SOUTENONS LE PEUPLE BURKINABE POUR DIRE NON AU POUVOIR A VIE DE COMPAORE

L'association Femmes En Résistance apporte un soutien total au peuple burkinabé en marche vers sa liberté et appelle à se joindre au rassemblement parisien de demain jeudi 30 octobre 2014 de 16h30 à 19h devant l'ambassade du Burkina Faso pour dire "NON AU POUVOIR A VIE, NON AU TRIPATOUILLAGE CONSTITUTIONNEL DE BLAISE COMPAORE" 159 Boulevard Haussmann Métro Miromesnil Lignes 9 et 13 ou Courcelles L2 dès 16h30.

Apparemment, la manifestation était annoncée à 18h mais a été avancée à 16h30 jusqu'à 19h 32 rue de Courcelles (Source : http://paris.demosphere.eu/rv/35892).

Fatou MAHINE                                     Christine COLIN-TIBALA 
La Présidente de FER                                     La Secrétaire de FER  
                                               

La révision de la Constitution burkinabé en son article 37 pour permettre à Compaoré de se maintenir au pouvoir est au Burkina Faso ce que les accords de Marcoussis de 2003 pour installer la rébellion commanditée par Ouattara au pouvoir ont été à la Côte d'Ivoire : LE CHEVAL DE TROIE DE L'OCCIDENT ET DE LA FRANCE EN PARTICULIER SUR SON "PRE CARRE" POUR CONTINUER A PILLER LE CONTINENT AFRICAIN AU DETRIMENT DES PEUPLES ET DE LEUR DROIT A DISPOSER D'EUX-MEMES. Alors soutenons les Burkinabés qui se lèvent pour dire non à Compaoré le grand ami de Ouattara qui a formé et abrité les rebelles ivoiriens sur le sol burkinabé pour attaquer la Côte d'Ivoire depuis 1999.


Demain jeudi 30 octobre 2014 rassemblement parisien devant l'ambassade du Burkina Faso pour dire "NON AU POUVOIR A VIE, NON AU TRIPATOUILLAGE CONSTITUTIONNEL" 159 Boulevard Haussmann Métro Miromesnil Lignes 9et 13 ou Courcelles L2 dès 16h30. 



Apparemment, la manifestation était annoncée à 18h mais a été avancée à 16h30 jusqu'à 19h 32 rue de Courcelles (Source : http://paris.demosphere.eu/rv/35892)



Avec le peuple du Burkina Faso

Non au pouvoir à vie, non au tripatouillage constitutionnel

Blaise Compaoré est arrivé à la tête du Burkina Faso en 1987 par un coup d'Etat au cours duquel Thomas Sankara a été assassiné.
Au pouvoir depuis 27 ans, il veut modifier la Constitution de son pays pour se représenter en 2015. Il multiplie les pressions sur les députés burkinabé pour recueillir un vote à la majorité qualifiée le 30 octobre qui lui permettrait de changer l’article 37 de la Constitution, qui limite le nombre de mandats présidentiels.

Une large part du peuple burkinabé refuse ce tripatouillage qui ouvre la voie au pouvoir à vie. Plusieurs fois depuis 2013, par dizaines de milliers, les burkinabés sont descendus dans la rue pacifiquement pour refuser une telle modification et demander une alternance ainsi que le respect de la démocratie.

Dans ce pays, la majorité du peuple vit dans la misère, malgré une croissance économique importante. La corruption fait rage, les richesses ne profitent qu'à quelques-uns, les indices de développement humain sont parmi les plus faibles de la planète.
Le coup de force institutionnel, la tentative de se maintenir au pouvoir, risquent de déstabiliser le Burkina Faso. Ils risquent aussi de perpétuer une situation où Compaoré, en complicité avec les différents pouvoirs français, joue un rôle de pompier-pyromane dans la sous-région.
C'est le scénario du pire qu'il faut refuser. D'autant que les conditions sont réunies pour une alternance apaisée. Les organisations de la société civile et l’opposition unie au Burkina appellent à de grandes manifestations à partir du 28 octobre.

L’aboutissement d’un véritable processus démocratique est aujourd’hui essentiel et urgent. Il est mis à mal par le pouvoir burkinabé. La France, qui a fait de Compaoré un pilier essentiel de sa politique de puissance, doit cesser d’être complice d’une telle forfaiture.
Les organisations signataires appellent à manifester leur solidarité avec le peuple burkinabé le :
jeudi 30 octobre 2014
à partir de 18 h 00
devant l'Ambassade du Burkina Faso
159 Boulevard Haussmann, Métro Miromésnil

Premiers signataires de l'appel à manifester devant l'ambassade du Burkina à PARIS du jeudi 30 octobre 2014 :
Le Balais Citoyen, UPC Burkina, MPP, UNIR/Parti Sankariste section de France, Association des étudiants Burkinabé en France, MBDHP, Collectif contre la confiscation démocratique au Burkina, collectif Y en a marre Paris, Survie, Sortir du colonialisme, Union des populations du Cameroun, Comité d’Action pour la Conquête de la Démocratie en Centrafrique (CACDCA), Parti communiste français, AFASPA (association d'amitié et de solidarité avec les peuples d'Afrique), Femmes En Résistance, de nombreuses autres en attente...

Notons que le communiqué de Bruno JAFFRE appelant à la mobilisation solidaire avec le peuple burkinabé pour faire tomber OUATTARA élude totalement la question du soutien de l'Etat burkinabé à la déstabilisation de la CÔTE D'IVOIRE. Or nous maintenons qu'il ne s'agit pas d'allégations mais bien de faits avérés depuis 2002 et même avant (bases militaires sur le sol burkinabé, supplétifs nationaux venus se joindre aux forces rebelles,...). Ce n'est pas parce que "Laurent GBAGBO n'est pas votre tasse de thé"comme vous nous l'avez rappelé en octobre 2011 que cela doive vous empêcher de dénoncer les exactions commises actuellement sur les populations civiles et militaires du pays par le régime illégitime et liberticide de OUATTARA le grand ami et principal allié de COMPAORE. Quand reconnaîtrez-vous aux Africains le droit de décider d'eux-même, par eux-mêmes et pour eux-mêmes indépendamment de votre sensibilité nationale hexagonale ? En tous les cas, ce n'est certes pas le sens des messages de SANKARA à l'époque bien plus proche du souverainisme incarné par Laurent GBAGBO en CÔTE D'IVOIRE que par vos pâles initiatives métropolitaines actuelles.

On ne voit pas beaucoup le Front de Gauche aux côtés du peuple ivoirien qui se bat contre le valet local OUATTARA installé par la force et dans le sang pour piller tranquillement les richesses du pays au détriment du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes incarné par Laurent GBAGBO, mais on est néanmoins content de retrouver le Front de Gauche aux côtés du peuple Burkinabé : http://www.lepartidegauche.fr/.../soutien-au-peuple... On aimerait entendre le Front de Gauche sur le parrainage du Salon du chocolat Edition 2014 ce WE à PARIS par Dominique OUATTARA, la mante et criminelle usurpatrice de fait de CÔTE D'IVOIRE ou encore sur le récent voyage de BARTOLONE à son grand ami Guillaume SORO le PAN criminel rebelle sanguinaire, ou encore celle du roi de France à l'étranger HOLLANDE à son "Homologue" OUATTARA tout dernièrement !



Pour comprendre les enjeux politiques derrière les procédures juridiques :
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAWEB20141023091934


Se dirige-t-on vers un référendum au Burkina Faso, comme l’annoncent les partisans de Blaise Compaoré depuis le 21 octobre et, à leur suite, les médias ? Il semble que non. Du moins pas si le plan A du président burkinabé, que son entourage prend soin de ne pas divulguer, fonctionne. Explications.
À la sortie du Conseil "extraordinaire" des ministres qui s’est tenu le 21 octobre au matin, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma (un proche du président), s’est montré ambigüe et peu loquace : "En application du Titre XV de la Constitution, a-t-il déclaré, le Conseil extraordinaire des ministres a adopté un projet de loi portant révision de la Constitution, qui sera soumis à l’Assemblée nationale, en vue de la convocation du referendum". Interrogé par les journalistes sur la date du référendum, il s’est contenté de répondre : "Après le vote de l’Assemblée nationale". Rien de plus. Depuis, les dirigeants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, communiquent abondamment sur ce référendum et sur le besoin de parcourir le pays afin de convaincre les citoyens. Tout en sachant qu’ils n’auront certainement pas à s’y risquer…
Plan A
Et pour cause : le plan tel qu’imaginé au palais de Kosyam ne prévoit pas de référendum.
Qu’a examiné le Conseil des ministres ? "Un projet de loi portant révision de la Constitution conformément aux dispositions des articles 161 à 165 du titre XV de la Constitution", indique le communiqué officiel. Et que disent ces articles ? Que le projet de révision "est, dans tous les cas, soumis au préalable de l’appréciation du Parlement" (art. 163), et que "le projet de texte est ensuite soumis au référendum" (art.164). Mais ce même article précise bien que "le projet de révision est adopté sans recours au référendum s’il est approuvé à la majorité des trois quarts des membres du Parlement".
Or c’est bien sur cette majorité dite "qualifiée" que tablent les proches de Compaoré pour modifier la Constitution et notamment son article 37, qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels et qui interdit de fait à Compaoré de se présenter à nouveau en 2015. "L’idée, admet l’un d’eux, est d’avoir la majorité des trois quart et de ne pas aller au référendum", un processus jugé trop aléatoire.
C’était pourtant ce que Compaoré avait annoncé en décembre 2013, lorsqu’il avait enfin consenti à dévoiler ses intentions après plusieurs années de polémique.
"Nous avons une Constitution dont la référence suprême est le peuple. Ce qui veut dire que si sur une question il n’y a pas de consensus, le peuple sera appelé à dire ce qu’il pense. Le peuple sera consulté s’il y a nécessité", avait-il déclaré à l’occasion de la fête nationale.
L’arbitre ADF/RDA
Le plan est le suivant. L’Assemblée compte 127 députés, la majorité se situe à 64 députés, et la majorité des trois quarts à 96 députés. Le CDP en a à lui seul 70, et les partis membres de la majorité (qui n’ont jamais fait défection), 11.
Soit un total de 81 députés : suffisant pour approuver le référendum, mais pas pour adopter directement, sans passer par l’appel au peuple, la révision constitutionnelle. C’est là qu’intervient l’Alliance pour la démocratie et la Fédération / Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA). Ce parti navigue entre deux eaux depuis trois ans : s’il est membre de la mouvance présidentielle, il n’a aucun représentant au sein du gouvernement. Surtout, il s’est toujours dit opposé à l’abolition de la limitation du nombre de mandats présidentiels. Voilà des mois que ses dirigeants le répètent. Des mois aussi que les cadres du CDP tentent de les rallier à leur cause.
C’est que l’ADF/RDA, avec 18 députés, est dans la position du faiseur de roi. Si ce parti approuve la révision constitutionnelle, cela portera le nombre de députés susceptibles de l’adopter à 99, soit trois de plus que le nombre requis. Le suspens ne devrait pas durer longtemps : le bureau du parti doit se réunir ce jeudi 23 octobre pour prendre une décision, et on voit mal ses membres aller à l’encontre du vœu de leurs dirigeants. Ce sont eux en effet qui ont négocié dans le plus grand secret le contenu du projet de loi avec l’entourage du président. Et qui ont abouti à un compromis qui convient à l’un comme à l’autre des camps.
Avec ce compromis, on évite que la crise ne dégénère.
Un projet de loi sur mesure
Selon nos informations, ce projet de loi sera soumis aux débats le 30 octobre dans l’hémicycle. Il stipule que le nombre de mandats présidentiels est toujours limité (une ligne rouge pour l’ADF), mais que désormais, le président est rééligible deux fois, et non plus une seule fois comme le précise la Constitution actuelle. "Tout le monde est content, souffle un proche du président. Compaoré peut se représenter, et l’ADF peut sortir la tête haute, puisque la limitation du nombre de mandats est maintenue". Le parti de Gilbert Noël Ouedraogo a aussi obtenu que l’article 37 de la Constitution ne soit à l’avenir plus modifiable. Un verrou supplémentaire… après en avoir fait sauter un.
"Avec ce compromis, on évite que la crise ne dégénère", pense un responsable de l’ADF. Mais l’opposition, qui s’est toujours opposée à la révision de l’article 37 et à un nouveau mandat de Blaise Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, menace de descendre dans la rue.
L’équation CDP
Reste une autre inconnue : tous les députés du CDP voteront-t-ils en faveur de ce projet de loi ? Voilà des mois que ceux qui ont quitté le parti en début d’année à la suite de Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré, et qui ont fondé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), assurent que d’autres défections suivront. Mieux : que se trouvent, parmi les futurs démissionnaires, des députés du CDP. Ceux-ci, explique-t-on dans l’entourage de Kaboré, attendent depuis le début de se découvrir en prévision d’un tel scénario. Dans l’entourage de Compaoré, on n’y croit pas trop. Et pourtant, il n’en suffirait que de quatre.
Source : Jeuneafrique



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