MOTION DE PROTESTATION CONTRE HRW DU 24 OCTOBRE 2014
POUR SA COMPLICITE AVEC LES GRAVES VIOLATIONS DES
DROITS DE L’HOMME EN CÔTE D’IVOIRE
EN
SOLIDARITE AVEC LES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS, nous sommes ce vendredi
24 octobre 2014 pour la première fois réunis devant le siège parisien de HRW non
pas pour vous interpeller sur les graves violations des Droits de l’Homme qui se
poursuivent en Côte d’Ivoire comme nous l’avons fait lundi devant Amnesty,
mardi auprès de la Croix Rouge ou encore hier avec la CIMADE, mais pour
dénoncer votre complicité criminelle comme celle de la FIDH dans la tragédie
ivoirienne.
La
Résistance ivoirienne et panafricaine de France n’a cessé de dénoncer la situation alarmante des atteintes aux libertés
fondamentales particulièrement concernant les partisans réels ou supposés de Laurent
GBAGBO en proie à toutes sortes de tortures physiques et morales depuis
l’installation de Dramane OUATTARA à la tête du pays par bombes
franco-onusiennes interposées après une décennie de rébellion armée.
Nous
ne sommes pas venus juste pour vous interpeller, ni par ce que manifester dans
les rues de Paris, de France et d’Europe serait notre sport favori. Nous sommes
tous des parents occupés et responsables. Si nous mettons nos obligations
familiales et professionnelles de côté pour venir vous interpeller sous vos
fenêtres, c’est pour relayer les souffrances de celles et ceux au pays qui continuent de subir les exactions du Régime
de Terreur qui s’est abattu sur la Côte d’ivoire après près d’une décennie de
rébellion armée sanguinaire. C’est aussi
parce que nous n’avons pas encore atteint le seuil de colère légitime, de
désarroi et de souffrance de certains de nos vaillants camarades de lutte.
Dédicace spéciale à maman Yvette Stanley PRAGER[1] qui nous a montré
le chemin d’un engagement total et sincère dans la lutte jusqu’au sacrifice de
sa propre vie.
Parce
que vous êtes membres de la CCPI (Coalition pour la Cour Pénale Internationale)[2]
et pas seulement malheureusement pour l’aider à accomplir la noble mission
assignée à la CPI sur le papier qui est de sanctionner les crimes contre
l’Humanité, mais visiblement bien plus pour vous assurer qu’elle veille bien
sur la protection des intérêts occidentaux dont elle est devenue le bras
judiciaire. Nous en voulons pour preuve votre lobbying intensif en faveur de la
CPI et votre soutien inconditionnel à Fatou BENSOUDA la procureure alibi de la
diversité de la CPI « mandatée » pour ne pas dire « formatée »
pour n’instruire qu’à charge tous les pro-GBAGBO qui seront transférés à LA
HAYE au mépris du droit le plus élémentaire à une Justice équitable ;
Parce que HRW
est l’ONG qui a été parmi les premières à
dénoncer la soi-disant xénophobie du camp GBAGBO à travers le film de
propagande de Benoît SCHEUER : « CI, poudrière identitaire » [3]. C’est ainsi que depuis son arrivée au
pouvoir en octobre 2000, vous n’avez cessé de relayer, voire d’impulser les
campagnes de diabolisation à son encontre (en attestent vos nombreux rapports
qui inversent systématiquement la victime et le bourreau comme votre rapport du 28 août 2001 intitulé Le Nouveau Racisme[4] « La manipulation politique de
l'ethnicité en Côte d'Ivoire »
dont vous résumez ainsi le propos : « Human Rights Watch accuse les principaux membres du gouvernement
ivoirien d'avoir favorisé la montée de la violence xénophobe qui menace de
déstabiliser le pays. La Conférence contre le racisme, la xénophobie et
l'intolérance qui y est associée, qui débutera à Durban le 31 août, devrait
condamner les dirigeants ivoiriens qui ont encouragé l'intolérance basée sur
les différences ethniques et religieuses. Ce rapport de 70 pages décrit les
atrocités commises lors des élections présidentielles et législatives d'octobre
et décembre 2000 et s'appuie sur des entretiens approfondis effectués fin 2000
et début 2001 auprès de victimes et de témoins. Le rapport fait état de plus de
200 morts, mais également de tortures, de viols et de détentions arbitraires.
Aujourd'hui, l'intolérance et la xénophobie imprègnent sensiblement la vie
quotidienne, ce qui conduit à maintenir une atmosphère politique et sociale
explosive. » ;
Parce que ce n’est donc sans doute pas un hasard si de
nombreuses actions de HRW sont financées par Georges SOROS à travers le fond
OSIWA (Open Society Institute for West Africa) qu’il a créé sur mesure pour son
ami OUATTARA en 1999 dont ce dernier a d’ailleurs été le premier président. Ce n’est sans doute pas non plus par pure
philanthropie si le même OSIWA finance avec l’Union européenne les « forums de la gouvernance identitaire »
chers au précité Benoît SCHEUER à travers «
La Cité de l’Espérance » la nouvelle ONG créée par le tout sauf indépendant
criminel juge ZORO BI après avoir créé en octobre 2000 le MIDH dont la mission principale
jusqu'à aujourd'hui consiste à incriminer Laurent GBAGBO dans le charnier de
YOPOUGON de 2000. Enfin cela ne saurait
être une coïncidence si celui qui a prêté son avion personnel à OUATTARA en
1999 pour rentrer prendre le pouvoir que GUEI était sensé voler pour lui,
Georges SOROS vous a donc a octroyé 100 millions de dollars à HRW en septembre
2010[5] soit quelques mois avant les
élections présidentielles ivoiriennes dont on connaît la suite tragique ;
Parce que nous
croyons pouvoir affirmer sans nous
tromper que tous vos autres rapports sur la Côte d’Ivoire depuis 2000, notamment celui intitulé « Ils les ont tués comme si de rien n’était » d’octobre 2011[6] ont contribué à plus de 50% à envoyer Laurent
GBAGBO, Blé GOUDE à LA HAYE ainsi que tous les autres en détention arbitraire
(tous les documents d’accusation de Laurent GBAGBO et de ses proches collaborateurs
telle la saisine de la CPI par Maître SIMON et MIGNARD au nom de OUATTARA, le
DCC du Bureau du Procureur , sans oublier les rapports de l’OFPRA et de la CNDA
s’appuient sur ces derniers pour rejeter la plupart des demandes d’asile des
Pro-GBAGBO qui leur sont soumises) ;
Parce que dans ce rapport mensonger HRW accuse partout
Laurent GBAGBO d’être responsable de la plupart des massacres qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire à travers
ses prétendues milices libériennes ;
Parce que vos chercheurs sont des habitués de la fabrication
de témoins et de victimes presque toujours anonymes comme ces massacres de
l’OUEST qu’ils imputent en grande partie aux milices pro-GBAGBO, notamment aux
Wé qui auraient utilisé la crise postélectorale pour récupérer par la force les
terres qu’ils auraient prétendument vendues aux allogènes burkinabés selon vous.
Les victimes de tous les massacres qui ont endeuillé les riches terres
cacaoyères d’Eburnie apprécieront tout comme les centaines de milliers
d’Ivoiriens toujours en exil après avoir été expropriés de leurs maisons comme
de leurs plantations !
Parce
que vous faites partie de ceux qui continuent d’imputer la responsabilité de la
crise postélectorale au Président Laurent GBAGBO sur la base de la prétendue
victoire d’Alassane OUATTARA que vous avez reconnue :
« (Bruxelles) – La décision prise le 12 juin 2014
par les juges de la Cour pénale internationale (CPI) dans l'affaire concernant l'ancien
président de la Côte
d’Ivoire Laurent Gbagbo devrait utilement rappeler aux
personnes qui occupent des postes de pouvoir qu'elles ne sont pas à l'abri de
la justice, a déclaré Human Rights Watch aujourd'hui. » [7] ;
Parce
que vous vous êtes réjoui de son transfèrement-déportation à la CPI ainsi que
de celui du Ministre Charles Blé GOUDE en ces termes : « La
présence de Charles Blé Goudé sur le banc des accusés devrait rappeler à
d’autres hauts responsables qui détiennent le pouvoir lors d’un conflit qu’ils
ne peuvent pas être sûrs d’échapper à la justice », a déclaré Param-Preet Singh, juriste senior au programme Justice internationale de Human Rights Watch. « Les victimes des crimes commis par les
forces pro-Gbagbo se rapprochent un peu plus de la vérité. » [8] ;
Parce
qu’encore vous appelez à ce que la première Dame Simone Ehivet GBAGBO subisse
le même traitement sur la base d’accusations mensongères[9] ;
Parce
que toutes vos prises de position dans la tragédie ivoirienne ont contribué et
contribuent encore à alimenter les procédures judiciaires à l’encontre des
seuls pro-GBAGBO que nous sommes fiers d’être dans le sens où nous nous
reconnaissons dans les valeurs de respect de la légalité constitutionnelle et
du droit des peuples qu’il incarne ;
Pour
toutes ces raisons et d’autres que nous ne manquerons pas de vous rappeler, vous avez l’impérieuse obligation de fournir
les preuves incontestables sur lesquelles vous vous appuyez pour justifier vos
accusations à l’encontre de Laurent GBAGBO et de tous ceux qui se retrouvent
derrière les barreaux quand ce n’est pas au cimetière pour l’avoir de façon
réelle ou supposée soutenu.
Faute de preuves et de témoignages réels
et corroborés des crimes imputés à l’ancien pouvoir, vous vous fondez sur la
reconnaissance par la « communauté internationale » de la victoire de
OUATTARA aux élections présidentielles de 2010 pour imputer la plupart des
crimes de la crise postélectorale au seul camp GBAGBO. Vous n’êtes pourtant pas
sans savoir que cet adoubement que vous relayez a été fait en violation de la
Constitution ivoirienne mais aussi de toutes les normes juridiques nationales,
régionales et même internationales ! Et ce n’est pas nous qui le disons
car connaissant notre parti pris surabondant, vous aurez raison d’en dénoncer
le caractère partisan, mais c’est Pierre SANE qui n’est autre que l’ancien
Secrétaire Général d’Amnesty International[10]. Nous ne
comprenons toujours pas pourquoi d’ailleurs vous qui prétendez appartenir au
camp de la paix n’avez pas défendu la solution pacifique du recomptage des voix
proposée par Laurent GBAGBO pour vider le contentieux postélectoral !
Depuis 2002, les crimes impunis se sont accumulés
faisant des dizaines de milliers de victimes directes sans compter toutes les
victimes collatérales de l’exil, de la dislocation familiale, engendrées par ce
régime sanguinaire qui ne dit pas son nom[11]…
Les graves violations des
droits de l’Homme et la dissuasion par la Terreur de toute velléité de
contestation ne touchent pas seulement l’opposition. Sur les milliers de
prisonniers politiques qui ont été arbitrairement arrêtés et incarcérés,
rappelons-nous qu’il n’y a pas seulement des partisans de l’ancien
Régime :
Que dire de l’embastillement
de Basile Mahan Gahé[12] ce grand combattant de la
liberté syndicale arrêté pour avoir refusé de suivre le mot d’ordre de grève
lancé par la rébellion armée à laquelle il n’adhérait pas et mort des suites
des sévices subis pendant plus de 18
mois pour avoir exercé son droit le plus inaliénable de faire ou de ne pas
faire grève justement ?
Que dire encore des
souffrances endurées par les centaines de prisonniers politiques souvent
anonymes et pas toujours partisans de l’ancien régime qui croupissent toujours
dans les geôles du Régime[13] ? Ces véritables
boucliers humains et monnaie d’échange du pouvoir sont pourtant présumés
innocents jusqu’à ce que les charges retenues contre eux soient établies tandis
qu’ils subissent toutes sortes de tortures physiques et morales dans des conditions
de détention inhumaines[14] et sans avoir été jugés
depuis plus de 3 ans. « Jugez-nous
ou libérez-nous » clament-ils légitimement à l’occasion de la grève de
la faim illimitée qu’ils s’apprêtent à reprendre incessamment sous peu. Et nous
ne parlons même pas des détenus politiques morts des suites de blessures
volontaires lors de vraies fausses mutineries ou encore faute de soins. Nous avons une pensée spéciale pour Joël PEKOULA prisonnier politique décédé à la MACA après bien
d’autres le 10 novembre 2013 suite à
plusieurs refus de le transférer à l’hôpital.
Mais il n’y a pas qu’en prison que l’assistance médicale
fasse défaut et c’est toute la société civile ivoirienne qui est touchée par
l’incapacité des pouvoirs publics actuels à assurer les soins les plus
élémentaires. Et nous en voulons pour preuve la mort d’Awa FADIGA, belle et
jeune mannequin fauchée en plein vol faute d’avoir pu accéder aux soins
légitimes que son état requérait. On est loin des projets
faramineux, aussi coûteux qu’indécents au regard de la vétusté et de la
pauvreté des moyens consacrés à la santé tel cet hôpital privé de luxe de la fondation Children of
Africa[15] ou encore de l’Assurance
Maladie Universelle[16] prévue par le régime précédent, mais qui n’a jamais
pu vraiment voir le jour pour cause de rébellion meurtrière et de partition du
pays. Pendant qu’Awa FADIGA[17] succombait à ses
blessures faute de soins dans un hôpital bondé et sous-équipé d’ABIDJAN, d’autres se faisaient dorloter dans des
hôpitaux parisiens.
Sur
l’impunité des graves violations des Droits humains qui se poursuivent en Côte
d’Ivoire, on pourrait encore citer le drame du
jeune Joël TIEMOKO assassiné récemment pour avoir seulement satisfait
des besoins naturels sur un site de logements sociaux en construction (ou ne serait-ce par plutôt parce
qu’il était militant du FPI ?). Il y a encore l’assassinat du journaliste Désiré
OUE[18]
le 14 novembre 2013 qui survient après ceux de ses confrères Antoine MASSE en
2004 et Sylvain GAGNETAUD en mai 2011. Son assassinat barbare d’une balle en
plein torse sous les yeux de sa famille ligotée n’a même pas fait l’objet du
moindre début d’enquête en dépit des annonces faites il y a près d’un an pour
calmer les esprits. Alex Saint-Joël GNONSIAN témoin survivant du massacre de
NAHIBLY[19]
du 20 juillet 2012 après celui de DUEKOUE en 2011[20]
était supposé être protégé par la FIDH ainsi que par l’ONUCI mais en vain.
Rappelons en effet que le drame de NAHIBLY est intervenu dans un camp de
réfugiés géré par le HRC perpétré par les FRCI/DOZO de la rébellion
institutionnalisée par la Communauté internationale. Plus de 2 ans après ce
drame à caractère génocidaire, les
enquêtes sont au point mort non seulement à NAHIBLY, mais à DUEKOUE, ANONKOUA
KOUTE et partout où la rébellion armée commanditée par OUATTARA a ensanglanté
le pays depuis 2002 (BLOLEQUIN, GUITROZON, BANGOLO, BOUAKE, ABOBO, YOPOUGON,
KORRHOGO,…). Et ce ne sont pas vos quelques gesticulations de circonstance et
notamment vos récents communiqués de
presse[21]
visant à faire semblant d’indexer le camp OUATTARA pour faire oublier votre
parti pris anti-GBAGBO surabondant qui vont nous empêcher de dénoncer la part
active que vous prenez dans la falsification de la jeune Histoire de la Côte d’Ivoire libre et
indépendante qui subit un Régime aussi illégitime que liberticide depuis le 11
avril 2011.
Pour
tous ces crimes odieux et gratuits, les assassins parfois identifiés courent
toujours en liberté.
Mais
c’est également dans les cercles proches de l’actuel parti au pouvoir que des
morts suspectes appellent des enquêtes et des expertises indépendantes aux
résultats incontestables pour faire toute la lumière sur les graves événements
qui ont endeuillés la Côte d’Ivoire toutes ses dernières années. Nous pensons
notamment à l’élimination d’IB dont nous sommes loin de mesurer le rôle dans
les crimes impunis du Commando Invisible d’ABOBO de plus de 700 hommes qu’il a
commandés pendant toute la crise postélectorale
(et sans doute bien en amont !). La manifestation de la vérité sur
ses heures sombres de l’Histoire récente de la Côte servirait à n’en pas
douter la vérité sur d’autres tragédies
impunies, comme le massacre d’ANONKOUA KOUTE[22] ou encore les dossiers très médiatisés avec
forts enjeux judiciaires de l’attaque de la RTI du 16 décembre 2010, de la mort
supposée des 7 femmes et du bombardement du marché d’ABOBO[23]
de mars 2011, ainsi que de nombreuses autres affaires non élucidées telle la
disparition d’Yves LAMBLIN, de Stéphane Frantz di RIPPEL et de leurs
collaborateurs au NOVOTEL d’ABIDJAN début avril 2011 après le non moins
tragique et étouffé assassinat du très gbagbophile mais néanmoins très français
Philippe REMOND[24]. Et nous ne vous
parlons même pas de l’affaire KIEFFER qui a été largement instrumentalisée pour
faire tomber GBAGBO et dont le juge d’instruction Patrick RAMAEL aurait été
détaché de la Justice française pour devenir Conseiller de OUATTARA en charge
de la réforme de la Justice[25]. Beau gage
d’indépendance !
Rappelons d’ailleurs sur la
question de l’impunité que vous prétendez combattre, la force Licorne s’est
rendue coupable de nombreux crimes largement documentés comme la fusillade de
l’Hôtel Ivoire du 9 novembre 2004[26]. Nous pensons d’ailleurs
que c’est parce que la prescription décennale des crimes pour engager une
action sera bientôt atteinte que tout est fait pour enterrer l’affaire MAHE[27] en empêcher ses proches de
témoigner (notamment son frère Jacques et son neveu Basile en proie à toutes
sortes de maltraitances ici en France depuis près de 2 ans). Pourquoi vous HRW
si soucieux de la lutte contre l’impunité n’avez-vous pas relayé la plainte de
la COPAVIL (COllectif des Patriotes VIctimes de la force Licorne) contre
l’Armée française suite aux dizaines de jeunes Patriotes au Mains nues tués par
balle et aux centaines de blessés rien que le 9 novembre 2004 devant l’Hôtel
Ivoire ? Les preuves de ce massacre sont pourtant réelles et largement
diffusées, sans compter les témoignages des milliers de victimes qui ne
demandent qu’à être entendues pour être peut-être enfin reconnues.
Nous avons tant de preuve de
votre implication dans la tragédie ivoirienne que nous n’attendons plus rien de
vous sauf à ce que vous soyez enfin touchés par la grâce ou le virus de la
Vérité au service de laquelle vous prétendez être. En revanche nous sommes
convaincus qu’il nous appartient de dénoncer votre complicité dans
l’installation de régimes vassaux de l’Occident en Afrique et ailleurs au
service du pillage des ressources des peuples qui y vivent. L’opinion publique
tant nationale qu’internationale est certes soumise à toutes sortes
d’instrumentalisation de l’Histoire, mais elle ne restera pas dupe longtemps de
votre alliance de fond ou purement stratégique avec les forces maléfiques des
nantis qui nous dirigent dont le milliardaire Georges SOROS[28].
« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et
tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple
tout le temps» disait Abraham LINCOLN. Et
nous conclurons sur un autre proverbe, africain celui là,
repris par Charles Blé GOUDE auquel nous renvoyons tous ceux qui veulent vraiment
servir la vérité en Côte d’Ivoire comme ailleurs : « Réclamons les dents
de la panthère à celui qui a
mangé la tête ».
[1] Hommage à Yvette par
Grégory Protche « Une toute
petite bonne femme mais une grande Dame » : http://www.legrigriinternational.com/2014/10/yvette-ble-goude-stanley-koudou-prager-gregory-protche-version-texte.html
[2] Rappelons que la FIDH
est membre de la CFCPI (Coalition
Française pour la CPI) : http://www.cfcpi.fr/spip.php?rubrique8#organisation http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/07/le-plan-commun-de-la-cpi-et-nervis-pour.html
[10] Article de Pierre SANE de mars 2011 « La logique de l’absurde » dans
lequel il annonce déjà ce qui arrivera quelques semaines plus tard : « Sauf si l’objectif délibéré était de
conduire le pays à la guerre, guerre civile cette fois, afin de justifier
l’intervention extérieure ! A ce moment-là, ce qui paraît absurde
aujourd’hui sera logique et rationnel demain. » :
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/07/2427550_pierre-sane-cote-d-ivoire-la-logique-de-l-absurde.html) Le 8 mars 2011 Pierre
SANE pense que le pire est derrière nous et qu’une intervention extérieure
n’est plus à craindre : http://regardscroises.ivoire-blog.com/archive/2011/03/07/pierre-sane-cote-d-ivoire-la-logique-de-l-absurde.html.
Sur la victoire électorale de Laurent GBAGBO
voir les deux vidéos de Nicoletta FAGIOLO sur les élections de 2010: https://www.youtube.com/watch?v=KE7su34LyEo et https://www.youtube.com/watch?v=gwb3no-ypJk
[11] Mémorandum en images non exhaustif sur la tragédie
ivoiriennes depuis 2002 :
[12]Basile Mahan Gahé est mort pour avoir défendu la liberté
syndicale : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/09/mort-pour-avoir-defendu-la-liberte.html
[13]Sur la grève de la faim :http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html
[14]Sur la situation des prisonniers politiques ivoiriens en
proie à toutes sortes de tortures morales et physiques :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html
[16] « On ira Jusqu’au bout », livre témoignage de Clotilde OHOUOCHI
Ministre de la Santé sous GBAGBO de 2000 à 2005 paru aux Editions L’Harmattan
juin 2013
[18] Vérité et Justice pour Désiré OUE : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/03/verite-et-justice-pour-desire-oue.html
[22]Ville martyre d’Anonkoua Kouté. Civils violés, torturés,
brûlés vifs par les rebelles en mars 2011. Leur crime : avoir reçu la
Première Dame également députée d’ABOBO. Bilan : 24 morts, 40 blessés,
centaines de disparus et exode massif. http://youtu.be/o7cO2pl43qk ; http://presse.ivorian.net/informations/?p=2189 ;
http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr/article-hrw-ils-les-ont-tues-comme-si-de-rien-n-etait-2eme-partie-des-civils-brules-vifs-105177957.html
[27]Interview de Jacques DAHOU,
le frère de Firmin MAHE depuis un des hôpitaux dans lequel il est « détenu » depuis près de deux
ans http://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ ; Interview
de Jacques DAHOU parue dans Billets d’Afrique de Survie Mai 2014 : http://survie.org/auteur/jacques-dahou ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/02/affaire-mahe-quand-la-justice-francaise.html
[28] Plus d’informations
sur ces ONG qui vampirisent l’Afrique : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/10/ces-ong-criminelles-qui-vampirisent.html
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