son ex-égérie, devenue entre-temps Cécilia ATTIAS.
Mon attention a de nouveau
été attirée sur ce réseau occulte du bling-bling françafricain, barbouzien et surtout
franc-maçonnique, par une petite chronique de Denise EPOTE la semaine dernière
lors de la commémoration du 8 mai 2016[1]… Alors que je m’attendais
à entendre parler des peuples Africains en marche pour leur libération un peu
partout à travers le continent, j’eus à nouveau droit aux habituelles manœuvres
de la célèbre Denise EPOTE sur RFI pour
nous distraire de l’essentiel. C’est ainsi qu’elle osait mettre à l’honneur le criminel
notoire Jean-Marc SIMON ex-ambassadeur de France en Côte d’Ivoire et reconverti
en riche homme d’affaires à la tête d’Eurafrique Stratégie[2].
C’est ainsi que Denise
EPOTE endosse l’idée selon laquelle la crise ivoirienne ne serait pas due à des
pratiques occultes qui ont cours sur la lagune Ebrié comme au GABON de son ami
Ali avec sacrifices humains mais parce que les dirigeants de la franc-maçonnerie
n’auraient pas suffisamment pris leurs responsabilités. Et de conclure avec
cette phrase sans ambiguité : « Messieurs
les francs-maçons ivoiriens, à l’avenir, prenez-donc vos responsabilités.»[3]
Quoi, cette journaliste
intelligente qui selon certaines sources avait enfin réalisé ce qui s’était
joué en CÔTE D’IVOIRE et nous soutenait secrètement sans pouvoir l’afficher
publiquement prenait encore fait et cause pour ce barbouze diplomate de
Jean-Marc SIMON ?
Alors
je décidai de remonter un peu en arrière pour voir si c’était juste un incident
de ligne éditoriale ou si Denise EPOTE assumait toujours son appartenance au
camp des ennemis de la démocratie en Côte d’Ivoire aux côtés de ses amis
OUATTARA. Et il ne me fallut pas remonter bien loin puisqu’en date du dimanche
13 mars 2016, Denise EPOTE consacrait une chronique aux fondations des
Premières Dames africaines[4]. Dans cette courte chronique, Denise EPOTE
soutient que le bilan des fondations des premières Dames africaines serait loin
d’être négatif. Elle fait la part belle à Children of Africa de Dominique
OUATTARA. Elle va même jusqu’à suggérer que ces premières Dames devraient unir
leurs fondations en un mouvement panafricain plus permanent… Alors là chère
Denise permettez-moi de m’indigner et de vous inviter à réfléchir à l’ineptie
de votre proposition. Le mouvement panafricaniste que nous appelons de nos vœux
est celui des peuples pas d’une clique de voleurs et de dictateurs au pouvoir
qui cherchent des canaux publicitaires pour se maintenir éternellement au
pouvoir à travers leurs riches mais pathétiques épouses. Car c’est bien de cela
qu’il s’agit n’est-ce pas ? Pendant que les populations civiles se
paupérisent, n’accèdent pas ou plus aux infrastructures hospitalières,
éducatives, sociales, culturelles de leurs pays pour cause de pillage
généralisé au sommet de l’Etat, ces drôles de premières Dames africaines ont l’indécence
de distribuer des bribes de kits scolaires, médicaments,… à une poignée d’ONG
proches du pouvoir pour servir de vitrine à leurs maris respectifs. C’est ainsi
qu’en 2012, vous avez cautionné le NYFA du couple ATTIAS qui a eu lieu pour la
deuxième fois au GABON sous les lambris du népotique et criminel Ali BONGO[5].
Les images et les discours associés à
cet « événement » se passent de mots. Regrouper autour d’une même
table Sylvia Ondimba BONGO, Chantal BIYA, Dominique OUATTARA, Jeannette KAGAME
et quelques autres en dit long sur la manipulation des femmes via des ONG
parasites qui ne font qu’entretenir l’illusion d’un développement complètement
exogène. On aurait aimé entendre la même Denise EPOTE sur la répression de
marches pacifiques, la disparition inquiétante de centaines d’opposants, les
arrestations et traitements dégradants, voire les disparitions inquiétantes d’opposants
que cela soit dans la CÔTE D’IVOIRE de OUATTARA ou dans le GABON d’Ali BONGO.
Le mouvement « ça suffit comme ça » a d’ailleurs publié une lettre à
FABIUS dans lequel il fustige ce genre de forum DAVOS pour pays émergents[6] tandis
qu’un article de l’Obs nous montre comment le couple Cécilia et Richard ATTIAS
se reconstitue un réseau mafieux avec pour épicentre le régime corrompu et
criminel de LIBREVILLE tandis que Richard ATTIAS se présente comme le
conseiller occulte d’Ali BONGO[7].
En
ce qui concerne le rôle de Denise EPOTE dans la diabolisation de Simone Ehivet
GBAGBO, rappelons que c’est un montage d’une prétendue émission où la Première
Dame aurait légitimé le recours au viol comme arme de guerre. Ce montage vidéo
a été utilisé par les seuls sites ouattaristes pendant la campagne électorale
mais aucune archive de l’émission accordée par Simone GBAGBO à TV5 n’existe
pour corroborer cette fabrication de fausses preuves comme dans le charnier de
YOPOUGON, non pas qu’il s’agisse de nier dans les deux cas qu’il y ait pu y
avoir des viols ou des massacres en octobre 2000, mais qu’il s’agisse d’une
attribution totalement manipulée à Laurent GBAGBO ou à sa femme depuis 2000
dans le but de les déchoir et d’installer OUATTARA au pouvoir (CQFD). Jusqu’à
aujourd’hui cette vidéo manipulée continue de circuler sur les réseaux sociaux
et nous attendons de la journaliste indépendante du service public que Denise
EPOTE prétend être, qu’elle reconnaisse la véracité ou non de cette vidéo qui a
grandement servi à diaboliser et continue de le faire Simone GBAGBO. Rappelons
que Denise EPOTE a été décorée de l’Ordre du mérite national mais aussi de la
légion d’Honneur en 2013 et que l’on est en droit de se demander pour quels
services rendus à la France !
[1] Lien vers l’émission en question du 08 mai 2016
rediffusée en postcast sur RFI : http://www.rfi.fr/emission/20160508-70-ans-pdci-le-livre-relations-franco-africaines-cote-ivoire-france
;
[2] Lien vers un article que nous avions déjà consacré dans le
passé à ce diplomate criminel, ami revendiqué de OUATTARA (c’est lui par
exemple qui l’a parrainé à l’Académie des Sciences d’Outre Mer), de BONGO et de
BOZIZE (jusqu’à sa destitution) : https://blogs.mediapart.fr/christine-tibala/blog/270913/les-chiens-de-garde-de-la-francivoire
; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/11/non-ces-decorations-qui-deshonorent-la.html
;
[3] http://www.rfi.fr/emission/20160508-70-ans-pdci-le-livre-relations-franco-africaines-cote-ivoire-france
Retranscription : « Jean-Marc SIMON pense que les mécanismes de la CPI gagneraient à être modifiés. Mais par
qui ? Par ces pays qui n’ont jamais ratifié le traité de Rome. C’est bien
cela qui agace la majorité des Africains qui jugent l’institution plus
politique que judiciaire. Sur les opérations militaires françaises en Afrique,
saluées ou critiquées selon que la France adopte la position de l’interposition
au Tchad, en RCA ou en Côte d’Ivoire, pour Jean-Marc Simon, la leçon à tirer
est d’agir désormais sous mandat des Nations-Unis. Au Gabon, pays dont
Jean-Marc Simon garde des souvenirs
mémorables, on découvre par le menu la relation qu’il entretenait avec celui
qui fut le doyen des chefs d’Etat de l’Afrique centrale : Omar Bongo
Odimba. Ce dernier pensait que la crise ivoirienne aurait connu une issue
différente si les Franc-maçons y étaient aussi puissants qu’au Gabon. Messieurs
les franc-maçons ivoiriens, à l’avenir, prenez-donc vos responsabilités. »
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