Le calvaire médicosocial de Jacques DAHOU : tout le monde s'en occupe mais personne n'est responsable !
Copie d'un courrier adressé aux 13 assistantes sociales qui ont suivi M. DAHOU ainsi qu'à toutes les instances qui refusent de lui venir en aide en se le renvoyant mutuellement comme s'il s'agissait d'une balle de ping-pong... Et cela dure depuis bientôt deux ans :
« Bonjour Mme X,
assistante sociale de l'Etat français,
Je salue ce moment historique où je reçois enfin une réponse-et même trois
à quelques jours d’intervalle- à un de mes mails envoyés à une représentante de
l'Etat français dans l'affaire MAHE (hormis l'Accusé de Réception du
brigadier-chef X suite au mail que j'envoyai au commissariat de X concernant l'agression de Jacques
à l'Hôpital X dont la plainte a mis près d'un mois avant
d'être enregistrée et encore de façon très "particulière" (voir
fichier joint de sa plainte scannée et le courrier de FER adressé à l'Hôpital X que je vous ai déjà fait suivre et qui a réagi en
l'"expulsant" à X, j'insiste sur le terme, car n'eût été notre
intervention du jeudi 22 mai 2014 qui a abouti à différer son transfert de 24h,
il a de nouveau été renvoyé chez vous sans son accord où un projet de vie et de
soins prétendument concerté de longue date entre médecins nommément désignés
-Dr X et X- l'attendait ... Sauf que 3
jours à peine après son arrivée, je recevais un appel du Dr X et d'une
AS qui ne me donnait pas son nom disant ne pas comprendre ce que "M. DAHOU faisait encore là, que l'Hôpital
n'était pas un Hôtel et qu'il coûtait plus de 1500€ par jour à la collectivité,
qu'il prenait la place d'un autre patient,...").
Même si c'est sur l'aspect social des choses et que votre courrier
électronique occulte totalement la dimension politique qui obstrue ce
dossier depuis plus d'un an et demi (je rappelle en effet que la première
hospitalisation de Jacques DAHOU date du 10 décembre 2012 à l'Hôpital X), vous au moins avez pris le temps et le courage d'affirmer des
choses et même de les écrire.
Là s'arrêteront mes félicitations... Car cette stratégie permanente de
l'institution de réécrire l'histoire médicale de M. DAHOU en faisant croire que
vous vous soucieriez réellement de sa santé physique aussi bien que morale
n'abusera que ceux qui ont intérêt à y croire, le « storytelling » habituel d'une institution qui
cherche juste à se couvrir dans un dossier qui touche à la raison d'Etat. Ce
souci vous honorerait si votre message électronique ne comportait pas de
nombreuses contradictions et si nous n'étions pas quelques-uns à avoir
connaissance de toutes les obstructions antérieures à la recherche d'une
solution d'hébergement et d'une prise en charge médicale conformes au serment
d'Hippocrate que les membres de l'équipe médicale que vous soutenez ont fait.
- Sur « l’inconfort » de
votre situation à la Préfecture ce matin qui vous permet de vous croire
autorisée à me rappeler à la courtoisie la plus élémentaire, laissez-moi
d’abord vous dire vous dire d’expérience qu’on n’en meurt pas et que c’est
peccadille à côté de ce que Jacques DAHOU endure depuis plus d’un an et demi en
France avec enjeu de vie et de mort balloté d’hôpital en hôpital comme un colis
mal ficelé, et de surcroît accusé de toutes sortes de troubles du comportement
supposés visant à le discréditer sachant que son état de faiblesse et
d’isolement ne lui permettront même pas de se défendre. Vous croyez qu’il vous
suffit d’enfin faire le travail pour lequel vous êtes payée et encore un an et
quelques mois après avoir été initialement chargée du suivi social de M.
DAHOU non pas animée d’un quelconque humanisme tardif à son endroit, mais
uniquement mue par le souci de vous couvrir institutionnellement pour avoir le
droit de me dire ce que je dois faire ? Depuis le 10 janvier 2014 où la
Préfecture refusa de lui renouveler son récépissé sur la base du rejet de sa
demande d’asile initial qui ne lui a même pas été notifié, nous avons passé des
dizaines d’heures avec quelques amis militants à le soutenir et à l’accompagner
dans ses démarches du mieux que nous pouvions en subissant le mépris des
acteurs institutionnels que nous rencontrions dont celui de vos collègues
assistantes sociales qui n’a pas grand-chose à envier au vôtre. Alors souffrez
du petit échantillon « d’inconfort » que
vous avez rencontré ce matin, sachant que c’est la Préfecture elle-même qui
m’avait déclarée personae non grata en exigeant que ce soit une assistante
sociale de l’Hôpital qui fasse la demande de titre de séjour pour soins et en
refusant de tamponner la procuration de Jacques prouvant que j’avais bien fait
les démarches pour lesquelles j’étais mandatée avant que la cheffe de service
n’intervienne en me donnant gain de cause après trois rejets de ses subalternes
dont deux dames totalement imbues de leurs prérogatives (voir procuration du 12
juin 2014 que je vous ai déjà transmise). Et si j’avais vraiment créé un
esclandre comme elles ont tenté de vous le faire croire ce matin, croyez-vous
que j’aurais été en position de revenir hier avec le récépissé renouvelé dont
vous trouverez copie non signée de M. DAHOU que je n’ai pas encore revu
depuis ? Et si je ne vous ai rien dit entre hier et aujourd’hui, c’est que
je ne voulais pas que nos deux demandes se court-circuitent comme ils
avaient tenté de le faire précédemment, prétendant que le passeport de M. DAHOU
n’était pas nécessaire tant qu’il était bénéficiaire de l’aide juridictionnelle
au titre de son recours pendant devant la CNDA… Sauf que jusqu’à hier,
j’ignorais si le compte rendu d’émission de l’avocate suffirait à valider sa
demande de récépissé. Et le lien entre la demande de titre de séjour relative à
sa demande d’asile politique et celle qu’il vous appartenait d’introduire pour
raisons médicales est tombé dès lors que le passeport de M. DAHOU a
mystérieusement atterri du ciel entre vos mains. Tant que vous ne produirez pas
le courrier par lequel il est ainsi mystérieusement apparu alors que c’est la
raison pour laquelle Mme X a prétendu pendant plus de 6 mois ne pas être
en mesure de faire la même demande de titre de séjour pour soins tout en
incitant M. DAHOU à renoncer à sa demande d’asile pour raisons politiques
faisant croire que les deux étaient incompatibles, notre confiance envers vous,
en tous les cas la mienne, sera plus que limitée. Quant au mystère qui veut que
j’ai produit votre attestation de domiciliation à l’association du service
social de l’Hôpital, mais que l’agent de la Préfecture ait maintenu la Croix
Rouge, cela me laisse perplexe. Simple erreur administrative ? Volonté de
garder le lien avec la Croix Rouge qui a le pouvoir de faire disparaître les
courriers ou d’en retarder la communication permettant aux LRAR d’être
retournées avec la mention « non
réclamée » ? Tout ce que je sais, c’est qu’il revient à ce
fonctionnaire de justifier la base sur laquelle il a maintenu la domiciliation
de Jacques à X alors que le justificatif afférent était votre attestation originale de
domiciliation. A moins que votre domiciliation n’ait juste servi astucieusement
à valider ponctuellement la réception du passeport de Jacques à cette adresse
pour ne pas mettre l’OFPRA plus dans l’embarras qu’il ne l’est déjà à
force de coups tordus pour étouffer les dossiers de Jacques DAHOU ainsi que de
son neveu et homme de confiance Basile GNINION, lui-même maintenu dans une
grande précarité et en proie aux affirmations mensongères avérées de l’OFPRA.
Qui l’eut crû de cette instance en apparence au-dessus de tout soupçon, mais en
apparence seulement !
- Depuis son arrivée en France, Jacques a été admis successivement dans 8
hôpitaux (mais en une quinzaine de phases d'hospitalisations à cause
d'aller-retour inexpliqués), suivi par une vingtaine de médecins différents (3
par service souvent) qui se renvoient la balle, et en contact avec au moins une
dizaine d’assistantes sociales dont vous (je vous renvoie d'ailleurs à notre
courrier de demande d'admission en CADA du 31 juillet dernier en fichier joint)
ainsi qu'à quelques articles commis sur l'affaire MAHE qui vous permettront de
comprendre l'environnement du dossier de M. DAHOU, ceci expliquant peut-être
cela : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2013/05/laffaire-mahe1-pas-encore-assez-etouffee.html (à noter le paragraphe qui concerne sa non prise
en charge en CADA et sa relégation à l'hospitalisation "contrainte"
sauf à être suicidaire).
- Vous m’informiez que vous alliez l'accompagner à la Préfecture... Et bien
vous avez bien fait d’y aller, car depuis plus d'un an et demi que je
l'accompagne dans ses démarches, il y a eu plusieurs phases. Celle où l'hôpital
le renvoyait seul à ses démarches extérieures, me laissant le soin de le
conduire à ses RDV. Pendant plus de 6 mois je l'ai donc accompagné dans mon
propre véhicule avec sa bouteille d'oxygène. Il a même failli mourir sur
le parvis de la Préfecture de CERGY, l'Hôpital de X lui
ayant -volontairement ou non- remis un obus qui se trouva vide au bout de 2
heures alors qu'il était supposé avoir une autonomie d'au moins 5 heures avec
une conso établie et maintenue à "2" avec diminution au repos pour prolonger
le délai. Il fallut faire intervenir les pompiers et une ambulance pour le
ramener à l'hôpital. L'hôpital de X m'informa que je
n'étais sans doute pas couverte en cas d'accident, ce que je vérifiai auprès de
la MAAF qui confirma (enfin pas vraiment mais laissa entendre qu'ils ne
pouvaient pas me garantir que ce serait couvert en cas de d’accident). De
toutes les façons, je n'ai pas eu à décider ou non de continuer à l'emmener en
voiture à mes risques et périls, puisque l'Hôpital de X a
décidé de ne plus le laisser sortir qu'en ambulance. Sans doute que sa
convocation à l'audience devant la Cour d'Appel le 17 décembre 2013 à laquelle
il a failli ne pas pouvoir se rendre faute de pouvoir payer l'ambulance n'avait
rien avoir avec cette subite décision d’interdire qu’il ne sorte en voiture
particulière et même en taxi pour raisons "médicales", même si
ça n'avait jamais gêné personne de me laisser seule prendre le risque de le
transporter sans aide pour faire renouveler ses papiers jusque là ! (voir
factures acquittées par Jacques aux deux convocations devant la Cour d’Appel
qui devaient être remboursées sur présentation mais font l’objet d’un refus de
prise en charge de la part du greffe de la Cour d’Assises au motif que M. DAHOU
aurait comparu de son propre fait un peu comme vous considérez qu’il reste à
l’Hôpital, par plaisir ou parce qu’il n’attendrait rien d’autre de la
vie !).
- En ce qui concerne l'hébergement de M. DAHOU, comment osez-vous demander
à ce que nous, simples militants du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes,
pallions les défaillances des services sociaux en charge de l'accueil et de
l'hébergement des demandeurs d'asile, de surcroît gravement
malades, durant la durée de l'instruction de leur dossier par l'OFPRA et
la CNDA ? Tous leurs proches sont au pays dans une extrême pauvreté et
les quelques membres éloignés de la famille et de la Communauté ethnique d'appartenance restants ne peuvent prendre le risque de les héberger compte tenu du risque que
cela ferait courir à leur propre famille restée au pays. A titre personnel, je
suis mariée avec 2 enfants à charge et un majeur cérébrolésé qui passe plus de
temps en psychiatrie qu’à concevoir des projets de vie
« normaux » ; nous vivons sur le seul salaire de mon mari et
devrions sous peu émarger aux minima sociaux, ce qui serait déjà le cas si un
concours de circonstances pour le moins étonnant ne m’avait pas déboutée de
toutes mes demandes aussi bien auprès de Pôle Emploi (le même qui gère le
dossier de Jacques), de la CAF (depuis plus de 6 mois, la mention «erreur exception » de
leur système informatique empêche le calcul de nos droits) sans oublier le
blocage de nos comptes bancaires et la suppression de nos découverts pour le
moins inexpliquée (notez bien que je ne suis pas encore parano au point de
penser que toutes ces informations isolées sont pures coïncidence, mais que
mises ensemble, elles témoigneraient d’un harcèlement caractérisé,… mais je ne
n’en suis pas loin !) ; par ailleurs, je réside à X au troisième étage sans
ascenseur d’un appartement dont les services sociaux reconnaîtraient
l’insalubrité, présence de cafards et autres hôtes aussi indélogeables
qu’indésirables tel le salpêtre, si les différents protagonistes dont le
bailleur social OPIEVOY n’émargeaient à de substantiels bénéfices en occultant
l’état réel de ces appartements dits « sociaux »… Quoiqu’il en soit, je n’ai pas la
possibilité d’accueillir Jacques à la maison au cas où cette idée vous aurait
effleurée. Je doute d’ailleurs que cela l’eût aidé, au contraire. Je préfère ne
pas mettre tous les œufs dans le même panier en ce qui le concerne et ne pas
l’exposer à une seule institution représentant l’Etat français qui aurait tout
loisir de l’ « étouffer » un
peu plus vite et facilement au sens propre comme au sens figuré qu’il ne
le fait déjà.
- D'ailleurs qu'en est-il de la demande d'hébergement en CADA que vous êtes
supposée avoir déposée depuis mars-avril 2013 ? C'est ce sur quoi a porté notre
échange d'alors ainsi que sur le recours que je devais déposer contre le
rejet oral de la demande de Centre d’Accueil de Demandeurs d’asile de M.
DAHOU (j'insiste car tout était oral jusqu'alors et l'est malheureusement
resté) sur la base d'un deuxième certificat médical que le Dr X devait me
remettre directement portant sur la compatibilité de l'état de santé de M.
DAHOU avec l'accueil en CADA (dixit votre cadre de santé de l'époque qui
m'expliquait que l'état de santé de M. DAHOU se dégradait rapidement, et que
son espérance de vie sans transplantation était limitée). La même cadre de
santé m'a dit que le Dr X ne pouvait me remettre un tel document qui
relevait du suivi social et que le cas échéant, c'est vous même ou une
autre AS de l'hôpital qui aviez dû lui soumettre le formulaire adéquat. A
ce jour, nous restons dans l'attente d'un document attestant qu'une AS de
l'Hôpital de X a bien transmis une demande d'accueil en CADA à Mme X,
l'assistante sociale de l'OFII qui suit M. DAHOU (ou suivait car elle a
toujours prétendu que son cas ne relevait plus de sa compétence dès lors qu'il
était hospitalisé, tout en refusant de nous transmettre la moindre information
sur qui s'en occupait désormais et en nous renvoyant vers les AS des hôpitaux
dans lesquels a été admis M. DAHOU qui -vous en conviendrez- n’ont pas fait
grand-chose pour lui…jusqu’à maintenant !). A noter également qu’en ce qui
concerne l’admission en CADA, il est prévu qu’une commission médicale statue
sur les cas des demandeurs d’asile malades… Sauf que cette commission, dans sa
composition, ses modalités d’action et de décision est comme l’arlésienne = on
l’espère mais on ne la rencontre jamais !
- En ce qui concerne son passeport, nous essayons en vain de le
récupérer depuis ma visite du 14 janvier 2014 où la Préfecture a oralement
signalé son refus de lui renouveler son récépissé de demande au motif que
l'OFPRA aurait notifié sa décision de rejet et que la Préfecture aurait même
envoyé une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français)... Sauf qu'il ne les a jamais reçues et que la Croix Rouge nous
à remis tardivement les avis de recommandés (plus de 15 jours après avoir été
déposés à la Croix Rouge). Sans compter que son récépissé de demande d’asile
avait été renouvelé le 14 octobre 2013, soit après la date annoncée du
rejet! Je me suis donc rendue personnellement à 2 reprises à FONTENAY SOUS BOIS
à l'OFPRA pour récupérer la notification de rejet, le passeport et autres
documents munie d'une procuration et de tous les documents afférents
(certificat médical, original du récépissé de demande de renouvellement,
bulletin de situation médicale,...). Tout en me lisant à l'écran tout le « storytelling » de
l'institution concernant M. DAHOU qui « n'aurait pas donné suite à la convocation en août 2013 de
l'OFPRA, n'aurait pas retiré sa LRAR de notification, n'aurait pas modifié son
adresse, n'aurait pas, blablablablabla,.. », l'agente
d'accueil a prétendu que le dossier de monsieur DAHOU était archivé et qu'elle
n'y avait plus accès. Elle a refusé que je rencontre le service des affaires
juridiques qui détenait le dossier et m'a conseillé d'envoyer une LRAR, ce qui
fut fait (voir pièce en fichier joint). Un mois plus tard n'ayant pas de
réponse et devant les injonctions répétées de Mme X l'AS de l'Hôpital de X qui "s'occupait" de
lui, cette dernière a décidé d'envoyer elle-même une LRAR le 280214 pour
récupérer les documents nécessaires à une demande de titre de séjour pour soins,
notamment le passeport selon elle indispensable. Un mois plus tard encore, elle
recevait par mail discrétionnaire de l'OFPRA la copie de la décision de rejet
de la demande d’asile et du passeport de M. DAHOU qu'elle me communiquait en
refusant de me donner le nom de la "gentille
dame" (ce sont ses termes) qui avait eu la bonté de lui
communiquer une copie dont M. DAHOU était pourtant le seul et unique
destinataire légitime et qu'il attendait depuis près de 6 mois ! Le responsable
Afrique de l'OFPRA s'est même permis d'appeler et Mme X, et M. DAHOU faisant croire
à la première qu'un recours devant la CNDA était certes possible mais dangereux
(alléguant que M. DAHOU devrait peut-être rester une journée à attendre d'être
auditionné si convocation il y avait,...) tandis qu'il expliquait très
patiemment mais oralement à M. DAHOU en numéro masqué qu'il ne fallait pas
hésiter à déposer un recours devant la même CNDA. Bref le même jour où nous
étions en RDV dans le bureau de X, cette dernière faisait signer une lettre par laquelle il
demandait que son passeport lui soit retourné pour pouvoir faire une demande de
titre de séjour pour raisons médicales. Quelques semaines plus tard, M. DAHOU
était agressé par un ASH de l'Hôpital, et par cette inversion très pratique et
désormais habituelle de la victime et du bourreau dans les dossiers que je
connais de demandeurs d'asile ivoiriens, était renvoyé à l'Hôpital de X, non plus
selon le chef de service que nous rencontrions le jeudi matin 22 mai parce qu’il
aurait agressé l'ASH et aurait coutume de manquer de respect et de harceler le
personnel féminin, mais parce qu'une prétendue demande de transfert en vue
d'examens complémentaires et de solutions adaptées avait été prise de longue
date par le Dr X en concertation avec le Dr X d’après la cadre de santé qui avait accepté de le
rencontrer le vendredi de son départ pour la première fois depuis son agression
du mardi précédent (à noter que j’avais sollicité et obtenu un RDV avec le même
Dr X le 25 avril 2014 qui avait refusé de s’entretenir avec M. DAHOU et moi-même sur
sa situation, ses résultats d’examens et même de délivrer un certificat
médical, nous renvoyant vers un deuxième docteur qui lui-même se défaussa sur
un troisième en la personne du Dr X). Pour en revenir au passeport, quelle ne fut pas ma
surprise lorsque Jacques m’annonça il y a quelques jours que vous veniez de lui
remettre en mains propres, comme tombé du ciel alors que Mme X jusque sur
le perron de l’Hôpital X affirmait que le passeport serait
envoyé directement à M. DAHOU à son nom et à l’adresse de l’Hôpital comme
stipulé dans le courrier qu’elle lui avait fait signé précédemment. Dites-nous
Mme X,
comment le passeport de M. DAHOU que nous réclamions depuis plus de 6 mois à
l’OFPRA est-il arrivé sur votre bureau ? Mes filles de 9 et 10 ans adorent
la série « Joséphine ange
gardien » mais moi, leur mère de 44 ans, j’ai passé l’âge d’y
croire depuis longtemps… Si j’y ai jamais crû !
Depuis que Jacques DAHOU est retourné chez vous le vendredi 23 mai 2014
–c’était ça ou être mis dehors comme il en a souvent été menacé- pas moins de 3
certificats médicaux ont été établis en sus des entretiens oraux avec le Dr X qui lui a
parlé de la forte dégradation de son état pulmonaire sans avoir cette fois le
courage de l’écrire, du Dr X qui a tenu à nous faire part de tout le mal qu’il pensait
de notre incapacité à faire sortir M. DAHOU du « confort » coûteux d’un hôpital où il n’avait
selon lui pas sa place en jouant tantôt sur sa violence supposée envers la
gente féminine qui le rendrait illégitime à se poser en victime concernant
l’agression susmentionnée, tantôt en plaidant son désir « sincère » mais non
désintéressé de trouver une solution d’hébergement plus satisfaisante pour tout
le monde. Je vois et j’entends -sans compter tout ce que M. DAHOU me rapporte
et qui prêterait à rire si ce n’était pas corroboré dans les faits- toutes
sortes de personnels hospitaliers alterner empathie, propositions alléchantes
de CADA, d’ACT, de foyers sociaux,… et menaces de le mettre tout simplement à
la porte s’il refuse de se laisser à nouveau bringuebaler dans une nouvelle
maison de convalescence où il sera encore un peu plus éloigné et un peu plus
faible, avec peut-être l’espoir pour tous ceux qui y ont intérêt que ça lui
soit cette fois fatal.
Je note donc que vous l’avez informé de votre intention de le transférer en
maison de convalescence à BOISSY (après qu’il ait refusé de partir à MAGNY EN
VEXIN la semaine dernière) sans garantie sur sa sécurité physique et morale que
vous invoquez à l’appui de vos mails, sans qu’il soit en mesure de me dire s’il
s’agit de BOISSY ST-LEGER dans le 94 ou de BOISSY dans le 77 ou encore 92. Tant
qu’à faire, pourquoi ne l’envoyez-vous pas dans le sud près de la Méditerranée
où au moins il aura un peu de soleil pour réchauffer son âme légitimement
meurtrie en sus de son corps affaibli ? Je note que depuis qu’il est
retourné chez vous sur la base –dixit la cadre supérieure Mme X d’un projet de prise en charge négocié entre le Dr X et les Y ou Z,
voire les 2, elle n’a pas été très précise, aucune prise en charge sérieuse n’a
été mise en œuvre dès lors qu’il est établi que seule une transplantation
pulmonaire est susceptible d’améliorer son état, mais que cette dernière est
tributaire d’une stabilisation de sa situation sociale, alors que tous les
acteurs institutionnels se sont évertués à le maintenir dans la précarité
volontairement ou non. Je note également que le travail d’accompagnement
psychologique qui paraissait si important au psychiatre X pour faire prendre
conscience à M. DAHOU des « tares » qu’il
lui prêtait, n’a pas été poursuivi à X, nonobstant leur engagement à faire suivre le dossier et
à s’entretenir avec votre équipe, et alors que M. DAHOU venait à peine de
commencer à bénéficier de cet accompagnement psychologique supposé bienveillant
à X. Je note également que Mme X s’est engagée devant témoins à
répondre au courrier de FER susmentionné concernant l’agression de M. DAHOU,
ainsi que l’accès à son dossier médical que nous avons demandé, en vain jusqu’à
présent. Je constate enfin que la même Mme X et les 6 praticiens qui
l’entouraient ce jour là (2 psy, 2 docteurs, l’AS Mme X et une autre cadre de santé)
ont failli à leur engagement de tout faire pour permettre à M. DAHOU de
se rapprocher de PARIS, ce qui faciliterait son accompagnement par les modeste
militants des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes que nous sommes ainsi
que par les professionnels du droit qui ne l’ont pas encore laissé en plan,
pressions diverses et raison d’Etat obligent.
Tant que mes modestes compétences et ma disponibilité en dépit de mon
absence totale de moyens, de l’asphyxie financière de M. DAHOU, de ses proches
et de votre serviteure, de la forfaiture des 4 avocats qui ont décidé de se
retirer de l'affaire avant même d'avoir obtenu quoique ce soit après s'être
pourtant engagés publiquement à le défendre contre l'Etat français, je
vous le répète donc tant qu'il me restera quelques forces et que l'on ne m'aura
pas fait taire d'une façon ou d'une autre, je serai aux côtés de M. DAHOU et de
sa famille qui n'a pas seulement perdu un proche dans ce dossier, mais qui est
une victime emblématique de la Françafrique, ou plus largement du financement
de notre niveau de vie -y compris en ce qui vous concerne plus particulièrement
de notre système de santé- par le pillage des richesses d'autrui.
Lien vers le témoignage de M. DAHOU concernant la première partie de
son interview dans les Billets d’Afrique de Survie de mai 2014 :
Lien vers une interview de Jacques DAHOU par Nicoletta FAGIOLO :
https://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ
Lien vers un article les mieux documentés sur l'affaire MAHE même s'il date de janvier 2006: http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/01/20/cote-d-ivoire-sur-la-piste-du-veritable-firmin-mahe_732935_3208.html
https://www.youtube.com/watch?v=qVBmQzfjWRQ
Lien vers un article les mieux documentés sur l'affaire MAHE même s'il date de janvier 2006: http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2006/01/20/cote-d-ivoire-sur-la-piste-du-veritable-firmin-mahe_732935_3208.html
Christine
COLIN-TIBALA
06 10
47 67 17
PJ : Merci de ne plus mettre Maître TRICAUD en copie des mails
concernant M. DAHOU. Il a déclaré forfait et renoncé à assurer la Défense de la
famille pour des raisons personnelles. Nous vous ferons connaître le nom de son
successeur le cas échéant. Maître X est en revanche toujours en charge de la défense des
intérêts de M. DAHOU dans le cadre de son recours devant la CNDA. »
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