LE MARIAGE POUR TOUS D'ACCORD, MAIS A QUAND LE DROIT DE VIVRE POUR TOUS ?




Jusqu'à l'audience d'infirmation des charges abusivement retenues contre le Président Laurent GBAGBO le mardi 19 février à LA HAYE, la Résistance ivoirienne et panafricaine organise des Sit-in tous les mercredis devant l'Assemblée Nationale afin d'interpeller les élus sur la tragédie que vit la Côte d'Ivoire en particulier, l'Afrique en général en pointant du doigt le rôle de pompier-pyromane joué par l'Etat français dans ce qu'il est convenu d'appeler pudiquement la "crise ivoirienne" comme dans tant d'autres conflits qui enflamment actuellement toute le continent. 



COMMUNIQUE D’INTERPELLATION DES ELUS ET AUTRES DECIDEURS PUBLICS LE MERCREDI 30 JANVIER REMIS AUX 6 GROUPES PARLEMENTAIRES :
C'est vrai que nous étions peu nombreux devant l'Assemblée Nationale ce premier mercredi 16 janvier, mais un jour de semaine, par un froid polaire (et c’est une Vosgienne qui parle !), en solidarité avec ceux de nos frères de lutte qui avaient pu partir pour l’Allemagne protester contre la réception par Dame (de fer) MERKEL du Présicriminel OUATTARA de la Communauté Internationale installé par la force à la tête de la Côte d’Ivoire (http://www.civox.net/Motion-de-protestation-contre-a-la-venue-de-monsieur-Dramane-Ouattara-en-republique-federale-d-Allemagne_a1956.html) ; , c’est déjà pas si mal… Sans compter que mieux vaut une poignée de convaincus qu’une armée de vaincus pour paraphraser Thomas SANKARA qui disait, je cite : « La révolution démocratique et populaire a besoin d’un peuple de convaincus et non de vaincus qui subissent leur destin ! ». C’est pourquoi nous sommes revenus devant l’Assemblée Nationale, même heure 11h/18h la semaine dernière (mercredi 23 janvier), ce mercredi 30 janvier, que nous serons là la semaine prochaine (mercredi 06 février) et celle d'après encore (mercredi13 février) jusqu’au RDV immanquable du mardi 19 février à LA HAYE pour exiger : 
- Une enquête parlementaire sur le rôle de la Licorne dans la crise ivoirienne (plus d’infos sur : http://www.assemblee-nationale.fr/14/propositions/pion0131.asp), contrôle de l’activité gouvernementale d’autant plus importante au regard de l’intervention militaire dans laquelle vient de s’engager la FRANCE au MALI au mépris des institutions souveraines nationales, africaines et onusiennes. Derrière le bel unanimisme de façade se profile le poids de l’intense et efficace lobbying des multinationales occidentales et des différentes groupuscules islamo-terroristes qui jouent le rôle traditionnel de « l’idiot utile » indispensable au système impérialiste pour se régénérer, tantôt allié, tantôt ennemi à éradiquer. Eût égard aux dévoiements passés et impunis des forces onusiennes et de la Licorne (notamment dans le procès MAHE/LICORNE dont nous sollicitons la révision - http://www.petitionduweb.com/Petition_verite_et_justice_pour_firmin_mahe-1000128.html- ), nous ne saurions trop insister sur la nécessité que les élus du peuple exercent efficacement le devoir de contrôle qui leur incombe en attendant notamment le procès des responsables de la mort des 9 soldats français dans l’affaire du bombardement de BOUAKE du 06 novembre 2004 ou encore celui des commanditaires de la fusillades de l’Hôtel Ivoire du 9 novembre 2004 (http://news.abidjan.net/h/416215.html

- La libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers politiques ivoiriens, à commencer par le premier d’entre eux, le Président légitime de la Côte d’Ivoire, arrêté par l’Armée française, remis aux rebelles putschistes qui endeuillent le pays depuis 2002, puis déporté à la Cour Pénale Internationale au mépris même du traité de Rome qui régit les règles de fonctionnement de cette institution. Quand bien même la compétence de cette Cour devrait-elle s’appliquer à Laurent GBAGBO, nous n’insisterons jamais assez sur l’indécence de la non-comparution à ses côtés des autres coauteurs et des auteurs directs des crimes qui lui sont imputés, lui-même n’étant attrait devant cette Cour qu’en tant que coauteur indirect (http://contrepoids-infos.blogspot.fr/2012/09/le-silence-mediatique-sur-la-cote.html
PAS DE PAIX SANS RECONCILIATION MAIS PAS DE RECONCILIATION SANS JUSTICE !
                     

Sit-in de la Résistance devant l'AN du mercredi 30 janvier

                                   
                                   
                          

                         

                           

                             

                             

                              


                     

Sit-in de la Résistance devant l'AN du mercredi 23 janvier

Sit-in de la Résistance devant l'AN du mercredi 16 janvier pendant que d'autres Patriotes conspuaient OUATTARA 
en ALLEMAGNE


                                

                   

                    

 
RD = Raphaël DIEYE 


Courrier d'interpellation des Députés du mercredi 16 janvier 2013 distribué et déposé au Président de l'Assemblée Nationale Claude BARTOLONE, resté sans réponse à ce jour
Inter-collectif Afrique  (Equipe d’animation)                                                           Paris, le 16 janvier 2013 
Objet : relance de la demande concernant la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les activités de la force Licorne en Côte d’Ivoire

Chers députés,
Suite au courrier envoyé aux parlementaires en novembre 2012 concernant la demande de création d’une commission d’enquête parlementaire sur les activités de la force Licorne en Côte d’Ivoire, nous souhaiterions faire le point de la situation. 
Entretemps, le procès qui a instruit l’affaire Mahé s’est soldé, comme vous le savez, par une condamnation vidée de son contenu par le sursis intégral dont les peines d’emprisonnement des responsables de ce  crime ont été assorties. Comme l’écrit le comité de soutien de la famille Mahé (document joint), c’est un permis de tuer qui a été octroyé par la Justice française. Est-il acceptable que sous un gouvernement dit de gauche, les principes républicains soient ainsi bafoués ? Combien d’exactions de cet ordre sont à l’actif, directement ou pas, des troupes de la force Licorne en Côte d’Ivoire ?
Concernant la PROPOSITION DE RÉSOLUTION enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 26 juillet 2012 (visant à créer une commission d’enquête sur le rôle de la Force Licorne en Côte d’Ivoire), serait-il possible de relancer la Commission de la Défense Nationale et des forces armées à laquelle elle a été renvoyée comme l’avait déjà été la première résolution portant sur la même question le 11 juillet 2011*? Nous vous serions reconnaissants de toute démarche de votre part ou du groupe des signataires dans ce sens. 
Etant donné l'actualité militaire qui prévaut au Mali -l'intervention à partir de nombreuses bases en Afrique francophone- ce secteur ne doit-il pas faire l'objet d'un débat parlementaire d'une manière générale?
Nous remercions également les élus Sergio Coronado, Cécile Cukierman, Barbara Romagnan pour leur action ou leur réponse favorable à notre courrier. Une démarche concertée sous une forme ou sous une autre serait-elle possible? L'équipe d'animation de l'inter-collectif Afrique est disponible pour une collaboration de cet ordre. 
Avec nos cordiales salutations,

Martine Boudet agrégée de Lettres (Toulouse)
Claude Boutin universitaire (Paris)
Thierry Brugvin sociologue (Besançon)
Tosse Ekue animateur culturel (Toulouse)
Fatou Mahine Fonctionnaire Internationale (Courbevoie)
Julien Rakotoarimanana journaliste (Madagascar)
Christine Tibala Conseillère en Insertion Professionnelle(Sarcelles)
Jean-Paul Vanhoove (responsable associatif-Paris)
Prisca Digbeu Auxiliaire de Vie Sociale (Courbevoie)
http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion3647.asp




Laurent GBAGBO : le nœud de contradictions politiques à la CPI

CIVOX. NET
Laurent GBAGBO : le nœud de contradictions politiques à la CPI
Il y a plusieurs mois, la Juge unique de la CPI a validé le rapport des experts médicaux qui disent que Laurent GBAGBO a été maltraité et torturé à Korhogo - au Nord de la Côte d'Ivoire où il a été détenu 7 mois durant. Contre toute attente juridique, la même Juge programme une audience de confirmation (ou d’infirmation de charges). Nous notons que si la CPI disait le droit, elle libérerait Laurent GBAGBO sur la question de procédure. Mais autre chose, au motif qu'ils sont sur la même ligne que la Présidente de la Commission de l'Union africaine (Mme Zuma), la Procureure ne trouve pas fiables les pays qui voudraient accueillir Laurent GBAGBO. Là aussi, il s'agit d'un traitement subjectif emprunt de racisme. La CPI est donc dans sa logique politique de frapper Laurent GBAGBO d'ostracisme. Parce que Laurent GBAGBO se bat pour la souveraineté de son pays et de celle de l'Afrique ; parce que Laurent GBAGBO demande un partenariat gagnant-gagnant entre l'Occident et les pays africains ; parce que Laurent GBAGBO est indocile ; parce que Laurent GBAGBO est contre le pillage des richesses africaines pendant que la tendance de la paupérisation des populations s'amplifie ; parce que Laurent GBAGBO est un démocrate qui veut la transparence dans la gestion des richesses des pays africains. Les Occidentaux qui sont pour l'opacité qui accroît leurs monopoles tous azimuts encouragent la corruption. Nous comprenons que leurs ingérences sous le couvert "humanitaire" est l'arbre qui cache la forêt. Parce que la vraie vision humanitaire est l'arrêt de l'esclavage moderne qu'est la néo-colonisation. Cette injustice-là, sur laquelle les Occidentaux se sont entendus - ils parlent de la Lybie ; ils parlent de la Syrie ; ils parlent du Mali. Mais ils ne font pas allusion à la Côte d'Ivoire -, ou du moins, ils diront qu'ils sont intervenus en Côte d'Ivoire pour installer la démocratie. Mais depuis quand on intervient dans un pays pour installer la démocratie avec des bombes. Les occidentaux ont désorganisé les pays africains. C'est par leurs politiques de prédation que les mouvements islamistes diffusent dans les endroits qui deviennent des foyers de violences. Pour revenir au cas Laurent GBAGBO, il faut que nous soyons concentrés sur cette injustice pour la défaire. Laurent GBAGBO doit être libéré. On ne peut pas maintenir cet homme en dehors de son pays parce qu'il est populaire. L'occident doit discuter avec Laurent GBAGBO et GBAGBO saura dire les recettes pour que le pouvoir de fait d'Abidjan ne s'envole pas. Car c'est la crainte de ceux qui ont placé ce pouvoir lequel a montré tout le comble de " l'anti- démocratie ". GBAGBO a les recettes pour qu'il y ait une réconciliation vraie. Pour que la confiance revienne en Côte d'Ivoire, tout le monde s'accorde à penser et à dire qu'il faut libérer Laurent GBAGBO. La volonté du peuple, c'est la libération de Laurent GBAGBO. Toutes les campagnes médiatiques des médias-mensonges ont perdu de leur substance. Il faut libérer GBAGBO pour sauver ce grand pays de l'Afrique de l'Ouest qu'est la Côte d'Ivoire. Les bombes ne pourront rien contre cette réalité fortement implantée dans la conscience du peuple ivoirien et des démocrates d'autres horizons.

Dr Claude KOUDOU, Enseignant-Ecrivain, Directeur de la Collection « Afrique Liberté », Président des « Convergences pour la Paix et le Développement de l’Afrique »

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