MOTION D’INTERPELLATION D’AMNESTY INTERNATIONAL DU LUNDI 20 OCTOBRE 2014 SUR LES GRAVES VIOLATIONS DES DROITS DE L’HOMME EN CÔTE D’IVOIRE
Nous sommes réunis ici ce lundi 20 octobre 2014 devant le siège d’Amnesty pour vous interpeller sur les graves
violations des Droits de l’Homme qui se poursuivent en Côte d’Ivoire.
Alors certes nous avons bien lu tous
vos rapports et communiqués de presse sur la Côte d’Ivoire, notamment les
derniers qui fustigent la justice des vainqueurs[1]. Et si nous nous
réjouissons que vous dénonciez comme nous l’impunité des crimes commis par le
camp OUATTARA, nous maintenons que vous contribuez avec d’autres ONG, à un
niveau moindre certes mais à un niveau décisif tout de même, à falsifier la
jeune Histoire de la Côte d’Ivoire libre et indépendante qui subit un Régime
aussi illégitime que liberticide depuis le 11 avril 2011.
Nous ne sous-estimons votre présence
aux côtés des prisonniers politiques dans le passé mais aussi votre soutien
actuel du mouvement des prisonniers politiques ivoiriens « Jugez-nous ou libérez-nous ». Souffrez cependant que
nous vous interpellions non pas sur ce que vous faites de bien en faveur de la
Paix et pour une Réconciliation véritable en Côte d’Ivoire, mais plutôt sur
tout ce que vous occultez et sur certaines accusations erronées que vous
maintenez sans preuve qui contribuent à alimenter les procédures judiciaires à
l’encontre des plus illustres personnalités comme des plus anonymes du Régime
GBAGBO.
Que vous le vouliez ou non : « Un grand pouvoir implique de grandes
responsabilités ». Et c’est parce que vous avez un rôle si déterminant
non seulement auprès de la CPI[2] mais aussi sur l’ensemble des juridictions -qui s’appuient
sur vos rapports pour décider- que nous n’avons pas le droit de nous taire.
Certains des nôtres nous ont demandé de vous ménager, de ne surtout pas trop
vous critiquer négativement au risque de vous voir vous fâcher et tourner le
dos à ceux de nos parents, amis et
camarades de lutte qui risquent actuellement leur vie en Côte d’Ivoire pour
défendre leur droit à une Justice équitable et par là-même nos libertés
fondamentales à tous. Et bien nous ne sommes pas d’accord avec cela… Car ce
serait vraiment vous mépriser et vous affubler d’un cynisme criminel que de
croire que nos critiques à votre endroit, voire une susceptibilité mal placée
de votre part suffiraient à entraver votre engagement à défendre les Droits de
l’Homme urbi et orbi et en Côte d’Ivoire en particulier.
Nous aurions même souhaité mettre
certains de vos chercheurs à l’Honneur, mais craignant de méconnaître votre
fonctionnement et le travail collectif qui le sous-tend, nous nous contenterons
de vous remercier pour le rôle que vous avez joué dans la libération des
détenus d’opinion ivoirien et ce depuis 1992 au moins. Nous avons eu écho du
respect infini que vous avez pour certains d’entre eux notamment pour celui qui
pour la première fois de mémoire d’Amnesty a restitué le fonds d’aide que vous
lui aviez alloué afin que ce viatique profite à quelqu’un d’autre.
Nous ne sommes donc pas venus en
ennemis, ni par ce que manifester dans les rues de Paris, de France et d’Europe
serait notre sport favori. Nous sommes tous des parents occupés et
responsables. Si nous mettons nos obligations familiales et professionnelles de
côté pour venir vous interpeller sous vos fenêtres, c’est pour relayer les
souffrances de celles et ceux au pays qui
continuent de subir les exactions du Régime de Terreur qui s’est abattu sur la
Côte d’ivoire après près d’une décennie de rébellion armée sanguinaire. C’est aussi parce que nous n’avons pas encore
atteint le seuil de colère légitime, de désarroi et de souffrance de certains
de nos vaillants camarades de lutte. Dédicace spéciale à maman Yvette Stanley
PRAGER[3]
qui nous a montré le chemin d’un engagement total et sincère dans la lutte
jusqu’au sacrifice de sa propre vie.
Beaucoup de nos camarades de lutte pensent
que vous savez pertinemment l’Etat de non droit qu’est devenue la Côte d’Ivoire
et que, malgré vos récents rapports un peu plus critiques vis-à-vis du
pouvoir OUATTARA, votre ONG Amnesty International est complice de la
rébellion armée institutionnalisée qui continue d’endeuiller le pays. Tout cela
pour servir l’ordre néocolonial qui pille les richesses africaines
au détriment des peuples.
Parce que vous faites partie de ceux qui continuent d’imputer la
responsabilité de la crise postélectorale au Président Laurent GBAGBO sur la
base de la prétendue victoire d’Alassane OUATTARA que vous avez reconnue ;
Parce que vous vous êtes réjoui de son transfèrement-déportation à
la CPI[4]
ainsi que de celui du Ministre Charles Blé GOUDE[5] que vous appelez « chef de milice », que vous accusez
de crimes contre l’Humanité (Sauf que ses victimes supposées sont toutes à ce
jour soit anonymes, soit réelles mais imputées à tort à Charles Blé Goudé comme
ce pauvre monsieur victime d’un vrai « code
125 »… Mais en Afrique du Sud[6]!) ;
Parce que vous mentionnez la responsabilité de « milices libériennes pro-GBAGBO »
qui auraient ensanglanté la Côte d’Ivoire non seulement pendant la crise
postélectorale mais également après ;
Parce que toutes vos prises de position dans la tragédie
ivoirienne ont contribué et contribuent encore à alimenter les procédures
judiciaires à l’encontre des seuls pro-GBAGBO que nous sommes fiers d’être dans
le sens où nous nous reconnaissons dans les valeurs de respect de la légalité
constitutionnelle et du droit des peuples qu’il incarne ;
Pour
toutes ces raisons et d’autres que nous ne manquerons pas de vous rappeler, vous avez l’impérieuse obligation de fournir
les preuves incontestables sur lesquelles vous vous appuyez pour justifier vos
accusations à l’encontre de Laurent GBAGBO et de tous ceux qui se retrouvent
derrière les barreaux quand ce n’est pas au cimetière pour l’avoir de façon réelle
ou supposée soutenu. A défaut de disposer de telles preuves, vous avez
l’ardente et morale nécessité de reconnaître que vous vous êtes trompés de
bonne foi. C’est à vous de choisir si vous préférez cautionner l’inversion de
la victime et du bourreau qui est en train de déferler en Côte d’Ivoire ou si
vous êtes réellement au service de la vérité et de la justice universelle. Vous
avez déjà fait un grand pas dans cette direction avec vos récents rapports qui
vous valent les foudres non seulement des caciques du Régime OUATTARA mais
également le courroux, voire le discrédit de certains de vos pairs ou encore
celui des pouvoirs publics français. Nous en voulons pour preuve le rapport de
mission de l’OFPRA publié en mai 2013 qui estime que vous êtes beaucoup moins
crédibles depuis que vous critiquez un peu trop vigoureusement le Régime
OUATTARA[7].
Faute de preuves et de témoignages
réels et corroborés des crimes imputés à l’ancien pouvoir, vous vous fondez sur
la reconnaissance par la « communauté internationale » de la victoire
de OUATTARA aux élections présidentielles de 2010 pour imputer la plupart des
crimes de la crise postélectorale au seul camp GBAGBO. Vous n’êtes pourtant pas
sans savoir que cet adoubement que vous relayez a été fait en violation de la
Constitution ivoirienne mais aussi de toutes les normes juridiques nationales,
régionales et même internationales ! Et ce n’est pas nous qui le disons
car connaissant notre parti pris surabondant, vous aurez raison d’en dénoncer
le caractère partisan, mais c’est Pierre SANE qui n’est autre que votre ancien
Secrétaire Général[8]. Nous ne comprenons
toujours pas pourquoi d’ailleurs vous qui appartenez au camp de la paix n’avez
pas défendu la solution pacifique du recomptage des voix proposée par Laurent
GBAGBO pour vider le contentieux postélectoral !
Depuis 2002, les crimes impunis se sont
accumulés faisant des dizaines de milliers de victimes directes sans compter
toutes les victimes collatérales de l’exil, de la dislocation familiale,
engendrées par ce régime sanguinaire qui ne dit pas son nom[9]…
Les graves violations des
droits de l’Homme et la dissuasion par la Terreur de toute velléité de
contestation ne touchent pas seulement l’opposition. Sur les milliers de
prisonniers politiques qui ont été arbitrairement arrêtés et incarcérés,
rappelons-nous qu’il n’y pas seulement des partisans de l’ancien Régime :
Que dire de l’embastillement
de Basile Mahan Gahé[10] ce grand combattant de la
liberté syndicale arrêté pour avoir refusé de suivre le mot d’ordre de grève
lancé par la rébellion armée à laquelle il n’adhérait pas et mort des suites
des sévices subis pendant plus de 18
mois pour avoir exercé son droit le plus inaliénable de faire ou de ne pas
faire grève justement ?
Que dire encore des
souffrances endurées par les centaines de prisonniers politiques souvent
anonymes et pas toujours partisans de l’ancien régime qui croupissent toujours
dans les geôles du Régime[11] ? Ces véritables
boucliers humains et monnaie d’échange du pouvoir sont pourtant présumés
innocents jusqu’à ce que les charges retenues contre eux soient établies tandis
qu’ils subissent toutes sortes de tortures physiques et morales dans des
conditions de détention inhumaines[12] et sans avoir été jugés
depuis plus de 3 ans. « Jugez-nous
ou libérez-nous » clament-ils légitimement à l’occasion de la grève de
la faim illimitée qu’ils s’apprêtent à reprendre incessamment sous peu. Et nous
ne parlons même pas des détenus politiques morts des suites de blessures
volontaires lors de vraies fausses mutineries ou encore faute de soins. Nous avons une pensée spéciale pour Joël PEKOULA prisonnier politique décédé à la MACA après bien
d’autres le 10 novembre 2013 suite à
plusieurs refus de le transférer à l’hôpital.
Mais il n’y a pas qu’en prison que l’assistance médicale
fasse défaut et c’est toute la société civile ivoirienne qui est touchée par
l’incapacité des pouvoirs publics actuels à assurer les soins les plus
élémentaires. Et nous en voulons pour preuve la mort d’Awa FADIGA, belle et
jeune mannequin fauchée en plein vol faute d’avoir pu accéder aux soins
légitimes que son état requérait. On est loin des projets
faramineux, aussi coûteux qu’indécents au regard de la vétusté et de la
pauvreté des moyens consacrés à la santé tel cet hôpital privé de luxe de la fondation Children of
Africa[13] ou encore de l’Assurance
Maladie Universelle[14] prévue par le régime précédent, mais qui n’a jamais
pu vraiment voir le jour pour cause de rébellion meurtrière et de partition du
pays. Pendant qu’Awa FADIGA[15] succombait à ses
blessures faute de soins dans un hôpital bondé et sous-équipé d’ABIDJAN, d’autres se faisaient dorloter dans des
hôpitaux parisiens.
Sur
l’impunité des graves violations des Droits humains qui se poursuivent en Côte
d’Ivoire, on pourrait encore citer le drame du
jeune Joël TIEMOKO assassiné récemment pour avoir seulement satisfait
des besoins naturels sur un site de logements sociaux en construction (ou ne serait-ce par plutôt parce
qu’il était militant du FPI ?). Il y a encore l’assassinat du journaliste Désiré
OUE[16]
le 14 novembre 2013 qui survient après ceux de ses confrères Antoine MASSE en
2004 et Sylvain GAGNETAUD en mai 2011. Son assassinat barbare d’une balle en
plein torse sous les yeux de sa famille ligotée n’a même pas fait l’objet du
moindre début d’enquête en dépit des annonces faites il y a près d’un an pour
calmer les esprits. Alex Saint-Joël GNONSIAN témoin survivant du massacre de
NAHIBLY[17]
en 2012 après celui de DUEKOUE en 2011[18] était supposé être
protégé par la FIDH et l’ONUCI. Il a pourtant été assassiné par les FRCI dans
la nuit du 30 au 31 décembre 2013[19].
Pour
tous ces crimes odieux et gratuits, les assassins parfois identifiés courent
toujours en liberté.
Mais
c’est également dans les cercles proches de l’actuel parti au pouvoir que des
morts suspectes appellent des enquêtes et des expertises indépendantes aux
résultats incontestables pour faire toute la lumière sur les graves événements
qui ont endeuillés la Côte d’Ivoire toutes ses dernières années. Nous pensons
notamment à l’élimination d’IB dont nous sommes loin de mesurer le rôle dans
les crimes impunis du Commando Invisible d’ABOBO de plus de 700 hommes qu’il a
commandés pendant toute la crise postélectorale
(et sans doute bien en amont !). La manifestation de la vérité sur
ses heures sombres de l’Histoire récente de la Côte servirait à n’en pas
douter la vérité sur d’autres tragédies
impunies, comme le massacre d’ANONKOUA KOUTE[20] ou encore les dossiers très médiatisés avec
forts enjeux judiciaires de l’attaque de la RTI du 16 décembre 2010, de la mort
des 7 femmes et du bombardement du marché d’ABOBO[21]
de mars 2011, ainsi que de nombreuses autres affaires non élucidées telle la
disparition d’Yves LAMBLIN, de Stéphane Frantz di RIPPEL et de leurs
collaborateurs au NOVOTEL d’ABIDJAN début avril 2011 après le non moins
tragique et étouffé assassinat du très gbagbophile mais néanmoins très français
Philippe Rémond[22]. Et nous ne vous
parlons même pas de l’affaire KIEFFER qui a été largement instrumentalisée pour
faire tomber GBAGBO et dont le juge d’instruction Patrick RAMAEL a été détaché
de la Justice française pour devenir Conseiller de OUATTARA en charge de la
réforme de la Justice[23]. Beau gage
d’indépendance !
L’impunité étant un des
principaux facteurs de récidive et l’exemplarité une des plus grandes valeurs
pédagogiques, nous vous prions de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour
que les auteurs, co-auteurs directs ou indirects soient poursuivis et
sanctionnés à la hauteur de leurs crimes.
Rappelons d’ailleurs sur
cette question de l’impunité que la force Licorne s’est rendue coupable de
nombreux crimes largement documentés comme la fusillade de l’Hôtel Ivoire du 9
novembre 2004[24]. Nous pensons d’ailleurs
que c’est parce que la prescription décennale des crimes pour engager une
action sera bientôt atteinte que tout est fait pour enterrer l’affaire MAHE[25] en empêcher ses proches de
témoigner(notamment son frère Jacques et son neveu Basile en proie à toutes
sortes de maltraitances ici en France depuis près de 2 ans). Pourquoi vous
Amnesty International si soucieux de la lutte contre l’impunité n’avez-vous pas
relayé la plainte de la COPAVIL[26] (COllectif des Patriotes
VIctimes de la force Licorne) contre l’Armée française suite aux dizaines de
jeunes Patriotes au Mains nues tués par balle et aux centaines de blessés rien
que le 9 novembre 2004 devant l’Hôtel Ivoire ? Les preuves de ce massacre
sont pourtant réelles et largement diffusées, sans compter les témoignages des
milliers de victimes qui ne demandent qu’à être entendues pour être peut-être
enfin reconnues.
Même si certaines de vos prises de position
et de vos participations institutionnelles nous interpellent, nous continuons
de penser que derrière chaque femme et chaque homme qui travaille à Amnesty
International, il y a également une citoyenne, un citoyen, un défenseur sincère
des Droits de l’Homme qui peut se lever et dénoncer avec nous la mise en coupe
réglée de la Côte d’Ivoire dans la vallée de mort, de douleur, de sang, d’exil et d’abandon des libertés
fondamentales sur l’autel des intérêts françafricains courts-termistes.
« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et
tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple
tout le temps» disait Abraham LINCOLN. Et
nous conclurons sur un autre proverbe, africain celui là,
repris par Charles Blé GOUDE lors de son allocution du jeudi 02 octobre 2014
devant la CPI[27] auquel nous renvoyons
tous ceux qui veulent vraiment servir la vérité en Côte d’Ivoire comme
ailleurs : « Réclamons les dents de la panthère à celui qui a mangé la tête » !
Plus d’infos sur la tragédie
ivoirienne qui se poursuit dans un silence médiatique assourdissant:
[1] « La loi des vainqueurs », rapport d’Amnesty de février
2013 http://www.amnesty.fr/sites/default/files/afr31012013_26fev2013.pdf
[2] Rappelons qu’Amnesty
International est membre de la CFCPI (Coalition
Française pour la CPI) dont elle assure
même la présidence (http://www.cfcpi.fr/spip.php?rubrique8#organisation) http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/07/le-plan-commun-de-la-cpi-et-nervis-pour.html
[3] Hommage à Yvette par
Grégory Protche « Une toute
petite bonne femme mais une grande Dame » : http://www.legrigriinternational.com/2014/10/yvette-ble-goude-stanley-koudou-prager-gregory-protche-version-texte.html
[4] Communiqué de presse
d’Amnesty International du 20 mars 2014 : http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Violences/Justice-internationale/Actualites/Cote-d-ivoire-Laurent-Gbagbo-remis-la-Cour-penale-internationale-4146 « Côte d'Ivoire : le
transfert de Laurent Gbagbo est un premier pas important dans la lutte contre
l'impunité […]visant
à mettre fin à l’impunité pour les crimes contre l’humanité commis en Côte
d’Ivoire, en particulier entre 2002 et 2011. »
[5] Communiqué de presse d’Amnesty International du 20 mars
2014 : http://www.amnesty.org/fr/for-media/press-releases/c-te-d-ivoire-former-militia-leader-s-transfer-icc-first-step-justice-2014
[6] L’homme en feu que Mah Sogona Bamba
présente comme une victime des Pro-Gbagbo le premier avril 2011 (https://www.youtube.com/watch?v=tSy_wegmD1c) est en fait une victime d’affrontements violents en Afrique
du Sud : http://www.bing.com/images/search?q=Ernesto+Alfabeto+Nhamuave&FORM=IQFRBA&id=17FEAA633EC6C05BA9584B3959206ADB2C1FE8EF&selectedIndex=0#view=detail&id=EFF9289430E963CD8085C5BAE0B2FC633B59C5EF&selectedIndex=6
[7] Extrait du rapport OFPRA qui considère que les rapports
d’Amnesty International ne sont plus aussi crédibles qu’avant : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/07/le-plan-commun-de-la-cpi-et-nervis-pour.html
[8] Article de Pierre SANE de mars 2011 « La logique de l’absurde » dans
lequel il annonce déjà ce qui arrivera quelques semaines plus tard : « Sauf si l’objectif délibéré était de
conduire le pays à la guerre, guerre civile cette fois, afin de justifier
l’intervention extérieure ! A ce moment-là, ce qui paraît absurde
aujourd’hui sera logique et rationnel demain. » :
http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/03/07/2427550_pierre-sane-cote-d-ivoire-la-logique-de-l-absurde.html)
Le 8 mars 2011 Pierre SANE pense que le
pire est derrière nous et qu’une intervention extérieure n’est plus à craindre :
http://regardscroises.ivoire-blog.com/archive/2011/03/07/pierre-sane-cote-d-ivoire-la-logique-de-l-absurde.html.
Sur la victoire électorale de Laurent GBAGBO
voir les deux vidéos de Nicoletta FAGIOLO sur les élections de 2010: https://www.youtube.com/watch?v=KE7su34LyEo et https://www.youtube.com/watch?v=gwb3no-ypJk
[10]Basile Mahan Gahé est mort pour avoir défendu la liberté
syndicale : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/09/mort-pour-avoir-defendu-la-liberte.html
[11]Sur la grève de la faim :http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/greve-de-la-faim-des-prisonniers_6.html
[12]Sur la situation des prisonniers politiques ivoiriens en
proie à toutes sortes de tortures morales et physiques :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/09/les-prisons-sous-ouattara-sont-devenues.html
[14] « On ira Jusqu’au bout », livre témoignage de Clotilde OHOUOCHI
Ministre de la Santé sous GBAGBO de 2000 à 2005 paru aux Editions L’Harmattan
juin 2013
[15] http://www.afriquefemme.com/news/30-news/1061-awa-fadiga-morte-par-manque-de-soins-au-chu-de-cocody
[16] Vérité et Justice pour Désiré OUE : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/03/verite-et-justice-pour-desire-oue.html
[19]http://nouveaucourrier.net/massacres-de-nahibly-duekoue-un-temoin-genant-execute-par-les-frci-la-responsabilite-de-la-fidh-engagee ; http://nouveaucourrier.net/decouverte-de-fosses-communes-a-duekoue-des-proches-du-temoin-assassine-chargent-lonuci/
[20]Ville martyre d’Anonkoua Kouté. Civils violés, torturés,
brûlés vifs par les rebelles en mars 2011. Leur crime : avoir reçu la
Première Dame également députée d’ABOBO. Bilan : 24 morts, 40 blessés,
centaines de disparus et exode massif. http://youtu.be/o7cO2pl43qk ; http://presse.ivorian.net/informations/?p=2189 ;
http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr/article-hrw-ils-les-ont-tues-comme-si-de-rien-n-etait-2eme-partie-des-civils-brules-vifs-105177957.html
[22] http://claudus.ivoire-blog.com/archive/2013/03/14/assassinat-du-francais-phillipe-remond-en-cote-d-ivoire-un-a1.html
[23] http://blogs.mediapart.fr/blog/christine-tibala/280514/indignons-nous-car-ils-savent-ce-qu-ils-font
[25]Interview de Jacques DAHOU,
le frère de Firmin MAHE depuis un des hôpitaux dans lequel il est « détenu » depuis près de deux
ans http://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ ; Interview
de Jacques DAHOU parue dans Billets d’Afrique de Survie Mai 2014 : http://survie.org/auteur/jacques-dahou ; http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/02/affaire-mahe-quand-la-justice-francaise.html
[26] http://cotedivoire-lavraie.over-blog.fr/article-2549-patriotes-portent-plainte-contre-l-etat-fran-ais-88351016.html ;
http://news.abidjan.net/h/416215.html
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