Protège-moi de mes amis "altermondialistes", mes ennemis je m'en charge !

Avant toute chose, j’ai le plaisir de vous annoncer le lancement d’un nouveau journal « antinéocolonialiste »,
A tous les  sans voix,
les voix des sans voix, 
les sans-toit,
les sans-vous,
les sans-nous,
les sans-gain
Contre les sans-voie,  
les sans-vote, 
les sang-notre,
les sent-rien,
les sang-sues
les sanguins,
Le Journal de l'Afrique N°1 vient de paraître et vous offre une information alternative qui vous aidera à décrypter les médiamensonges qui servent à tenter de légitimer des guerres d'occupation néocoloniales que l'on déguise en guerres humanitaires. N'hésitez-pas à le consulter, à le partager et même à y apporter votre contribution sur les liens suivants :

J’en viens maintenant à l’objet principal de cette contribution. Suite à quelques mails hostiles qui invitent à ne pas verser dans le discours unilatéral après réception de la contribution d'Ahoua DON MELLO sur "l'impact des conflits et des menaces sécuritaires sur le développement en Afrique" relayée par Martine BOUDET sur plusieurs listes de diffusion, je me permets d'apporter les éléments d'appréciation suivants à nos détracteurs :
·  Sur leur rejet de toute contribution "unilatérale" qu’ils estiment contraire à l'esprit "dialectique" qui les anime et qui manquerait à certains de leurs "camarades", je ne crois pas me souvenir qu’ils aient réagi, ni même rétabli l'équilibre par des apports critiques lorsque certains de leurs autres "camarades"  accablaient Laurent GBAGBO de tous les maux de la terre allant même jusqu’à le comparer à HITLER sans jamais apporter la moindre preuve de leurs allégations. Leur respect du débat contradictoire semble donc être à géométrie variable (voir en fichier joint ma dernière réaction écrite à la « contribution» d’un des leurs ainsi que les liens vers les articles précédemment commis en réponse à leurs attaques jamais étayées de preuves valables contre le régime GBAGBO :

· Sur leurs "accusations" d'angélisme d'Ahoua DON MELLO concernant la LIBYE de KHADAFI visant à discréditer l'intégralité de son analyse comparative sur les conséquences de plusieurs crises africaines auto-entretenues, voire fomentées par l'Occident, véritable pompier pyromane au service de ses seuls intérêts  (la LIBYE n’étant qu'un des 5 exemples cités dans son article), je trouve leurs arguments non seulement légers, mais également à la limite du racisme le plus élémentaire qui consiste à dénier aux intellectuels africains, fussent-ils des anciens ministres de Laurent GBAGBO, le droit de comparer des crises africaines au motif qu'ils ne les auraient pas vécues directement ou qu’ils ne seraient pas natifs des pays considérés. Cela ne semble pas tant les gêner quand l’article émane  d’un intellectuel français de souche qui lui a le droit de faire toutes sortes de comparaisons comme si l’objectivité et la vérité étaient des qualités génétiquement transférables. Sur le grief d’angélisme proprement dit concernant le règne de KADHAFI, je constate en relisant le passage d'Ahoua DON MELLO consacré à la LIBYE, qu'il n'en fait nullement l'apologie et qu'il se borne juste à juxtaposer des éléments vérifiables sur le fait que le régime n’était pas aussi monstrueux que ce qui a été prétendu pour justifier son anéantissement bestial par la coalition occidentale (IDH, accès aux soins,...). Comme beaucoup d'observateurs dont je suis, ce n'est pas parce que le régime de KADHAFI n'était pas le plus démocratique du monde et loin de là, que cela justifie la mise à feu et à sang du pays avec ses centaines de milliers de victimes (http://www.youtube.com/watch?v=Jaws3ziCc7Y) à laquelle a abouti l'intervention militaire de l'OTAN sur fond de partage de contrats pétroliers juteux au profit des Occidentaux. On peut en effet -je corrige- on doit être critique sur le régime de KADHAFI et de tant d'autres, mais est-ce pour autant que l'on doive s'aligner sur les guerres économiques déguisées en guerres humanitaires que les médiamenteurs officiels du monde entier nous vendent à longueur de journée sur la LIBYE, le MALI, la CENTRAFRIQUE, la CÔTE D'IVOIRE,... pour ne parler que de l'AFRIQUE ? Sur  la LYBIE, je renvoie d'ailleurs à la lecture de quelques articles :
Bien entendu, libre à nos contempteurs de les critiquer, mais s’ils pouvaient au moins le faire avec des éléments objectifs, vérifiables et qui s'appuient sur de véritables enquêtes, cela nous changerait. Car en effet, ressortir toujours la situation des Femmes sous KADHAFI pour justifier les bombes franco-onusiennes sur des cibles civiles finit par lasser, voire même devenir indécent dès lors que les victimes réelles et prétendues des crimes de KADHAFI n’ont pas la moindre chance d’être  reconnues et indemnisées en tant que victimes dans le cadre de procédures judiciaires légales et équitables, seul moyen de faire triompher la justice transitionnelle, préalable indispensable au pardon et à la réconciliation. Et si la situation des droits de la Femme ou plus largement des droits de l’Homme était leur véritable préoccupation, ils n’auraient de cesse de demander l’intervention de la Communauté internationale pour faire tomber l’Arabie Saoudite et bien d’autres pays où les droits fondamentaux ne cessent d’être bafoués.
Sur cette fâcheuse habitude qu’ont nos détracteurs de ne pas répondre sur le nœud gordien de nos interpellations, à savoir l’absence de souveraineté économique et militaire pour ne pas dire politique de la plupart de nos anciennes colonies, cela ne fait que confirmer la vacuité de leurs arguments face à nos graves mises en cause. De même, la diabolisation des « ennemis » de l’Occident ou de ceux qu’il est de bon ton de considérer comme tels, n’est pas sans nous rappeler la façon dont les médias occidentaux mettaient en exergue l’amitié réelle ou supposée de CHAVEZ avec KADHAFI ou AHMADINEJAD pour le dénigrer et le diaboliser, n’ayant rien d’autres à mettre en avant pour justifier leurs contre-rebellions à son encontre.
· Il n'a jamais été question d'occulter la qualité d'ancien ministre de GBAGBO d'Ahoua DON MELLO, actuellement en exil au GHANA, juste de vous soumettre son analyse ainsi que les parallèles qu'il établit avec d'autres pays du "pré-carré" françafricain élargi à la LIBYE. L'extrait d'intervention d'un pro-OUATTARA revendiqué qu’un de nos « camarades » se permet de publier pour rétablir une sorte d'équilibre qui aurait été brisé par le discours unilatéral du très pro-GBAGBO Ahoua DON MELLO est intéressant à plus d'un titre. En effet, au lieu rédiger un texte lui-même ou de produire un véritable article sur le thème des liens de causes à effet entre les conflits et le développement de l’AFRIQUE d'un ministre de OUATTARA (ce n'est pourtant pas ce qui manque), ce « camarade », George pour ne pas le nommer, nous donne à lire un galimatias de prose anti-Ahoua DON MELLO qu'un certain… Ah bel exemple de respect du débat contradictoire, George a "oublié" de nous donner l'identité du "contradicteur" d'Ahoua DON MELLO ! Alexis DIETH puisqu'il s'agit de lui, a bien pondu le texte dont est extrait le passage repris par Georges, mais c'était en réponse à des prises de position d'Ahoua DON MELLO d’octobre 2012 depuis son lieu d'exil (voir lien suivant : http://blogs.mediapart.fr/blog/alexis-dieth/181012/les-raisons-secretes-de-la-diatribe-de-ahoua-don-mello-contre-le-presi). Georges, vous reprochez à votre camarade Martine de vous avoir servi de la prose pro-GBAGBO unilatérale et offrez généreusement de compenser par un peu de prose pro-OUATTARA comme s'il n'était question que de ça ! Mais savez-vous que ce faisant vous insultez tout ceux qui souffrent de leurs parents emprisonnés, exilés, tous les militants syndicaux dont les revendications sont au mieux ignorées, au pire eux-mêmes incarcérés, torturés, humiliés et même pour le plus connu d'entre eux, Mahan GAHE, assassiné et plus largement une grande partie du peuple ivoirien qui subit toute sortes d'exactions depuis 2002 ? [Lien vers un mémorandum en images sur les exactions de la France et de Communauté internationale en Côte d'Ivoire via ses servants locaux : http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2012/12/memorandum-en-images-sur-la-cote-divoire.html] Vous ne cessez de prétendre que les crimes des pro-OUATTARA contre les pro-GBAGBO que nous sommes ne seraient que la conséquence de nos crimes impunis d'hier contre les pro-OUATTARA. Qu'il y ait eu des victimes dans les deux camps et même au-delà, ce n'est un secret pour personne, mais où sont les victimes et leurs familles ? Juste un exemple en guise d'illustration, en 2001, votre "camarade"  belge Benoît SCHEUER nous gratifiait d'un film de propagande intitulé "Côte d'Ivoire: poudrière identitaire". En 2004, Benoît SCHEUER accordait une interview à Christophe BOISBOUVIER de 5 mn qui résume à elle seule la manière dont on a diabolisé le régime sans aucune preuve concrète : http://www1.rfi.fr/actufr/articles/053/article_27869.asp. Ce véritable film de propagande au service de OUATTARA a été diffusé par ATTAC, SURVIE, LES VERTS, la FIDH, et a donné lieu à une campagne odieuse demandant à ce que Laurent GBAGBO soit traduit devant la CPI ... sans aucune preuve ni même vérification des graves accusations portées contre le régime de Laurent GBAGBO. 10 ans plus tard, le sieur SCHEUER et son ONG "Prévention Génocide" ont totalement disparu de la circulation. Aucune plainte concernant les 150 dossiers de victimes des dérives xénophobes prêtées aux dirigeants de l'époque n'a été déposée. Et pour cause. Dans le film de propagande précité, Abdou TOURE, le sociologue prétendument neutre  qui donne la caution intellectuelle à ce film de propagande révisionniste s'est avéré être un cacique de OUATTARA, membre influent du RDR et a été nommé ambassadeur plénipotentiaire de CÔTE D'IVOIRE au  BURKINA FASO en 2011/2012 après l'installation de son mentor à la tête du pays par bombes franco-onusiennes interposées ; Jean-Philippe KABORE, le responsable d'une ONG visant à aider les victimes burkinabés d’exactions imputées au régime GBAGBO n'est autre que le fils d'Henriette DIABATE, la Grande Chancelière RDR du régime OUATTARA et le "petit juge" Epiphane ZORO BI BALLO a pris la tête de l'AICF (Agence Ivoirienne de la Coopération Francophone) début 2012, sans doute en remerciement de ses bons offices  à la tête du MIDH (Mouvement Ivoirien des Droits Humains) qu'il a dirigé pendant un temps et dont on connait le parti pris anti-GBAGBO. A ce jour aucune véritable action en justice n’a été introduite par Benoît SCHEUER avec de vraies victimes, mais il est plus actif que jamais en 2014 au sein de deux nébuleuses européocentristes que sont : la fondation « Ceci n’est pas une crise » dont il est l’un des membres fondateurs (http://www.cecinestpasunecrise.org/fr/qui-sommes-nous) et surtout verbatims (http://verbatims.org/fr/about.php) dont l’une des deux actions phares sur financement de l’Union Européenne qui porte sur l’installation de Forums de la Gouvernance Identitaires en CÔTE D’IVOIRE présentés ainsi :
CADRE GENERAL ET OBJECTIFS DU PROJET
« Les crises successives que la Cote d'Ivoire a connues ces dernières décennies (boycott actif de 1995, coup d'Etat de 1999, élections contestées de 2000, rébellion armée de 2002) ont atteint leur point culminant avec le conflit post électoral de novembre 2010 à avril 2011. Le bilan de cette crise est important : plus de 3000 morts, notamment à l'Ouest et à Abidjan. 
Dans un contexte de sortie de crise, le Président Alassane Ouattara a pris une série d'initiatives en vue de la réconciliation.
 
La volonté politique est claire : mener de front l'apaisement identitaire, le rétablissement de la cohésion sociale et le redressement économique du pays.
Ainsi, en appui au processus de réconciliation et dans la philosophie du Programme National de Cohésion Sociale et de réconciliation, le projet vise, en toute indépendance, à renforcer les capacités les leaders d'opinion de tous bords à repérer et gérer les conflits à caractère identitaire et à construire autour d'eux une citoyenneté ouverte en vue d'une cohésion sociale durable.
Il sera mis en œuvre en partenariat avec la Convention de la Société Civile Ivoirienne, la CSCI et en synergie avec toute initiative de la société civile ou des pouvoirs publics visant la réconciliation et la construction d'une cohésion sociale durable.
Ce projet d'une période de 24 mois, démarre en février 2014. Il sera mis en œuvre dans deux districts du grand Ouest et dans le district autonome d'Abidjan.
Il est financé par l'Union européenne et une convention de subventions est en cours de finalisation avec le Ministère belge des Affaires étrangères. »
Autrement dit cette action 2014/2016 n’est autre qu’une vaste entreprise de soutien à la « réélection » de OUATTARA sur fonds publics européens (voir http://verbatims.org/fr/coteivoirefgi).
Je me permets également d’inviter nos détracteurs à travailler un peu plus leur sujet quand ils souhaiteront à nouveau dénigrer une contribution bénévole qui ne leur plait pas au seul motif qu’elle émane d’un Ministre de GBAGBO en exil de surcroît et dont les avoirs sont toujours gelés sans raison sauf à empêcher l’opposition critique et responsable de jouer son rôle en l’asphyxiant financièrement. Si vous voulez rendre vos accusations crédibles messieurs les censeurs du régime GBAGBO, commencez par nous fournir le plus petit commencement de preuve des atteintes aux libertés fondamentales commises sous GBAGBO. La CPI n’y arrive même pas, et ce ne sont pourtant pas les moyens, ni le temps qui lui ont manqué pour tenter de fabriquer des preuves pour écarter définitivement Laurent GBAGBO du pouvoir. En effet, le DCC (Dossier de Confirmation des Charges) présenté par la procureur BENSOUDA a été jusqu’à présent jugé insuffisant par la chambre préliminaire pour confirmer les charges contre Laurent GBAGBO. Et là j’en viens au dernier motif de ma colère à l’endroit de nos « camarades » altermondialistes supposés partager le même idéal de Justice et de vérité pour tous que nous, eux qui n’ont rien trouvé de mieux que d’aller chercher les écrits de ce révisionniste notoire d’Alexis DIETH connu pour son ultra-libéralisme économique primaire et son incarnation ivoirienne en la personne de OUATTARA. Un cours extrait emblématique de cette allégeance tiré d’un de ses derniers articles publiés sur le site Médiapart cité par George : « 2010 fut donc l’année de la victoire de la face de lumière de la Côte d’Ivoire sur sa face d’ombre. La démocratie fut conquise pour asseoir les conditions politiques d’un développement endogène. L’enjeu ivoirien est alors de déployer, en ses ultimes conséquences, le triomphe final de la face de lumière dont l’élection à la Présidence de la République d’Alassane Dramane Ouattara, pierre d’angle de l’échiquier politique auparavant rejetée, constitue le symbole éclatant. » (http://blogs.mediapart.fr/blog/alexis-dieth/261113/de-felix-houphouet-boigny-alassane-dramane-ouattara-2eme-partie-des-reformes-economiques-de-1990-l).
Pour leur gouverne et pour faire le lien avec les manipulations de l’info précédemment évoquées à travers le film de propagande de Benoît SCHEUER, sachez qu’Alexis DIETH est complice et ami de Franklin NYOUMSI pseudo intellectuel africain connu pour son anti-GBAGBOISME primaire et qui vient d’achever un documentaire à charge contre Laurent GBAGBO, film de propagande qui s’inscrit dans le prolongement de celui de Benoît SCHEUER. Et si pour une fois ils prenaient leur courage à deux mains et demandaient comme nous que tous les crimes commis depuis 2002 en CÔTE D’IVOIRE soient enfin portés à la connaissance d’une CPI véritablement indépendante comme le souhaite le Président GBAGBO dont la reconnaissance de la CPI avec acceptation de l’effet rétroactif de 2003 a été utilisée pour le déporter à la CPI en lieu et place des véritables commanditaires et bourreaux de la CÔTE D’IVOIRE d’aujourd’hui ?
Contrairement à nos détracteurs, il nous tarde que justice soit rendue et vérité soit faites sur le charnier de YOPOUGON de 2000, les assassinats de Balla KEITA en août 2002 au BURKINA FASO, de Boga DOUDOU, Robert GUEI, Marcellin YACE, Loula DAGROU, Oble DALI, Yode GNOLEBA et de tant d’autres dès les premières heures du coup d’Etat du 19 septembre 2002, des 60 gendarmes de BOUAKE et de leurs enfants assassinés par les mêmes rebelles d’octobre à décembre 2002, du journaliste Guy André KIEFFER dont on vient de commémorer les 10 ans de disparition depuis le 16 avril 2004, du journaliste Antoine MASSE le 4 novembre 2004, de la centaine de « Patriotes aux mains nues » et des milliers de blessés de l’Hôtel Ivoire et des alentours du 6 au 9 novembre 2004,  et de Firmin MAHE tous assassinés par la force française Licorne, du génocide toujours en cours du peuple Wê avec les tragédies de Petit DUEKOUE, GUITROZON, BLOLEQUIN, BANGOLO, DUEKOUE de 2002 à aujourd’hui sur fond d’expropriation et de recolonisation de leurs terres à des fins d’exploitation économique certes (Groupe DREYFUS) mais aussi de manipulation électorale (populations composées majoritairement d’allogènes favorables à OUATTARA et plus facilement manipulables), avec deux épisodes attestant de la réalité d’un plan concerté et systématique d’élimination du groupe ethnique Wê  pour son allégeance réelle ou supposée à GBAGBO à DUEKOUE avec près d’un millier de mort en une seule nuit fin mars 2011 et à NAHIBLY le 20 juillet 2012 pour essayer d’éliminer les survivants, d’ANONKOUA KOUTE en mars 2011, de Philippe REMOND enseignant chercheur français tué d’une balle dans son hôtel par les rebelles le 29 mars 2011 à YAMOUSSOUKRO, de Stéphane di RIPPEL, Yves LAMBLIN et leurs compagnons enlevés le 04 avril 2011 au Novotel d’ABIDJAN et retrouvés morts un peu plus tard, de Désiré TAGRO ministre de l’Intérieur assassiné d’une balle dans la bouche le 11 avril 2011 alors qu’il agitait le drapeau blanc de la reddition après avoir obtenu des garanties de protection de Jean-Pierre SIMON l’ambassadeur français, de Paul Antoine BOUABRE ministre du Budget de Laurent GBAGBO, de Koudou DAGO député et de tant d’autres morts en exil faute d’accès aux soins leurs avoirs étant gelés, de Basile Mahan GAHE, grand leader syndicaliste décédé le 16 septembre 2013 des suite des tortures subies après presque 2 années d’incarcération arbitraire, de Désiré GNONSIOH OUE, journaliste assassiné le 14 novembre 2013 à son domicile par des hommes en armes, de prisonniers politiques torturés et exécutés dans des circonstances non élucidées à la MACA d’ABIDJAN, de Joël PEKOULA, prisonnier politique décédé à la MACA(Maison d’Arrêt et de correction d’Abidjan) le 10/11/13 après plusieurs refus de le transférer à l’hôpital ,d’Alex Saint-Joël GNONSIAN témoin du massacre de NAHIBLY, assassiné par les FRCI le 31 décembre 2013 abandonné par l’ONUCI et la FIDH supposées le protéger, de l’Adjudant de gendarmerie Grégoire ADOBI membre de la garde rapprochée d’Affi NGUESSAN et sa femme tués début mars 2014,… Sans oublier naturellement la mort de milliers d’anonymes victimes de la politique de recolonisation de la CÔTE D’IVOIRE par servants locaux interposés que les bienpensants de tous bords cautionnent par leur révisionnisme concernant le poumon de l’AFRIQUE DE L’OUEST qui consiste à renvoyer dos à dos GBAGBO et OUATTARA sur fond de bilan falsifié des pertes de part et d’autre.
Je conclurai en renouvelant mon adhésion totale à l’article d’Ahoua DON MELLO en y ajoutant son interview publiée sur Equinoxe TV, véritable concentré de souverainisme et de légitimisme aussi bien constitutionnel que populaire que vous retrouverez sur le lien suivant :
http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2014/05/contributions-dahoua-don-mello-sur-le.html?spref=fb

INVITE DU JOUR A EQUINOXE TV LE 28 AVRIL 2014,AHOUA DON MELLO PARLE DE LA CRISE IVOIRIENNE


https://www.youtube.com/watch?v=_q2yQizrdN4

Petit correctif toutefois : Ahoua DON MELLO esquisse dans cet interview un beau projet de sortie pacifique de crise via la justice transitionnelle en s’appuyant sur le modèle réussi de l’Afrique du Sud, mais se trompe lorsqu’il avance que la France n’a pas reconnu la compétence de la CPI. Là où je le rejoins entièrement toutefois, c’est que bien qu’ayant signé et ratifié le traité de ROME et reconnu la compétence de la CPI, la France a assorti cette reconnaissance de toutes sortes de dispositions qui l’assurent en l’état de ne jamais être attraite devant cette cour aux ordres qu’elle impose aux autres (pour preuve par exemple la fusillade de l’hôtel Ivoire par la force Licorne en novembre 2004 qui n’a toujours pas donné lieu à la moindre mise en examen).

Quant à mon parti pris pro-GBAGBO, je persiste à penser que dans ce monde hypocrite où le politiquement correct le dispute à l’individualisme le plus mercantile, la plus grande objectivité consiste peut-être à parler du haut de sa subjectivité plutôt que de se prévaloir d'une objectivité de façade vite mise à mal sous le vernis d’un discours faussement dialectique.

Christine COLIN-TIBALA







Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Bernard DADIE et Laurent GBAGBO

MOCARES KOUASSI NGUESSAN : POUR L’AMOUR ET LA MEMOIRE DES SIENS !

VALLS AU CHEVET DE OUATTARA = COMPLICITE DE CRIMES CONTRE L'HUMANITE